Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Photos des vêpres stationnales de Pâques (Propre de Paris)

Le Christ étant ressuscité d’entre les morts ne mourra plus, et la mort n’aura plus d’empire sur lui. Car quant à ce qu’il est mort, il est mort seulement une fois pour le péché ; mais quant à la vie qu’il a maintenant, il vit pour Dieu, alléluia.

℟. Celui que vous cherchez qui était mort, désormais est vivant,
et la vie des hommes est ressuscitée avec lui, alléluia.
V. Louez celui qui a été crucifié dans la chair,
et glorifiez celui qui a été mis dans le sépulchre pour vous,
& adorez le ressuscité d’entre les morts. * Alléluia

Je suis, moi, * l’Alpha & l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement & la fin, celui qui est avant le début du monde, et dans les siècles des siècles, je vis à jamais. Je suis mort & fut enseveli, je suis ressuscité, je suis avec vous ; voyez, car c’est bien moi, et il n’y a d’autre Dieu que moi, * alléluia. ℣. Je suis, moi, votre rédemption, je suis, moi, votre Roi, je vous ressusciterai, moi, au dernier jour, * alléluia.

Sur l’office si particulier des triples vêpres stationnales de Pâques, célébrées selon le propre de Paris.

Télécharger le fichier PDF des vêpres de Pâques.

Photos de la messe des Présanctifiés et de l’office des Ténèbres 2019

Messe des présanctifiés :

Pange lingua gloriósi
Prælium certáminis,
Et super Crucis trophæum
Dic triúmphum nóbilem,
Qualiter Redémptor orbis
Immolátus vícerit.
Chante ô ma langue, les lauriers
De ce glorieux combat !
Du trophée de la Croix,
Célèbre le noble triomphe :
Comment le Rédempteur du monde,
En s’immolant, remporte la victoire.
De paréntis Protoplásti
Fraude Factor cóndolens,
Quando pomi noxiális
Mors(u) in mortem córruit,
Ipse lignum tunc notávit
Damna lign(i) ut sólveret.
Dès la faute du premier père,
Le créateur prit pitié
À le voir sombrer dans la mort
En mordant au fruit funeste :
Dès lors lui-même choisit le bois
Pour réparer les pertes causées par le bois.

Sur la messe des Présanctifiés.

Office de Ténèbres du Samedi Saint :

A la fin duquel fut chanté, cette année encore, le Miserere d’Allegri tandis que l’église est plongée dans les Ténèbres.

Ex Tractátu sancti Augustíni Epíscopi super Psalmos.

In Psalmum 63. ad 7. versum.

Du Traité de S. Augustin, Evêque, sur les Psaumes.

Dans le Psaume 63.

Accédet homo ad cor altum, et exaltábitur Deus. Illi dixérunt : Quis nos vidébit ? Defecérunt scrutantes scrutatiónes, consília mala. Accéssit homo ad ipsa consília, passus est se tenéri ut homo. Non enim tenerétur nisi homo, aut viderétur nisi homo, aut cæderétur nisi homo, aut crucifigerétur, aut morerétur nisi homo. Accéssit ergo homo ad illas omnes passiónes, quæ in illo nihil valérent, nisi esset homo. Sed si ille non esset homo, non liberarétur homo. Accéssit homo ad cor altum, id est, cor secrétum, objíciens aspéctibus humánis hóminem, servans intus Deum : celans formam Dei, in qua æquális est Patri, et ófferens formam servi, qua minor est Patre. L’homme pénètrera dans la profondeur du cœur, & Dieu sera exalté. Ils ont dit : Qui nous verra ? Ils se sont épuisés en recherchant des inventions, & de mauvais conseils. L’homme est entré dans ces conseils ; il a permis d’être saisi comme un homme, car il n’a pu être pris, que comme un homme ; on ne le verrait, que comme un homme ; on ne le déchirerait de coups, que comme homme ; on ne le crucifierait, & il ne mourrait pas, s’il n’était homme. C’est donc l’homme qui est entré dans toutes ces passions, qui n’auraient aucune prise sur lui, s’il n’était homme. Mais s’il n’était homme, l’homme ne serait point racheté. L’homme a pénétré dans la profondeur du cœur, en présentant à leurs yeux son humanité, & en leur cachant sa divinité ; leur cachant la forme de Dieu, par laquelle il est égal au Père ; & présentant la forme de serviteur, par laquelle il est inférieur à son Père.

Sur l’office des Ténèbres.

Photos & vidéos des offices de Ténèbres 2019

 

Aleph. Quomodo sedet sola cívitas plena populo : facta est quasi vídua dómina Géntium : princeps provinciárum facta est sub tribúto. Aleph. Comment cette Ville si pleine de peuple, est-elle maintenant déserte ? La maîtresse des Nations est devenue comme une veuve ; la première des Provinces est contrainte de payer le tribut.
Beth. Plorans plorávit in nocte, et lacrimæ ejus in maxíllis ejus : non est qui consolétur eam ex ómnibus caris ejus : omnes amíci ejus sprevérunt eam, et facti sunt ei inimíci. Beth. Elle a pleuré pendant la nuit ; ses larmes coulent sur ses joues. Nul de ses plus chers amis ne la console. Tous ses amis l’ont méprisée, & sont devenus ses ennemis.

Photos du Dimanche des Rameaux 2019

 

Pange lingua gloriósi
Prælium certáminis,
Et super Crucis trophæum
Dic triúmphum nóbilem,
Qualiter Redémptor orbis
Immolátus vícerit.
Chante ô ma langue, les lauriers
De ce glorieux combat !
Du trophée de la Croix,
Célèbre le noble triomphe :
Comment le Rédempteur du monde,
En s’immolant, remporte la victoire.

saint Venance Fortunat

Photos du dimanche de Laetare 2019

Seulement voilà : il faut avoir faim de ce pain-là. Et pour cela, il ne faut pas être complètement gavé par l’autre, le pain matériel. D’où le sens chrétien du jeûne. Jésus nous a montré la voie : il faut mourir à soi-même. Il faut mortifier nos désirs pour qu’ils renaissent comme le phénix, plus grands mêmes. Il faut que nous mourions à nos désirs centrés sur les biens de ce monde pour renaître au désir qui a Dieu pour objet. Jésus, en accomplissant ses miracles, vient nous révéler que nous sommes faits pour Dieu. La vie qu’il nous donne, c’est la vie éternelle, la guérison qu’il nous procure, c’est le salut éternel, et le Pain dont il nous nourrit, c’est lui-même. Désirons-nous vraiment cela ? Avons-nous vraiment faim de Dieu ? De l’eucharistie qui est viatique, pain de la route en ce pèlerinage terrestre ? Oui, un peu certainement, sinon nous ne serions pas ici. Mais ce pain ne nous nourrira vraiment, spirituellement, miraculeusement, que si nous nous offrons tout entiers. Dieu ne sous sauve pas sans nous. Il a eu besoin de l’offrande spontanée des cinq pains et des deux poissons. C’est un petit enfant qui les a donnés à Jésus. Tout un programme. Si vous ne devenez comme ces petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume de Dieu. A l’instar des baptisés de Pâques que l’introït du dimanche in albis compare à des nouveaux-nés, avides de ce pur lait spirituel en lequel nous pouvons reconnaître, justement, la sainte eucharistie, le pain de vie : ayons faim de ce pain-là. Soyons plus nombreux, chaque jour, à venir nous en nourrir à la sainte Messe, lieu où ne cesse de s’alimenter notre renaissance spirituelle.
Abbé Iborra, extrait du sermon de Lætare – 31 mars 2019

Procession de la Fête-Dieu à Saint-Germain-L’Auxerrois (XVème s.)

Procession de la Fête-Dieu à Saint-Germain-L'Auxerrois - miniature du XVème siècle.
Procession de la Fête-Dieu à Saint-Germain-L’Auxerrois – miniature du XVème siècle.

Cette miniature représentant la procession de la Fête-Dieu est tirée d’un Missel à l’usage de la paroisse parisienne de Saint-Germain-L’Auxerrois, daté des années 1480-1490, commandé par Pierre de Cerisay, doyen de Saint-Germain-l’Auxerrois de 1474 à 1507et conservé à la Bibliothèque Mazarine sous la côte 410. Les miniatures sont dues au maître Jacques de Besançon.

La procession de la Fête-Dieu au cours de laquelle le célébrant porte une hostie dans un ostensoir – est généralisée dans tout l’Occident au XVème siècle. Les premières processions eucharistiques avec le Saint Sacrement apparaissent dès le XIème siècle et se situent tout d’abord au cours de la Semaine Sainte : on se met à porter le Corps du Christ lors de la procession des Rameaux, afin de mieux figurer l’entrée triomphale du Seigneur à Jérusalem. Le Vendredi Saint, après la messe des Présanctifiés, en beaucoup d’endroits on porte une hostie consacrée qu’on place dans un sépulcre (souvent, un groupe sculpté représentant une mise au tombeau), pour figurer l’ensevelissement du Christ, à l’instar des vêpres de l’ensevelissement du Grand Vendredi byzantin. Cette hostie est sortie du tombeau au petit matin de Pâques, après les matines pascales, et est portée triomphalement au cours de la procession pascale et rapportée au maître-autel. Cette procession de l’aurore du jour de Pâques est du reste la mère de toutes les processions de l’Eglise, elle rappelle la venue des saintes femmes et des disciples au sépulcre après la résurrection du Christ.

Lorsque la Fête-Dieu fut instituée en 1246 à Liège puis à Rome en 1264, et fixée au jeudi qui suit la Trinité, il s’agissait de reporter la liesse et la joie due à l’Eucharistie qui ne pouvait pas éclater librement au cours de la Semaine Sainte. Il est possible que l’idée de faire une procession avec le Saint Sacrement le jour de la Fête-Dieu soit d’origine française : les plus anciennes mentions qu’on puisse trouver remontent aux conciles de Sens de 1320 et de Paris de 1323 qui précise : “Quant à la Procession solennelle qui se fait le jeudi de la fête en portant le divin Sacrement, comme il semble que ce soit par une sorte d’inspiration divine qu’elle s’est introduite en nos jours, nous ne statuons rien pour le présent, laissant toutes choses à la dévotion du clergé et du peuple.”

Le Milanais Donat Bossius rapporte, en sa Chronique, que “le jeudi 29 mai 1404, on porta pour la première fois solennellement le Corps du Christ dans les rues de Pavie, comme il est passé depuis en usage.” L’usage se répand de là en Italie, les papes Martin V et Eugène IV, en leurs Constitutions de 1429 et 1433 mentionnent l’usage de la procession comme établi à Rome.

Mais revenons à cette miniature du missel manuscrit de Saint-Germain-L’Auxerrois : l’artiste nous dépeint une procession paroissiale dans les rues de Paris telle qu’elle avait lieu dans les années 1480 : les maisons à pans de bois sont pavoisées de tentures multicolores et de tapisseries.

Dans la tradition parisienne, la procession de la Fête-Dieu avait alors lieu après le chant de l’heure de prime, avant tierce et la grand’messe (tandis qu’au rit romain, l’usage s’est établi de faire la procession après la messe du jeudi de la Fête-Dieu). La couleur des ornements liturgiques sur cette miniature est bleue, toutefois les traditions sur les couleurs des ornements ne sont pas vraiment fixées au XVème siècle. Par la suite, les livres parisiens célèbreront la Fête-Dieu en rouge (contrairement au romain qui use du blanc). Du reste, le dais qui protège & honore le Saint Sacrement est de couleur rouge (comme souvent dans les miniatures représentant cette procession). Ce dais est orné du texte de l’introït de la messe, brodé en lettres d’or : Cibavit eos ex adipe frumentiIl les a nourris de la fleur du froment.

Sous le dais rouge, le célébrant porte le Corps du Christ dans un ostensoir soleil, dont la forme est alors une innovation, on use encore volontiers des monstrances médiévales qui gardent plutôt la forme de reliquaires. Le célébrant en chasuble (et non en chape comme au romain) est assisté de son diacre et de son sous-diacre en dalmatique et en tunique. Devant le dais marchent deux chantres en chapes qui tiennent leurs processionnaux contenant les hymnes à chanter (le répons Homo quidam est chanté au départ de la procession dans l’église, puis les livres parisiens prévoient le chant des hymnes Verbum supernum prodiens, Pange lingua gloriosi & Sacris solemniis.

Le clergé et les assistants ont curieusement la tête couverte de ce qu’on appelait en vieux français des “bonnets de prêtres”, l’équivalent de nos barrettes actuelles, dont la forme pourrait se rapprocher de celle des mortiers des magistrats parisiens. L’usage de rester tête découverte en présence du Saint Sacrement ne s’est pas encore établie. Tous portent des flambeaux, (torches constituées de 4 cierges joints), la rubrique que tous portent ces flambeaux pour accompagner le Saint Sacrement a été conservée jusqu’aujourd’hui dans les livres liturgiques.

Missel de Saint-Germain-L'Auxerrois : la Fête-Dieu
Missel de Saint-Germain-L’Auxerrois : la Fête-Dieu.

Ce Missel magnifiquement enluminé témoigne des derniers feux d’un art qui était alors condamné à disparaître : le premier missel parisien imprimé fut en effet réalisé en 1481, en même temps que cette somptueuse commande de Pierre de Cerisay, sonnant le glas d’un art pluri-séculaire porté à son zénith mais gage d’un nouveau mode de partage du savoir.

***

Dans cette série :

Saint-Eugène – Sainte-Cécile en pèlerinage à Saint-Roch

Mercredi 18 octobre, la paroisse Saint-Eugène – Sainte Cécile était en pèlerinage à l’église saint-Roch. Pour la fête de l’évangéliste Saint Luc, nous avons été accueillis par le curé, monsieur l’abbé Laurent.

Dans cette église riche de l’histoire de Paris, le curé avait mis à notre disposition des ornements offerts par le roi Charles X. La messe a été célébrée dans la chapelle de la Vierge qui a subi des dégradations pendant la Révolution, elle est ornée d’une nativité venant du Val de Grâce et d’une Gloire oeuvre de Falconnet. La coupole de la chapelle représente l’Assomption de la Vierge-Marie, il nous a été donné de la contempler le jour de la fête du celui dont “une tradition fait le peintre de la Vierge. Il est sûr en tout cas qu’il a su peindre avec délicatesse, mieux que tout autre, la profondeur des sentiments qui animaient les personnages du Nouveau Testament, et en particulier ceux de la Vierge Marie, au point que l’on a pu dire de lui qu’il était “l’évangéliste de la Miséricorde”.” pour reprendre quelques mots de l’homélie de l’abbé Eric Iborra.

Quelques photos de la messe :

Photos : messe solennelle de la fête du Précieux Sang

Voici quelques photos de la belle messe solennelle de la fête du Précieux Sang chantée ce samedi 1er juillet à Saint-Eugène.

Fête du Précieux Sang -  Les prières au bas de l'autel.
Les prières au bas de l’autel.

Emítte lucem tuam et veritátem tuam : ipsa me deduxérunt et adduxérunt in montem sanctum tuum, et in tabernácula tua.
Envoie ta lumière et ta vérité : elles m’ont conduit et m’ont amené à ta montagne sainte et dans tes palais.

Fête du Précieux Sang -  Chant de l'évangile par le diacre.
Chant de l’évangile par le diacre.

Sed unus mílitum láncea latus ejus apéruit, et contínuo exívit sanguis et aqua.
Mais un des soldats lui perça le côté d’un coup de lance ; et aussitôt, il sortit du sang & de l’eau.

Fête du Précieux Sang -  Au début du canon.
Au début du canon.

Te ígitur, clementíssime Pater, per Iesum Christum, Fílium tuum, Dóminum nostrum, súpplices rogámus ac pétimus, uti accépta hábeas, et benedícas, hæc dona, hæc múnera, hæc sacrifícia illibáta.
Toi donc, Père très bon, nous te prions humblement et nous te demandons par Jésus-Christ ton Fils, notre Seigneur, d’accepter et de bénir ces dons, ces présents, ces offrandes saintes et sans tache.

Fête du Précieux Sang -  Elévation du Corps du Seigneur.
Elévation du Corps du Seigneur.

O Salutáris Hóstia, Quæ cœli pandis óstium : Bella premunt hostília ; Da robur, fer auxílium.
Ô victime salutaire, Qui nous ouvres la porte du ciel, L’ennemi nous livre combat, Donne-nous puissance, force et secours.

Fête du Précieux Sang -  Elévation du Sang du Seigneur.
Elévation du Sang du Seigneur.

O vere digna Hostia, Spes única fidélium : In te confídit Fráncia ; Da pacem, serva lílium.
Ô vraiment digne Hostie Unique espoir des fidèles, En toi se confie la France, Donne-lui la paix, conserve le lys.

Fête du Précieux Sang -  Adoration des Saints Mystères.
Adoration des Saints Mystères.

Adoramus te Christe et benedicimus tibi, quia per sanctam crucem tuam redemisti mundum.
Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.

Fête du Précieux Sang -  Après le Pater.
Après le Pater.

Da propítius pacem in diébus nostris : ut, ope misericórdiæ tuæ adjúti, et a peccáto simus semper líberi et ab omni perturbatióne secúri.
Daignes nous accorder la paix en notre temps, qu’avec le soutien de ta miséricorde nous soyons à jamais délivrés du péché et préservés de toute sorte de troubles.

Fête du Précieux Sang -  Troisième Confiteor avant la communion.
Troisième Confiteor avant la communion.

Confíteor Deo omnipoténti, beátæ Maríæ semper Vírgini, beáto Michaéli Archángelo, beáto Ioánni Baptístæ, sanctis Apóstolis Petro et Páulo, ómnibus Sanctis, et vobis, fratres : quia peccávi nimis cogitatióne, verbo, et ópere.
Je confesse à Dieu tout-puissant, à la bienheureuse Marie toujours vierge, au bienheureux Michel Archange, au bienheureux Jean-Baptiste, aux saints Apôtres Pierre et Paul, à tous les saints et à vous mon père, que j’ai beaucoup péché, par pensées, par paroles et par actions.

Merci à Fanny B. pour ces magnifiques photos.

Photos & vidéo : solennité de la Fête-Dieu

La messe de la solennité du Très-Saint Sacrement

Vêpres solennelles de la Fête-Dieu devant le Très-Saint Sacrement exposé

Procession du Saint Sacrement dans les rues de Paris

Salut final du Saint Sacrement

Vidéo de l’intégralité de la messe de la solennité de la Fête-Dieu

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

Un grand merci à Fanny B. pour les magnifiques photos et à Alexis H. pour la vidéo !

Photos : dimanche de Lætare 2017

L’Eglise latine, vers la moitié du Carême, tempère la discipline de celui-ci en introduisant un avant-goût de la joie pascale. Cette pointe de blanc dans le violet de la pénitence induit l’usage en ce jour des ornements liturgiques roses, souvenir également de la rose d’or que le pape bénissait ce dimanche et qu’il offrait en présent à une princesse catholique.

L’introït du jour, du Vème ton, a donné son nom au dimanche :
LÆTARE * Jerusalem : et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam : gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis : ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ. – Ps. Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : * in domum Dómini íbimus.
Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez ; tressaillez de joie, vous qui étiez dans la tristesse : exultez, et rassasiez-vous aux sources de votre consolation. – Ps. Je me suis réjoui de ce qu’on m’a dit : Nous allons vers la maison du Seigneur.

En ce jour de fête, on peut à nouveau orner de fleurs les autels, les grandes orgues peuvent se faire entendre, les ministres sacrés peuvent user des dalmatiques & tuniques.

Voici quelques photos du dimanche de Lætare – 26 mars 2017 – à Saint-Eugène :

Chant de l’évangile de la Multiplication des pains face au Nord.

Ut autem impléti sunt, dixit discípulis suis : Collígite quæ superavérunt fragménta, ne péreant.
Quand ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : “Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne soit perdu.”

Encensements de l’offertoire.

Laudáte * Dóminum, quia benígnus est : psállite nómini ejus, quóniam suávis est : ómnia quæcúmque vóluit, fecit in cælo, et in terra.
Louez le Seigneur, car il est bon ; chantez son nom, car il est doux ; tout ce qu’il a voulu, il l’a fait au ciel et sur la terre.

Après le lavabo de l’offertoire.

Pes meus stetit in dirécto : in ecclésiis benedícam te, Dómine.
Mon pied se tient en droit chemin ; Je vous bénis dans les églises.

Elévation du Corps du Seigneur.

O Salutáris Hóstia, Quæ cœli pandis óstium.
Ô victime salutaire, Qui nous ouvrez la porte du ciel,

Elévation du Sang du Seigneur.

Bella premunt hostília ; Da robur, fer auxílium.
L’ennemi nous livre la guerre, Donnez-nous force, portez-nous secours.

Avant la communion des fidèles.

Percéptio Córporis tui, Dómine Jesu Christe, quod ego indígnus súmere præsúmo, non mihi provéniat in judícium et condemnatiónem : sed pro tua pietáte prosit mihi ad tutaméntum mentis et córporis, et ad medélam percipiéndam.
Si j’ose recevoir votre Corps malgré mon indignité, Seigneur Jésus-Christ, que cela n’entraîne pour moi ni jugement [62] ni condamnation, mais par votre miséricorde me serve de sauvegarde et de remède pour l’âme et pour le corps.

Ostension du Corps du Christ aux fidèles avant la communion.

Ecce Agnus Dei, ecce qui tollit peccata mundi.
Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui ôte les péchés du monde.

Au dernier évangile.

Erat lux vera, quæ illúminat omnem hóminem veniéntem in hunc mundum.
Il était la lumière véritable, qui éclaire tout homme venant dans ce monde.

Un grand merci à Fanny B. pour ces belles photos !