Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Messe de funérailles de M. l’Abbé Coiffet, membre fondateur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre

Ce mardi 7 juillet 2015 – qui marque le 8ème anniversaire de la publication du motu proprio Summorum Pontificum libéralisant l’usage des anciens livres liturgiques latins – voyait les funérailles de Monsieur l’Abbé Denis Coiffet, l’un des douze membres fondateurs de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre.

La messe solennelle des funérailles a été célébrée dans la cathédrale de Versailles par M. l’Abbé Bisig, premier supérieur de la Fraternité Saint-Pierre, devant un grand concours de clergé et de fidèles, la cathédrale étant pleine.

Merci M. l’Abbé pour votre ministère sacerdotal si fécond !

Elévation du Corps du Seigneur

Elévation du Sang du Seigneur

“Après son ordination sacerdotale pour la Fraternité Saint-Pie X par Mgr Lefebvre en 1977, l’abbé Denis Coiffet est envoyé dans les Yvelines à Saint Martin de Bréthencourt, où une association de fidèles avait pris en main l’église paroissiale pour assurer la célébration de la messe traditionnelle.

Monsieur l'Abbé Coiffet avec Sa Sainteté le Pape Benoît XVIA l’annonce des Sacres sans mandat pontifical de 4 évêques par Mgr Lefebvre en juin 1988, il fait partie des 12 fondateurs de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, dont il devient Supérieur pour la France tout en poursuivant son ministère dans le diocèse de Versailles à Saint-Martin de Bréthencourt, puis à Notre-Dame des Armées à Versailles. Comme Supérieur de District c’est sous son impulsion que se développe la FSSP à Besançon, Lyon, Perpignan, Narbonne ou encore Versailles. Son ministère auprès de la jeunesse est important. Grâce au zèle de Jean-Marie Sorlot, il assure ainsi l’aumônerie des fleurissants groupes scouts du Chesnay, ces derniers apportent une belle moisson de vocations. Dans le même temps, il poursuit son ministère d’aumônerie du Chapitre Enfants du Pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté. Après un nouveau passage au District de France (installé à Brannay), il est nommé à Nantes, jeune communauté paroissiale en plein essor. L’abbé y apportera tous ses talents pour les Scouts, pour les familles… mais aussi en se mettant régulièrement derrière le clavier de l’orgue, une de ses passions. C’est toujours pour être au service de la jeunesse qu’il répond positivement à l’appel de Yann de Cacqueray alors directeur de l’Institution de l’Espérance en Vendée, dont il deviendra d’ailleurs aumônier à plein temps dans les années 2000. En 2008, il est nommé chapelain de la communauté traditionnelle du Christ Rédempteur de Talence… celle-ci “fusionnera” avec celle de Saint-Bruno dans le centre de Bordeaux. Notre-Dame de Chrétienté le rappelle en 2012 pour reprendre la charge d’aumônier général.

Depuis 1 an et demi, l’abbé Coiffet souffrait d’une leucémie. Pendant quelques mois, il a poursuivi malgré tout un ministère très actif à Bordeaux et pour le Pèlerinage. En septembre 2014, ses supérieurs l’ont nommé à Morlaix d’où il devait assurer l’aumônerie de Notre-Dame de Chrétienté tout en se soignant. Mais début octobre, il a été hospitalisé pour des complications de santé dont il est décédé le vendredi 3 juillet, premier vendredi du mois.

Dans une retraite qu’il prêchait il y a quelques années maintenant, à Wigratzbad, il livrait dans une confidence, ce mot du pape Jean-Paul II à la poignée de prêtres qui avaient rejoint Rome un soir de juillet 1988 : le pape, voyant ces prêtres qui avaient tout perdu, avait dit alors : “voilà les prêtres qui sont restés fidèles”. Quel prix n’a-t-elle pas eu, cette admirable fidélité. Onéreuse à bien des égards, elle a porté des fruits au centuple, et les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre qui entoureront une fois encore notre cher abbé, sans omettre les nombreuses vocations qu’il a su guider vers le Seigneur et les très nombreuses familles, les très nombreuses âmes qui ont bénéficié un jour ou un autre de son sacerdoce, sont l’éternelle couronne de sa fidélité à Rome, à la foi catholique de l’Eglise, & à la messe de toujours” (Livret distribué aux fidèles aux funérailles).

Abbé Denis Coiffet

“Je ne peux douter que la première apparition de notre Seigneur ne fut pour celle qui était au pied de la croix… Et c’est là, reprenant ce que nous avons vécu le Jeudi saint, que je demande à notre Dame instamment, en suppliant, qu’Elle nous garde le sacerdoce, qu’Elle nous garde la Messe.

Dans cette certitude de la victoire en cette fin de semaine sainte, qu’Elle protège ses prêtres, leur gardant avec confiance ce lien maternel établi par le Christ lui même sur la Croix.

Je la supplie pour ceux qui s’y préparent, je la supplie pour qu’ils soient de plus en plus nombreux à se lever, nouvelle cohorte de ceux qui sauront prêcher ce Christ ressuscité; qui sauront d’abord le pratiquer dans leurs messes quotidiennes; qui sauront se rappeler que, pour parvenir à la résurrection, il faut savoir se sacrifier chaque matin par cette Messe adorable cette Messe admirable.

Par ce sacrifice renouvelé, par ce sacrifice rendu plus fort à chaque instant et quotidiennement, alors je dirais qu’humainement nous serons certains de la victoire, et j’ajoute que nous n’avons pas besoin de cette certitude humaine puisque notre foi, notre espérance et notre charité, sont d’abord les œuvres divines du Divin réssuscité.”
(Sermon de l’abbé Coiffet le jour de Pâques 2002, donné à Nantes)

Enregistrement & photos : conférence de S.E. le cardinal Sarah : nouvelle évangélisation & liturgie

Hier soir 5 mars 2015, S.E. Robert, cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements, était à Saint-Eugène pour y donner une conférence sur la nouvelle évangélisation & liturgie. Ecoutez cette conférence et les échanges qui eurent lieu avec l’auditoire à l’issue de celle-ci.

Son Eminence le cardinal Sarah à Saint-Eugène 05

L’espérance n’est rien d’autre que l’optimisme chrétien pleinement rassuré par les promesses de Dieu. Le pape Benoît XVI a écrit : “les chrétiens ont un avenir : ce n’est pas qu’ils sachent dans les détails ce qui les attend, mais ils savent de manière générale que leur vie ne finit pas dans le néant. Celui qui a l’espérance vit différemment ; une vie nouvelle lui a été déjà donnée.”

La joie est la caractéristique du chrétien. Celui qui compte sur ses propres forces est toujours attristé quand ces dernières déclinent. A contrario, l’homme qui croit ne peut pas être dans la peine, car sa joie ne vient que de Dieu. Mais la joie spirituelle dépend de la Croix. En commençant à nous oublier pour l’amour de Dieu, nous Le trouvons, au moins obscurément. La joie ne se commande pas ; elle jaillit spontanément d’une source intérieure qui est Dieu. Son amour entraîne constamment le vrai bonheur. Ainsi, les peuples des pays riches qui ont abandonné Dieu sont toujours tristes, alors que les nations pauvres & croyantes rayonnent d’une vrai joie ; elles n’ont rien, mais Dieu est une lumière constante parce qu’il réside dans leur cœur.

© Crédit photographique : François Pierre-Louis, que nous remercions ici bien vivement.

Liturgie et nouvelle évangélisation : conférence de S.E. le cardinal Sarah à Saint-Eugène le 5 mars prochain

Son Eminence Robert, cardinal Sarah

Son Eminence Robert, cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements, sera à Saint-Eugène le jeudi 5 mars 2015, où il donnera à 20h une conférence sur la nouvelle évangélisation & la liturgie.

Venez nombreux !

L’évènement sur Facebook.

Né le 15 juin 1945 à Ourouss dans le nord de la Guinée, le cardinal Sarah est marqué dans son enfance par la piété des missionnaires spiritains de son village. Ses parents lui sourient gentiment lorsqu’il leur dit qu’il veut suivre l’exemple des missionnaires spiritains présents dans son village de Guinée : un Noir ne peut pas devenir prêtre de l’Église catholique ! Il est ordonné prêtre le 20 juillet 1969 en la Cathédrale Sainte-Marie de Conakry par Mgr Tchidimbo.

Dix ans plus tard, le 13 août 1979 il est nommé par Jean-Paul II archevêque de Conakry alors qu’il n’a que 34 ans, il devient à ce moment-là le plus jeune évêque du monde. Il est sacré le 8 décembre suivant par le cardinal Giovanni Benelli alors archevêque de Florence.

Il occupe le siège métropolitain de Conakry jusqu’en octobre 2001, date à laquelle il est appelé à la Curie romaine comme secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples.

Le 7 octobre 2010, le pape Benoît XVI le nomme président du Conseil pontifical Cor Unum. Quelques semaines plus tard, il est créé cardinal par Benoît XVI lors du consistoire du 20 novembre 2010. Il reçoit alors le titre de cardinal-diacre de S. Giovanni Bosco in via Tuscolana.

En 2013 lors d’un pèlerinage de séminaristes français à Rocamadour il déclare :

“On a trop discuté, ces dernières années, de la nature du prêtre, et trop peu prié. Or ce qui fait en premier le prêtre, c’est la prière et l’adoration”.

Le 9 septembre 2014, comme l’ensemble des chefs de dicastère, il est nommé par le pape membre de la troisième assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille se déroulant du 5 au 19 octobre. Trois jours plus tard, il est également nommé membre de la Congrégation pour la cause des saints.

Le 23 novembre 2014, le pape le nomme préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

Cardinal Sarah - Dieu ou rien - entretien sur la foiS. E. le cardinal Sarah vient de publier chez Fayard un livre d’entretien, “Dieu ou rien – entretien sur la foi” réalisé avec Nicolas Diat, où il raconte avec humilité et profondeur son incroyable histoire. Un récit étayé de réflexions personnelles franches, argumentées et parfois directes, notamment sur le néo-colonialisme idéologique exercé en Afrique par l’Occident décadent. En voici quelques extraits :

Abandon « Dans ma vie, Dieu a tout fait ; de mon côté, je n’ai voulu que prier. Je suis certain que le rouge de mon cardinalat est vraiment le reflet du sang de la souffrance des missionnaires qui sont venus jusqu’au bout de l’Afrique pour évangéliser mon village. »

Adoration « Ces tournants, ce sont ces heures, ces moments de la journée où, seul à seul avec le Seigneur, j’ai pris conscience de sa volonté sur moi. Les grands moments d’une vie, ce sont les heures de prière et d’adoration. Ils enfantent l’être, ils façonnent notre véritable identité, ils enracinent notre existence dans le mystère. »

Euthanasie « L’euthanasie est le marqueur le plus aigu d’une société sans Dieu, infra-humaine […]. Pourtant, dans mes voyages, je constate un réveil des consciences. Les jeunes chrétiens d’Amérique du Nord montent progressivement au front pour re-pousser la culture de mort. Dieu ne s’est pas endormi, Il est vraiment avec ceux qui défendent la vie ! »

Exemple « Tous les jours, les spiritains vivaient au rythme des offices, de la messe, du travail, du chapelet, et ils ne dérogeaient jamais à leurs engagements d’hommes de Dieu. Petit enfant, je me disais que si les Pères allaient avec une telle régularité dans l’église, c’est qu’ils étaient certains d’y rencontrer quelqu’un et de lui parler en toute confiance. »

Gender « Concernant mon continent d’origine, je veux dénoncer avec force une volonté d’imposer de fausses valeurs en utilisant des arguments politiques et financiers. Dans certains pays africains, des ministères dédiés à la théorie du genre ont été créés en échange de soutiens économiques ! Ces politiques sont d’autant plus hideuses que la plus grande partie des populations africaines est sans défense, à la merci d’idéologues occidentaux fanatiques. »

Prière « La véritable prière laisse Dieu libre de venir à nous selon sa volonté. Nous devons savoir L’attendre dans le silence. Il faut durer dans le silence, dans l’abandon et dans la confiance. Prier, c’est savoir se taire longtemps ; nous sommes si souvent sourds, distraits par nos paroles… »

Transmission « Mon père m’a appris à beaucoup aimer la Vierge Marie. Je le revois encore se jeter à genoux, dans le sable d’Ourous, pour prier l’Angélus, chaque jour, à midi et le soir. Je n’ai jamais oublié ces moments où il fermait les yeux pour rendre grâce à Marie. Je l’imitais et je récitais mes prières pour la mère de Jésus, à ses côtés. »

Synode “L’idée qui consisterait à placer le Magistère dans un bel écrin en le détachant de la pratique pastorale, qui pourrait évoluer au gré des circonstances, des modes et des passions, est une forme d’hérésie, une dangereuse pathologie schizophrène. J’affirme donc avec solennité que l’Église d’Afrique s’opposera fermement à toute rébellion contre l’enseignement de Jésus et du Magistère.”

Son Eminence Robert cardinal Sarah aux Rameaux sur la place Saint-Pierre le 24 mars 2013

Armes de Son Eminence Robert cardinal Sarah - Sufficit tibi gratia mea - Ma grâce te suffit

Vêpres solennelles ce dimanche 14 décembre à Meaux

Vêpres solennelles à la cathédrale de Meaux en mémoire de Mgr Emmanuel Marbeau

On nous prie d’annoncer que des vêpres solennelles seront célébrées dans la cathédrale de Meaux, dimanche prochain 14 décembre à 16h30, à la mémoire de Mgr Emmanuel Marbeau, évêque de Meaux de 1910 à 1921, et des morts de la Grande Guerre.

Ces vêpres solennelles seront chantées en présence de S.E. Mgr Jean-Yves Nahmias, avec la participation des prêtres & séminaristes de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP).

Cathédrale Saint-Etienne
Place Saint-Etienne
77100 Meaux

Ostension du Saint Suaire en 2015 : communiqué à l’attention des fidèles attachés à la liturgie traditionnelle

SINDONE

C’est bien volontiers que nous relayons le communiqué de nos amis de l’association Cardinal Saldarini de Turin, qui se propose d’aider l’organisation de pèlerinages traditionnels l’an prochain :

“Comme vous le savez peut-être, S.E. l’Archevêque de Turin a décidé une ostension du Saint Suaire, du 19 avril au 24 juin 2015 (informations et possibilité de s’inscrire à la visite sur le site http://www.sindone.org).

Parmi les nombreux pèlerins du monde entier qui se rendront à Turin pour vénérer la Sainte relique se trouveront, comme c’était le cas lors des précédentes ostensions, de nombreux prêtres et fidèles attachés à la célébration de la sainte liturgie dans la forme extraordinaire du rite romain.

L’association Cardinal G. Saldarini, fondée en 2013 pour promouvoir dans la province de Turin la célébration de la forme extraordinaire du rite romain selon les dispositions du motu proprio Summorum Pontificum, se met à disposition de ces prêtres et fidèles pour les aider à l’organisation du pèlerinage et au service de messe.

L’association souhaite également participer et faire participer les fidèles turinois aux évènements organisés par ces pèlerinages.

Pour ces raisons, si la communauté dont vous avez la charge ou à laquelle vous faites partie souhaite réaliser un pèlerinage à Turin pour vénérer le Saint Suaire et célébrer la forme extraordinaire du rite, nous vous remercions de nous le faire savoir par mail.

Par ailleurs, si vous souhaitez de plus amples informations sur nos activités, nous vous conseillons de visiter notre page facebook (accès libre):

http://facebook.com/cardinalsaldarini

Qu’il nous soit ici permis de témoigner du talent de l’Association Cardinal Saldarini, qui nous a très aimablement reçus lors du pèlerinage des grands clercs de la paroisse Saint-Eugène – Sainte-Cécile (Paris IX) au mois d’août 2014. Voici quelques photos – qui parlent d’elles mêmes – des cérémonies alors organisées par cette association de fidèles à Turin et dans ses environs :

Le Saint Suaire dans les arts :

Photos anciennes d’une ostension du Saint Suaire :

Conférence de Mgr Schneider ce soir à Paris

Mgr Schneider présente le Corps de Notre Seigneur - Messe pontificale à la Trinité des Pèlerins - 25 octobre 2013
Mgr Schneider présente le Corps de Notre Seigneur – Messe pontificale à la Trinité des Pèlerins – 25 octobre 2013

Ce mardi 9 décembre 2104 à 20h30, Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana (Kazakhstan), donnera une conférence intitulée :

Corpus Christi,
La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église.

Lieu : amphithéâtre de l’ASIEM 6, rue Albert de Lapparent, Paris 7 M° Ségur, Sèvres-Lecourbe, St François-Xavier. Participation aux frais : 7 € – tarif réduit (adhérent RC ; étudiants) : 4 €

La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église

L’Être le plus pauvre et le plus démuni dans l’Église est certainement le Christ sous les apparences eucharistiques. 45 ans après l’autorisation accordée par l’instruction Memoriale Domini de distribuer la communion dans la main, Mgr Schneider dresse un bilan de cette pratique. Il observe qu’elle ne s’est pas traduite par un surcroît de piété eucharistique. Au contraire, la foi en la présence réelle semble avoir diminué. Les signes d’adoration se sont estompés. Le vol et la profanation des hosties consacrées se sont multipliés.

Un pasteur dresse un bilan et propose des perspectives de redressement. 

Le conférencier dédicacera ses livres.

Mgr Schneider & la Schola Sainte Cécile - 25 octobre 2013 - Rome, sacristie de la Trinité des Pèlerins
Mgr Schneider & la Schola Sainte Cécile – 25 octobre 2013 – Rome, sacristie de la Trinité des Pèlerins

La fête de l’Exaltation de la Sainte Croix avec nos frères chrétiens d’Orient persécutés

Exaltation de la sainte Croix dans les camps de réfugiés chrétiens en Irak

Traditionnellement, les chrétiens en Irak (en particulier dans les villes chrétiennes) ont coutume d’installer une croix lumineuse, qui s’allume dans la nuit et brille au-dessus de leurs maisons, à compter de la première semaine de septembre, afin de marquer la préparation à la grande fête de l’Exaltation de la Sainte Croix. Alors que de si nombreux chrétiens de ce pays ont été chassés iniquement de leurs maisons & qu’ils portent véritablement leur croix chaque jour, certains ont malgré tout tenu à maintenir cette tradition en plaçant une croix lumineuse au-dessus de leurs tentes, dans les camps de réfugiés, comme un vibrant témoignage de leur foi et un inébranlable attachement à la tradition. Que Dieu veille sur eux et fortifie leur foi dans ces épreuves ! Puisse l’Exaltation de la Croix de Jésus leur donner la lumière, la force et la vie au milieu des ténèbres, de la violence et de la mort qu’ils subissent tous les jours.

Vous pouvez aider nos frères persécutés par vos prières.

Vous pouvez soutenir les différentes associations de secours, comme l’association SOS Chrétiens d’Orient.

Crédit photographique : Sœur Sara, o.p., sur Ave Crux Spes Unica, le blog de Sœur Anne Bentes.

3 août 1914 – 3 août 2014 : la sainte messe dans la Première Guerre mondiale

Le 3 août 1914, l’Allemagne déclarait la guerre à la France, l’Europe entrait alors dans 4 années d’une terrible boucherie qui décima les croyants dans tous les camps, éliminant la jeunesse vive de milliers de villes & villages, causant la perte d’une part notable des élites chrétiennes européennes. En mémoire de ce funeste centenaire, voici quelques photographies qui témoignent de la foi de ces hommes au milieu de l’horreur du front.

Souvenons-nous.

Requiem æternam dona eis Domine, & lux perpetua luceat eis.

La messe sur le front durant la Grande Guerre
“Car le Seigneur jugera son peuple, et se laissera fléchir aux prières de ses serviteurs.”
Psaume 134, 14.
Photo : La messe sur le front en France pendant la Première Guerre mondiale.

La messe au front pour les troupes françaises - New York Times du 14 février 1915
“J’ai été assiégé par les douleurs de l’enfer ; et les filets de la mort m’ont enveloppé.”
Psaume 17, 6.
Photo : la messe au front pour les troupes françaises – New York Times du 14 février 1915.

1915 - Une messe à la 43e batterie du 29e régiment d'artillerie entre Oostduinkerke et Nieuport
“Je vous aimerai, Seigneur ! vous ma force. Le Seigneur est mon ferme appui, mon refuge, et mon libérateur.”
Psaume 17, 2.
Photo : 1915 – Une messe à la 43e batterie du 29e régiment d’artillerie entre Oostduinkerke et Nieuport.

La sainte messe pour les troupes françaises sur le front de Champagne en 1915 - Collection Odette Carrez
“Mes yeux se sont affaiblis à force d’être attentifs à votre parole, vous disant sans cesse : Quand me consolerez-vous ?”
Psaume 118, 82.
Photo : la sainte messe pour les troupes françaises sur le front de Champagne en 1915 – Collection Odette Carrez.

1915 - le sous-lieutenant Pape (sic !) dit la sainte messe pour le 262ème régiment d'infanterie. Photographie d'Henri Terrier (1887 † 1918). Musée de l'Armée, Paris
“Le Seigneur donnera la force à son peuple : le Seigneur bénira son peuple en lui donnant la paix.”
Psaume 28, 11.
Photo : 1915 – le sous-lieutenant Pape (sic !) dit la sainte messe pour le 262ème régiment d’infanterie. Photographie d’Henri Terrier (1887 † 1918). Musée de l’Armée, Paris.

Des troupes allemandes assistent à la messe dans la cathédrale belge d'Anvers - New York Times du 21 mars 1915
“Vous serez le sujet de mes louanges dans une grande assemblée ; je rendrai mes vœux à Dieu en présence de ceux qui le craignent.”
Psaume 21, 26.
Photo : des troupes allemandes assistent à la messe dans la cathédrale belge d’Anvers – New York Times du 21 mars 1915.png

Des soldats autrichiens reçoivent la bénédiction du Saint-Sacrement en 1915 en Galicie russe
“C’est au Seigneur qu’appartient le salut ; daignez sur votre peuple répandre votre bénédiction.”
Psaume 3, 9.
Photo : des soldats autrichiens reçoivent la bénédiction du Saint-Sacrement en 1915 en Galicie russe. New York Times du 23 mai 1915.

Un prêtre russe célèbre la divine liturgie en 1915 pour les troupes russes - The War Illustrated Album DeLuxe, Vol. 1; Amalgamated Press, London, 1915
“J’invoquerai le Seigneur en le louant : et il me sauvera de mes ennemis.”
Psaume 17, 4.
Photo : un prêtre russe célèbre la divine liturgie en 1915 pour les troupes russes, les soldats ont formé un chœur qui chante la liturgie à côté de l’autel. The War Illustrated Album DeLuxe, Vol. 1; Amalgamated Press, London, 1915.

Un prêtre dit la messe pour les troupes italiennes dans les montagnes du Tyrol - New York Times du 27 février 1916
“J’ai levé mes yeux vers les montagnes d’où viendra mon secours.”
Psaume 120, 1.
Photo : un prêtre dit la messe pour les troupes italiennes sur le front italo-autrichien dans les montagnes du Tyrol – New York Times du 27 février 1916.

1916 - Prestation de serment des soldats du corps expéditionnaire russe au Mont-Athos
“Vos enfants seront appelés le peuple saint, la face rachetée par le Seigneur ; et vous ne serez plus appelée la ville abandonnée, mais la ville recherchée et chérie de Dieu.”
Isaïe 63, 12.
Photo : avril 1916 – Prestation de serment des soldats du corps expéditionnaire russe et vénération d’une icône & de la croix au monastère de Saint-Pantaleimon, Mont-Athos, Grèce. Photographe : Dubray.

Au camp Mirabeau près de Marseille, les hommes du premier régiment de la première brigade russe posent aux côtés de leur drapeau, orné du visage du Christ et frappé de la devise tirée d'Isaïe
“Dieu est avec nous.”
Isaïe 8, 10.
Photo : avril 1916 – au camp Mirabeau près de Marseille, les hommes du premier régiment de la première brigade russe posent aux côtés de leur drapeau, orné du visage du Christ et frappé de la devise tirée d’Isaïe et chantée aux grandes complies byzantines, en particulier le jour de Noël : С нами Бог – Dieu est avec nous.

Avril 1916 - Réunis sur la place d'armes du camp Mirabeau, près de Marseille, les hommes de la première brigade russe reçoivent la bénédiction du Pope avant leur départ pour le front
“Je sais que Dieu est mon Sauveur : j’agirai avec confiance, et je ne craindrai point ; parce que le Seigneur est ma force et ma gloire, et qu’il est devenu mon salut.”
Isaïe 12, 2.
Photo : avril 1916 – réunis sur la place d’armes du camp Mirabeau, près de Marseille, les hommes de la première brigade russe reçoivent la bénédiction du père Okouneff, aumônier du régiment, avant leur départ pour le front.

Réunis sur la place d'armes du camp Mirabeau, près de Marseille, les troupes du deuxième régiment de la première brigade d'infanterie russe fêtent Pâques célébrée par le père Okouneff, aumônier du régiment
“Le Seigneur est devenu le refuge du pauvre ; et il vient à son secours lorsqu’il en a besoin, et qu’il est dans l’affliction.”
Psaume 9, 10.
Photo : avril 1916 – Réunis sur la place d’armes du camp Mirabeau, près de Marseille, les troupes du deuxième régiment de la première brigade d’infanterie russe fêtent Pâques, la divine liturgie étant célébrée par le père Okouneff, aumônier du régiment. Les soldats ont formé un chœur qui chante la liturgie à côté de l’autel.

Voiture-chapelle Renault dédié à sainte Elisabeth, offerte par un homme d'affaire d'Anvers pour servir auprès des troupes belges
“Le sacrifice de louange est celui par lequel l’homme m’honore ; et c’est là la voie par laquelle je lui montrerai le salut de Dieu.”
Psaume 49, 23.
Photo : 1916 – voiture-chapelle Renault dédiée à sainte Elisabeth, offerte par un homme d’affaire d’Anvers pour servir auprès des troupes belges.

Des soldats français assistent à la messe avant d'aller à la bataille - Source = Vive la France - William Heinemann, Londres, 1916
“En ce temps-là l’homme s’abaissera devant celui qui l’a créé, il jettera les yeux sur le Saint d’Israël”
Isaïe 17, 7.
Photo : des soldats français assistent à la messe avant d’aller à la bataille – Source : Vive la France – William Heinemann, Londres, 1916.

La messe dans un hôpital militaire autrichien en 1916
“Ayez pitié de moi, Seigneur ! parce que je suis faible : Seigneur ! guérissez-moi, parce que mes os sont tout ébranlés.”
Psaume 6, 3.
Photo : la messe dans un hôpital militaire autrichien en 1916.

Le RP Doncœur, SJ célébre la messe à son autel dans les carrières de Confrécourt - Soissonnais
“Vous n’aurez plus le soleil pour vous éclairer pendant le jour, et la clarté de la lune ne luira plus sur vous ; mais le Seigneur deviendra lui-même votre lumière éternelle, et votre Dieu sera votre gloire.”
Isaïe 60, 19.
Photo : un prêtre, probablement le fameux R.P. Paul Doncœur, s.j., célèbre la messe à un autel – surnommé l’autel du Père Doncœur – creusé dans la Carrière du 1er Zouave, dans les carrières de Confrécourt dans le Soissonnais. Paul Doncoeur est un jésuite qui devint aumônier militaire en 1914. Il participa aux batailles de la Marne, de l’Aisne, de Champagne et de Verdun. Il fut grièvement blessé dans la Somme. Par la suite, il rejoint ces régiments pour les combats de Reims, des Flandres. Sa bravoure et son dévouement pour assurer une sépulture chrétienne aux soldats morts au champ d’honneur, lui vaudront une renommée immense : sept citations, la croix de guerre, la légion d’honneur. Cet autel fut sculpté par les 35e et 298e régiments d’infanterie en 1914. Il est écrit au dessus une inscription patriotique : “Dieu protège la France”. A droite, un escalier permettait d’accéder directement aux premières lignes.

Messe célébrée pour des prisonniers de guerre autrichiens - Illustrated War News, Vol. 1, Illustrated London News and Sketch, London, 1916
“Dans mon affliction j’ai invoqué le Seigneur, et j’ai poussé mes cris vers mon Dieu.”
Psaume 17, 7.
Photo : messe célébrée pour des prisonniers de guerre autrichiens – Illustrated War News, Vol. 1, Illustrated London News and Sketch, London, 1916.

Un aumônier prêche dans une église française transformée en hôpital
“Mais pour moi, je crie vers vous, Seigneur ! et je me hâte de vous offrir dès le matin ma prière.”
Psaume 87, 14.
Photo : un aumônier prêche dans une église française transformée en hôpital.

Messe dite dans la région de Soissons pour les troupes
“Ce qui m’a consolé dans mon humiliation, c’est que votre parole m’a donné la vie.”
Psaume 118, 50.
Photo : messe dite dans la région de Soissons pour les troupes.

La messe au front
“J’ai connu quel a été votre amour pour moi, en ce que mon ennemi ne se réjouira point sur mon sujet.”
Psaume 40, 12.
Photo : la messe au front.

Des soldats français entendent la messe dite dans une chapelle de tranchées - New York Times du 25 février 1917
“Offrez un sacrifice de justice, et espérez au Seigneur.”
Psaume 4, 6.
Photo : des soldats français entendent la messe dite dans une chapelle de tranchées – New York Times du 25 février 1917.

mars 1917 - M. l'Abbé Louis Lenoir (1882-1917), aumônier militaire au 4e régiment d'infanterie coloniale, célébrant la sainte messe pour ses troupes à Gravena (Macédoine grecque), peu de temps avant sa mort en mai 1917
“Venez, et voyez les œuvres du Seigneur, les prodiges qu’il a fait paraître sur la terre, en faisant cesser les guerres jusqu’au bout de l’univers. Il brisera l’arc, et mettra les armes en pièces ; et il brûlera les boucliers dans le feu.”
Psaume 45, 9.
Photo : mars 1917 – M. l’Abbé Louis Lenoir (1882-1917), aumônier militaire au 4e régiment d’infanterie coloniale, célébrant la sainte messe pour ses troupes à Gravena (Macédoine grecque), peu de temps avant sa mort en mai 1917.

messe sur le front italien en 1917
“Détournez-vous du mal, et faites le bien : recherchez la paix, et poursuivez-la.”
Psaume 33, 15.
Photo : messe sur le front italien en 1917.

Des prisonniers de guerre austro-hongrois assistent à la sainte messe dans un camp de prisonniers de guerre en Italie en 1917
“Tirez mon âme de la prison où elle est, afin que je bénisse votre nom : les justes sont dans l’attente de la justice que vous me rendrez.”
Psaume 141, 8.
Photo: des prisonniers de guerre austro-hongrois assistent à la sainte messe dans un camp de prisonniers de guerre en Italie en 1917. British Library.

Abbé Even, aumônier de la 51ème division, casque militaire
“Souvenez-vous de votre parole en faveur de votre serviteur, qui est le fondement de l’espérance que vous m’avez donnée.”
Psaume 118, 49.
Photo : l’Abbé Even, aumônier de la 51ème division. Photographié le 10 septembre 1917 par Paul Castelnau (1880 † 1944). Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Paris.

Autel de campagne en 1917
“Tous les troupeaux de Cédar se rassembleront en vous, les béliers de Nabajoth seront employés pour votre service : on me les offrira sur mon autel comme des hosties agréables, et je remplirai de gloire la maison de ma majesté.”
Isaïe 60, 7.
Photo : autel de campagne pour la messe en plein air installé à l’arrière d’une voiture attelée en 1917. Photographe : Georges Pila.

22 juin 1918 - bénédiction des drapeaux polonais dans le bois de Beaulieu, Aube - photographe - Auguste Goulden
“Habitants du monde, vous tous qui demeurez sur la terre, lorsque l’étendard sera élevé sur les montagnes, vous le verrez, et vous entendrez le bruit éclatant de la trompette.”
Isaïe 18, 3
Photo : 22 juin 1918 – bénédiction des drapeaux polonais dans le bois de Beaulieu, Aube – photographe – Auguste Goulden.

Messe célébrée dans la cathédrale d'Amiens dont les murs ont été renforcés de sacs de sable pour les protéger des bombardements - 1918
“Vous chanterez alors des cantiques comme en la nuit d’une fête solennelle, et votre cœur sera dans la joie, comme est celui qui va au son des hautbois à la montagne du Seigneur, au temple du Fort d’Israël.”
Isaïe 30, 29.
Photo : messe célébrée dans la cathédrale d’Amiens dont les murs ont été renforcés de sacs de sable pour les protéger des bombardements – 1918.

L’intérieur de la cathédrale d’Amiens, avec des sacs de sable destinés à renforcer le bâtiment contre les obus - 1918
“Je vis le Seigneur assis sur un trône sublime et élevé, et le bas de ses vêtements remplissait le temple.”
Isaïe 6, 1.
Photo : l’intérieur de la cathédrale d’Amiens, avec des sacs de sable destinés à renforcer le bâtiment contre les obus – 1918.