Rit parisien – Antienne de Magnificat Dedit pater pænitenti filio – Ières vêpres du IIIème dimanche de Carême

Ant. Le père donna au fils pénitent sa première robe & un anneau ; et lui remettant des souliers, il célébra un grand festin ; nous avons retrouvé notre première robe au baptême & l’anneau qui est le sceau de la foi. (cf. Luc, xv)

Source : Antiphonaire de Notre-Dame de Paris (c. 1300) – F-Pn lat. 15181 – Cantus ID: 0002136. (Intonation, cf. Martin Sonnet, Directorium chori Parisiensi, 1656).

Comme l’antienne de la psalmodie de ce jour, l’antienne de Magnificat parisienne reprend l’évangile du fils prodigue (Luc 15, 11-32), lequel vient d’être chanté à la messe du samedi dans la seconde semaine de Carême ; ladite messe se célèbre traditionnellement entre l’heure de none et celle de vêpres, comme tous les jours de jeûne.

A elle seule, avec son texte d’une admirable concision, cette antienne est une excellente herméneutique et un parfait résumé de la parabole du fils prodigue.

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