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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du XXVIIème dimanche après la Pentecôte – Icône de la Vierge du Signe – saint Jacques le Persan – ton 2

Icône de la Vierge du Signe de NovgorodParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 10 décembre 2023 du calendrier grégorien – 27 novembre 2023 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 10h30.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Carême de Noël. Nous fêtons aussi en ce jour l’icône miraculeuse de la Vierge du Signe de Novgorod.

Cette icône appartient à un type iconographique ancien : la Vierge y est représentée en buste, en orante, élevant ses mains, l’image de son fils est inscrite dans un médaillon qu’elle porte sur son cœur. La prophétie du chapitre VII, versets 14 & 15, du prophète Isaïe sert de base théologique à la composition iconographique de l’œuvre, qui est comme une prédication en image du mystère de l’Incarnation :

C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Une vierge concevra, et elle enfantera un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel. Il mangera du beurre et du miel, en sorte qu’il sache rejeter le mal et choisir le bien.
Isaïe VII, 14-15.

L’icône miraculeuse de Novgorod remonte au moins au XIIème siècle et est tenue pour l’icône la plus ancienne de Russie. Elle fut restaurée au XVIème siècle par le patriarche Macaire de Moscou. Elle est écrite sur un panneau de bois presque carré (59 par 52,7 cm), saint Joachim et sainte Anne figurent au verso, priant le Christ.

Voici l’histoire de cette icône miraculeuse. L’an 1170, les force armées des Souzdaliens dirigées par le prince Mstislav Andreevitch, fils d’André Ier Bogolioubski, font le siège de la ville de Novgorod la Grande, dont les forces sont inférieures en nombre.

Le troisième jour du siège, l’archevêque Jean de Novgorod entend une voix céleste, qui lui ordonne de prendre l’icône dans l’église de la Transfiguration-du-Sauveur-sur-Iline et de la faire porter en procession sur les murs fortifiés du kremlin de la ville.

Au cours de cette procession, les assaillants dardent leurs flèches vers l’icône et l’une d’entre elles atteint le visage de Notre Dame. A cet instant, des larmes se mettent à couler des yeux de l’icône, et la Vierge tourne son visage vers le peuple de Novgorod. Une ténèbre s’abat sur le champ de bataille & les assaillants pris de terreurs, jettent leurs armes et battent en retraite.

Dix ans après, l’archevêque Elie de Novgorod fait édifier en action de grâce l’église de l’Annonciation-à-Arkaji à l’emplacement précis où survint le miracle. Il institue également ce jour de fête au 27 novembre, toujours célébré en Russie.

L’icône quant à elle, qui avait repris sa place dans l’église de la Transfiguration-du-Sauveur-sur-Iline, fut déplacée dans l’église (future cathédrale) de Notre-Dame du Signe en 1354. Après la révolution d’octobre 1917, et les spoliations des églises par les communistes, l’icône fut déposée dans un musée. Mais en août 1991, l’icône miraculeuse fut restituée à l’Eglise russe, qui la propose depuis à la vénération des fidèles dans la cathédrale Sainte-Sophie de Novgorod.

De très nombreuses copies de cette icône ont été réalisées en Russie. Plusieurs d’entre elles furent également à nouveau miraculeuses et portent alors le nom de l’endroit où le miracle s’est produit.

Icône du Signe Kourskaya Korenaya
Icône du Signe Kourskaya Korenaya.
Parmi les plus connues, on pourra citer l’icône du Signe Kourskaya Korenaya. Elle fut découverte le 8 septembre 1295, par un habitant de la ville de Rylsk, près d’un grand chêne sur la rive du fleuve Touskara. Tandis qu’il soulevait l’icône, une source se mit à couler de dessous les racines du chêne. A cet emplacement se produisirent des guérisons miraculeuses, on y érigea la cathédrale de la Nativité de la Mère de Dieu, dans l’ermitage masculin de Korennoi. En 1485 des Tartares brulèrent cet ermitage et coupèrent en deux l’icône, emmenant en esclavage en Crimée le prêtre desservant, du nom de Bogolep. Ayant été libéré après versement d’une rançon, Bogolep retrouva les deux morceaux de l’icône, qui, ayant été rapprochés, se soudèrent sans colle.

En 1597, le tsar Théodore Ioannovich déplaça à Moscou cette icône que la tsarine Irène orna de pierres précieuses. L’année suivante, elle fut placée dans la cathédrale de la ville de Koursk puis dans le monastère Znamenskii (du Signe) qui fut construit au début du XVIIème siècle pour l’abriter. A partir de 1726, on prit l’habitude de faire revenir l’icône deux semaines par an à l’ermitage de Korennoi, lieu de sa première découverte. Cet usage fut précisé en 1806 par un oukase impérial, qui réglait que l’icône devait revenir tous les ans à l’ermitage de Korennoi, de la neuvième semaine après Pâques jusqu’au 9 septembre. A ces dates une gigantesque procession avec la croix (Крестный ход) portait l’icône depuis Koursk et l’y ramenait, soit une distance de plus de 40 kilomètres. Quarante à cinquante mille personnes y participaient habituellement, beaucoup de guérisons miraculeuses s’enregistraient chaque année lors de ce pèlerinage devenu très populaire en Russie. L’une des plus fameuses guérisons fut celle de Prokhore Isidorovitch Mochnine qui fut guéri miraculeusement à l’âge de 10 ans tandis que la procession passait devant sa maison. Il devint par la suite en religion le Père Séraphim de Sarov, l’un des plus grands saints de la Russie moderne.

Icône du Signe Kourskaya Korenaya avec riza
Icône du Signe Kourskaya Korenaya avec riza.
L’icône fut l’objet d’un attentat terroriste dans la nuit du 7 au 8 mars 1898, à 1h50 du matin de la part d’anarchistes athées. Des explosifs furent placés autour de l’icône, qui causèrent des dommages terribles dans un rayon de 10 mètres, mais l’icône ne subit miraculeusement aucun dommage. L’explosion survint alors que les moines et le peuple chantaient les vigiles dominicales de toute la nuit, mais tous sortirent indemnes de l’attentat. L’un des anarchistes se convertit après cet évènement et devint fervent chrétien.

A la révolution communiste, l’icône quitta la Russie avec les soldats de l’Armée blanche qui prenaient l’exil. Depuis 1951 cette icône de la Vierge du Signe Kourskaya Korenaya réside aux Etats-Unis, au siège de l’Eglise Russe Hors Frontières.

*

Nous fêtons aussi en ce jour le mégalomartyr Jacques le Persan.

Saint Jacques était d’une riche et considérable famille de la ville de Gondishapour (dans l’actuel Khouzistan iranien), capitale d’été des empereurs perses sassanides, ville qui était appelée en araméen Beth Lapéta, en laquelle les chrétiens étaient nombreux, car la ville avait été édifiée par l’empereur Shapour Ier pour y recevoir les habitants d’Antioche déportés après la conquête de cette ville en 253.

L’empereur perse Yazdgard Ier (régnant de 399 à 420), d’abord très favorable aux chrétiens, changea de politique et lança une terrible persécution pendant les quatre dernières années de son règne. Jacques, pour préserver ses avantages à la cour, apostasie et abjure alors sa foi dans le Christ. Cependant, sa mère et sa femme lui envoyèrent une lettre où elles lui faisaient savoir qu’elles n’avaient plus rien de commun avec lui, parce qu’il avait préféré une gloire passagère à l’amour du Christ et à la promesse des biens éternels. Jacques fut frappé par leur message et, pleurant amèrement son péché, il confessa publiquement sa faute et se déclara partout disciple de Celui qui est mort pour nos péchés.

La succession de l’empereur Yazdgard Ier ayant été complexe, lorsque le pouvoir impérial fut enfin maîtrisé par son fils l’empereur Vahram V, celui-ci repris la politique de son père et continua la persécution contre les chrétiens. Il reprocha alors à Jacques sa foi chrétienne, signe pour lui de l’ingratitude de toutes les largesses et responsabilités politiques que son père lui avait témoignées et confiées.

Ce tyran imagina un supplice épouvantable et convoqua toute la ville pour en être témoin. Après avoir lié saint Jacques, on lui coupa méthodiquement et progressivement tous les membres, en 28 morceaux, en commençant d’abord par les doigts et les orteils, puis les mains et les pieds, jusqu’aux jambes, aux bras jusqu’aux cuisses et aux épaules, et pour finir par la tête. De là vient le surnom – saint Jacques l’Intercis, qui signifie “taillé en pièces” – sous lequel ce mégalomartyr est connu en Occident. Pendant tout cet épouvantable martyre, saint Jacques ne cessa pas de louer Dieu et de proclamer sa vérité et sa justice, et au fur et à mesure que ses membres étaient coupés, une joie surnaturelle l’envahissait. Les actes de son martyre rédigés en araméen rapportent ces prières. En voici la dernière, juste avant sa mort :

Mon Dieu, me voilà par terre, au milieu de mes membres semés de toutes parts ; je n’ai plus mes doigts pour les joindre en suppliant, je n’ai plus mes mains pour les élever vers toi ; je n’ai plus mes pieds, ni mes jambes, ni mes bras. Seigneur, que ta colère s’arrête sur moi, et se détourne de ton peuple, et je te bénirai, moi le dernier de tes serviteurs, avec tous les martyrs et tous les confesseurs de l’Orient et de l’Occident, du Nord et du Midi, Toi, ton Fils, et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Amen.

Ce martyre survint le 27 novembre 421. Les chrétiens offrirent une somme d’argent considérable pour pouvoir recueillir les reliques du grand martyr, mais cela leur fut officiellement refusé. Ils parvinrent néanmoins à rassembler le corps épars de saint Jacques grâce à des bourreaux. Un grand nombre de monastères en Orient se sont placés sous le patronage de ce glorieux martyr.

A matines

Versets du matin, ton 2
1. Tropaire du dimanche, ton 2.
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire du Mégalomartyr, ton 4
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Tropaire de la Mère de Dieu, ton 4

Tropaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 2
Après ta passion, ô Christ Dieu, * les femmes venues à ton sépulcre pour embaumer ton corps * virent les anges dans le tombeau * et furent frappés de stupeur ; * car elles entendirent d’eux cette parole : * Le Seigneur est ressuscité, ** en accordant au mon-de la grande miséricorde.

Anavathmi, ton 2

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Eveille-toi, Seigneur mon Dieu, selon le précepte que Tu as prescrit, * et l’assemblée des peuples t’entourera (Psaume VII, 7).
℣. Seigneur mon Dieu, en toi j’ai mis mon espérance, sauve-moi. (Psaume VII, 8).

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6

Canon

du dimanche, ton 2 (hirmi et 3 tropaires), [de la Mère de Dieu, (icône du Signe)] & du Mégalomartyr Jacques (4 tropaires), œuvre de saint Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845), avec l’acrostiche : Par des chants je célèbre saint Jacques le Perse. Catavasies de Noël.

Après la 3ème ode : Kondakion de la Mère de Dieu, ton 4. Kondakion du Mégalomartyr, ton 2.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 1

A la 9ème ode : chant du Magnificat, ton 2.

Exapostilaires
Saint est le Seigneur notre Dieu, ton 1

Les Laudes, ton 2

Grande doxologie
Tropaire du dimanche, ton 2

Conclusion des matines

A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

Tropaires des Béatitudes : 6 tropaires du dimanche, ton 2, & 4 tropaires de la 3ème ode du premier canon de la Mère de Dieu :
1. Reprenant la prière du bon Larron, * ô Christ, nous te disons : * Souviens-toi de nous, Seigneur, ** quand tu entreras dans ton royaume.
2. Ta croix, nous te l’offrons * pour la rémission de nos péchés : * Seigneur, tu l’as supportée ** par amour pour les hommes.
3. Devant ta Sépulture & ta sainte Résurrection, * Maître, nous nous prosternons : * par elles tu rachetas de la corruption, ** Ami des hommes, le monde entier.
4. Seigneur, l’empire de la Mort * par ta mort fut englouti, * & par ta sainte Résurrection, ** Dieu sauveur, tu as sauvé l’univers.
5. Au plus profond de l’Enfer, * lorsqu’ils virent ta clarté, * ceux qui dormaient dans les ténèbres de la mort, ** ô Christ, se levèrent, ressuscités.
6. Ressuscité du tombeau, * tu vins au-devant des Myrrophores, * et les Disciples reçurent la mission ** de proclamer ta Résurrection.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu descendis jusqu’en la mort, * ô Vie immortelle, * l’Enfer fut tué par la splendeur de ta divinité. * Lorsque tu relevas les morts des bas-fonds, * toutes les vertus célestes te clamèrent : * Donateur de vie, Christ Dieu, gloire à toi !
2. Tropaire de la Mère de Dieu (“du Signe”), ton 4 : C’est un rempart infrangible * et une source de miracle, * qu’en toi ont reçu tes serviteurs Mère de Dieu Très-pure, * qui repousses les attaques des ennemis ; * c’est pourquoi nous te prions : * donne la paix à notre patrie ** et la grande miséricorde à nos âmes.
3. Tropaire du Mégalomartyr, ton 4 : Ton Martyr Jacques, Seigneur, * pour le combat qu’il a mené, a reçu la couronne d’immortalité de toi, notre Dieu ; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; ** par ses prières sauve nos âmes.
4. Kondakion du dimanche, ton 2 : Tu es ressuscité du tombeau, tout-puissant Sauveur : * l’enfer, voyant ce prodige, est saisi de stupeur, * & les morts ressuscitent. * A cette vue, la création se réjouit avec toi ; * Adam s’unit à l’allégresse ** et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.
5. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
6. Kondakion du Mégalomartyr, ton 2 : Docile à ta bonne épouse * et craignant le redoutable jugement, * tu bannis la crainte et le souci des Perses, ô Jacques * et devins un admirable martyr, ** supportant que ton corps fût taillé comme un sarment.
7. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
8. Kondakion de la Mère de Dieu, ton 4 : L’image honorée de ton signe, * ton peuple la fête, ô Mère de Dieu, * car tu as accordé une victoire miraculeuse à ta ville résistante, * c’est pour cela que nous te crions avec foi : ** Réjouis-toi, Vierge, louange des chrétiens.

Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
De la Mère de Dieu, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).

Epîtres
Du dimanche : Ephésiens (§ 233) VI, 10-17.
Prenez encore le casque du salut, et l’épée spirituelle qui est la parole de Dieu.
De la Mère de Dieu : Hébreux (§ 320) IX, 1-7.
Après le second voile était le tabernacle, appelé, le Saint des saints.

Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
De la Mère de Dieu, ton 8 :
℣. Ecoute, ma fille, regarde et tends l’oreille (Psaume 44, 11).

Evangiles
Du dimanche : Luc (§ 71) XIII, 10-17.
Pourquoi donc ne fallait-il pas délivrer de ses liens, en un jour de sabbat, cette fille d’Abraham, que Satan avait tenue ainsi liée durant dix-huit ans ?
De la Mère de Dieu : Luc (§ 54) X, 38-42 ; XI, 27-28.
Jésus lui dit : Mais plutôt heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la pratiquent !

Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De la Mère de Dieu : J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

Télécharger le livret des choristes pour les matines au format PDF
Télécharger le livret des choristes pour la divine liturgie au format PDF

Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – avant-fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu – saint Grégoire le Décapolite – ton 1

Présentation au Temple de la Sainte ViergeParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 décembre 2023 du calendrier grégorien – 20 novembre 2023 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. Ce dimanche coïncide avec l’avant-fête de la Présentation (ou Entrée) de la Très-Sainte Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La divine liturgie de cette grande fête sera célébrée lundi 4 décembre grégorien (/21 novembre julien) à 12h à la paroisse de la Très-Sainte-Trinité.

La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu célébrée le 21 novembre (4 décembre grégorien) constitue l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine (la 2nde dans l’ordre du calendrier des 5 grandes fêtes dédiées à la Sainte Vierge). Elle est précédée dans le rit byzantin d’un jour d’avant-fête le 20 novembre et suivie de 4 jours d’après-fête qui se clôturent le 25 novembre.

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Saint Grégoire le Décapolite - miniature du XI-XIIe siècle - Mont-Athos
Saint Grégoire le Décapolite – miniature du XI-XIIe siècle – Mont-Athos.
Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Grégoire le Décapolite.

Saint Grégoire vit le jour à la fin du VIIIème siècle dans une des villes de la Décapole d’Isaurie, appelée Irénopolis. Il était apparenté au patriarche de Constantinople Euthyme (qui siégea de 907 à 912). Grâce à es parents Serge & Marie, le jeune garçon reçut une éducation élémentaire mais, dès l’âge de huit ans, il manifesta nettement sa préférence pour l’étude des saintes Ecritures et la fréquentation des offices.

Parvenu adulte, ses parents cherchèrent à le marier, mais Grégoire s’enfuit de la maison familiale et se rendit dans un monastère à la tête duquel se trouvait l’évêque d’Irénopolis exilé à cause de la persécution iconoclaste. Quelques années passèrent et, après la mort de son père, sa mère finit par le retrouver. Elle ne s’opposa pas à sa vocation, toutefois elle lui demanda de rejoindre son frère, qui était moine dans un monastère voisin. Grégoire obéit, mais il ne put rester dans cet établissement, car l’higoumène était hérétique iconoclaste. Il se rendit alors dans un autre monastère, dirigé par son oncle maternel Syméon. Au bout de 14 ans de vie cénobitique, il obtint de son supérieur l’autorisation de se retirer dans une grotte des environs pour s’y consacrer à la vie érémitique. Là il subit les assauts des tentations des démons, mais y reçut également des extases consolantes.

Il reçoit le commandement divin de quitter sa sainte solitude pour devenir pèlerin et prêcher la foi véritable & la vénération des saintes icônes, alors que l’Empire était ravagé par le second iconoclasme, pourtant déjà condamné par le second Concile œcuménique de Nicée tenu l’an 787. Commence alors une longue série de pérégrinations

Saint Grégoire le Décapolite - icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Saint Grégoire le Décapolite – icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
Grégoire se rendit d’abord à Éphèse, où il passa l’hiver dans un monastère. Le printemps venu, il embarqua sur un bateau en partance pour Constantinople, où il voulait se rendre car la capitale impériale était le foyer principal de l’iconoclasme politique. Mais il ne put atteindre que l’île de Proconnèse, dans l’archipel des Princes. Ne pouvant entrer dans la capitale par suite des édits impériaux chassant les moines orthodoxes, le saint partit pour la ville d’Énos en Thrace et de là parvint à Thessalonique, après avoir échappé à une bande de brigands slaves à proximité de Christoupolis (l’actuelle Kavala). Se joignant à un moine qui était en partance pour Rome, il parvint à Corinthe par voie de terre. De là, il s’embarqua pour l’Italie et atteignit Reggio de Calabre puis Rome. Cependant, après avoir chassé un démon d’un possédé, il fut sollicité par la foule qui le vénérait comme un saint. Il s’enfuit alors à Syracuse, où il établit sa retraite dans une tour abandonnée près du port. Là, il convertit même une prostituée qui exerçait sa triste profession à proximité, et la convainquit de devenir moniale et de transformer sa maison de débauche en monastère. Il prit une nouvelle fois la route de l’exil volontaire pour fuir la gloire des hommes, mais ne put cependant rester à Otrante où il s’était arrêté, car l’évêque y était gagné à l’hérésie, aussi s’embarqua-t-il pour Thessalonique. Il s’installa dans l’église abandonnée de Saint-Mennas. C’est alors que saint Joseph l’Hymnographe devint son disciple. D’autres disciples vinrent se joindre à eux, et cette communauté devint un centre de rayonnement de la vraie foi et de la grâce de Dieu, par le grand nombre de miracles que saint Grégoire y accomplissait, grâce au don de clairvoyance que Dieu lui avait accordé, gagnant son surnom de νέος θαυματουργός (Le Nouveau Thaumaturge). On possède de cette époque un sermon qu’il prononça concernant la conversion d’un musulman au christianisme.

Saint Grégoire le Décapolite - ménologue de Basile II
Saint Grégoire le Décapolite – ménologue de Basile II.
Vers la fin de sa vie, il fut atteint gravement de maladies mais put enfin se rendre à Constantinople et séjourner quelque temps au sein de la fameuse communauté monastique du Mont Olympe de Bithynie, ce haut lieu de la vie monastique et de la défense de l’Orthodoxie. De retour à Byzance, il s’installa avec Joseph dans l’église de Saint-Antipas, située près de Saint-Mocios, et rendit visite dans sa prison à saint Syméon, son père spirituel, qui avait subi de nombreuses persécutions pour la défense des saintes icônes. Tourmenté encore pendant une année par la maladie, saint Grégoire prédit, douze jours à l’avance, le moment de son trépas. Il s’endormit dans la paix le 20 novembre 842, quelques mois avant le rétablissement définitif de la vénération des saintes icônes et le triomphe de l’Orthodoxie.

Vers 850, son disciple saint Joseph l’Hymnographe transféra ses reliques dans le monastère qu’il fondait près de l’église des Saints-Apôtres, monastère qu’il dédia à saint Barthélémy et à saint Grégoire le Décapolite. Il composa aussi le canon de matines en son honneur.

Après la conquête de Constantinople par les Turcs en 1453, les reliques de saint Grégoire le Décapolite furent transportées en Valachie. En 1498, le boyard Barbu Craiovescu les racheta pour une somme considérable, afin de les placer dans l’église principale du monastère de Bistritsa qu’il fonda près de la ville de Râmnicu Vâlcea, dans la province d’Olténie, où elles sont restées jusqu’à nos jours.

A matines

Versets du matin, ton 1
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
3. Tropaire du Vénérable Père Grégoire, ton 3 : Tu fus un modèle d’abstinence, * illuminant tout avec l’Esprit divin, * tu as achevé la course de la foi orthodoxe, * ayant illuminé le monde par ton enseignement, * et dénoncé les pensées des hérétiques ; * Vénérable Père Grégoire, ** prie le Christ-Dieu, afin qu’il nous accorde la grande miséricorde.
4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
5. Tropaire de l’avant-fête, ton 4 : Anne annonce maintenant la joie à tous, * en portant le fruit qui dissipe toute tristesse, celle qui seule fut toujours Vierge. * En accomplissement de son vœu, * elle présente aujourd’hui dans la joie au Temple du Seigneur ** celle qui est le véritable temple de Dieu le Verbe et la Mère très pure.

Tropaires de la Résurrection, ton 5

Hypakoï du dimanche, ton 1
Par son repentir le larron a ravi le paradis, * et par leurs lamentations les femmes myrrhophores ont annoncé la joie, * car Tu es ressuscité, Christ Dieu, ** en accordant au monde la grande miséricorde.

Anavathmi, ton 1

Prokimen
Du dimanche, ton 1 :
℟. Maintenant Je ressuscite, dit le Seigneur, * Je serai leur salut, Je le resterai fidèlement (Psaume 11, 6).
℣. Loue le Seigneur, ô mon âme ! * Je louerai le Seigneur toute ma vie, je chanterai mon Dieu tant que je serai. (Psaume 11, 7).

Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6

Canon

Canon du dimanche, ton 1 (hirmi et 3 tropaires), de la Mère de Dieu, ton 1 (2 tropaires) de l’Avant-fête (4 tropaires), œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886) & du Vénérable Père Grégoire (4 tropaires), aussi de Joseph l’Hymnographe.

Après la 3ème ode : Kondakion de l’avant-fête, ton 4 : Aujourd’hui l’univers entier, plein d’allégresse * en l’heureuse fête de la Mère de Dieu, s’écrie : ** Voici le tabernacle céleste.
Kondakion du vénérable Père Grégoire, ton 3 : L’Église te reconnaît comme un rayon de soleil, * rayonnant des beautés des vertus et des rais de guérisons, * illuminant tout, ô favori du Christ ; * Par conséquent, nous célébrons ta mémoire honorable et nous honorons tes luttes, ** Père béni entre tous, sage Grégoire.

Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

A la 9ème ode : chant du Magnificat.

Exapostilaires
Saint est le Seigneur notre Dieu, ton 1

Les Laudes, ton 1

Grande doxologie
Tropaire du dimanche (impair)

Conclusion des matines

Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

Programme du XXIVème dimanche après la Pentecôte

Vème dimanche après l'Epiphanie : le bon grain & l'ivraieSaint-Eugène, le dimanche 12 novembre 2023, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Les oraisons & lectures de la messe, ainsi que l’antienne du Magnificat des secondes vêpres sont reprises du Vème dimanche après l’Epiphanie.

Le bon grain & l’ivraie.

“Mais comme le Seigneur nous dit qu’ils ont été semés au milieu du blé, il semblerait bien qu’ils signifient ceux qui appartiennent à une même communion. D’autre part, le Seigneur interprète le champ comme étant non pas l’Église mais ce monde ; on peut aussi comprendre qu’il s’agit d’hérétiques car en ce monde, ils sont mêlés aux bons non pas dans la société d’une même Église ou dans celle d’une même foi, mais dans la société du seul nom chrétien. Quant à ceux qui, au sein d’une même foi, sont mauvais, il faut les regarder comme de la paille, plutôt que comme de l’ivraie, car la paille a la même souche que le blé et une racine commune.”
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres du XXIVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Panis angelicus, du Ier ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve regina, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Exaudi Christe – extrait des Laudes regiæ – ton de Reims.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Te laudamus Domine – Transitus (antienne de communion) de la liturgie ambrosienne pour le IVème dimanche après l’Epiphanie

Télécharger le livret de cette messe au format PDF.
Télécharger le livret des IIndes vêpres du dimanche.
Télécharger le livret des IIndes vêpres et du salut du Très-Saint Sacrement propre à ce dimanche au format PDF.

Programme du XXIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 5 novembre 2023, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison de l’hémorroïsse & la résurrection de la fille de Jaïre

Et voilà qu’une femme affligée d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha de lui par derrière, et toucha la frange de son vêtement.” Nous lisons dans l’Évangile selon saint Luc que la fille du prince de la synagogue avait douze ans. Cette femme, je veux dire le peuple gentil, commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. Ceci est à remarquer ; car un vice ne ressort que par le contraste des vertus.
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres du XXIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme du XXIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 22 octobre 2023, grand’messe de 11h.

La Parabole du débiteur impitoyable

Pour plus de clarté, prenons un exemple. Si l’un de nous commet un adultère, un homicide, un sacrilège, eh bien, ces crimes plus importants que la dette de 10.000 talents, sont remis à ceux qui implorent, pour autant qu’eux-mêmes remettent à ceux qui leur doivent beaucoup moins. Mais si pour une injure reçue nous sommes implacables, si pour une parole amère nous gardons rancune sans fin, ne reconnaîtrons-nous pas que nous méritons d’être incarcérés et que par l’exemple de notre action nous nous fermons la possibilité du pardon pour nos fautes plus graves ?
Homélie de saint Jérôme, prêtre, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XXIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme du XIXème dimanche après la Pentecôte

19ème dimanche après la Pentecôte - Facit Rex nuptias Filio - Un roi fit les noces de son Fils (Matthieu 22, 1-14)Saint-Eugène, le dimanche 8 octobre 2023, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La parabole du festin des noces

Le Royaume des Cieux est donc l’Église des justes : car déjà le Seigneur règne en eux comme dans les cieux : du fait qu’ils soupirent après les choses d’en haut, leur cœur ne recherche rien sur la terre. On peut donc dire : “Le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.” Votre charité comprend déjà qui est ce Roi, père du Fils Roi. N’est-il pas celui à qui le psalmiste dit : “Dieu, donne au Roi ton jugement, et ta justice au fils du Roi”. “Il célébra les noces de son fils.” Dieu le Père célébra les noces de Dieu son Fils, quand il l’unit à la nature humaine dans le sein de la Vierge ; quand celui qui est Dieu dès avant les siècles, il a voulu le faire devenir homme à la fin des temps. Mais, bien que, normalement, cette union nuptiale se fasse entre deux personnes, qu’il soit banni de nos esprits de croire que la personne du Dieu-homme notre Rédempteur Jésus Christ, soit l’union de deux personnes.
Homélie de saint Grégoire, pape, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

  • Procession d’entrée : Antienne Lauda Jerusalem du Chanoine Noël Darros († 1954), maître de chapelle de Lourdes – versets du psaume 147, psalmodie du Vème ton de l’Oratoire
  • Propre grégorien du jour – Kyriale : Missa XI Orbis factor
  • Credo I
  • Pendant les encensements de l’offertoire : chant du Dirigatur du VIIIème ton – faux-bourdon parisien (d’après l’édition de 1739)
  • A l’élévation : O salutaris hostia extrait de la Messe de Sainte Cécile d’Augustin D’Oliveira
  • Pendant la communion : IInd mouvement du concerto RV 583 de l’Abbé Antonio Vivaldi (1678 † 1741)
  • Prière pour la France, faux-bourdon parisien du Vème ton (d’après l’édition de 1739)
  • Ite missa est XI
  • Après le dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : En ce jour, ô Marie, daigne écouter nos chants

IIndes vêpres du XIXème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

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Programme du XVIème dimanche après la Pentecôte

XVIème dimanche après la Pentecôte - Saint-Eugène, le dimanche 17 septembre 2023, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison de l’hydropique.

Voici d’abord la guérison d’un hydropique, en qui le poids de la chair accablait l’âme et éteignait l’ardeur de l’esprit. Puis vient une leçon d’humilité, quand le Seigneur condamne ceux qui, dans le banquet nuptial, choisissent les premières places : il le fait néanmoins avec douceur, voulant qu’une bonté persuasive tempère la sévérité de la réprimande, que la raison serve à la persuasion, et que la correction réprime la convoitise. Cette leçon d’humilité est accompagnée d’une leçon de miséricorde, et les paroles du Seigneur nous prouvent que la miséricorde doit se pratiquer envers les pauvres et les faibles ; car être hospitalier pour ceux qui en récompenseront, c’est plutôt de l’avarice que de la charité.
Homélie de saint Ambroise, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la messe :

IIndes vêpres du XVIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Christum Regem adoremus – Invitatoire des matines de la Fête-Dieu avec des versets du Psaume 33 sur une ancienne psalmodie
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Salve Regina – solennel, du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)

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Programme du XVème dimanche après la Pentecôte

Résurrection du fils de la veuve de NaïmSaint-Eugène, le dimanche 10 septembre 2023, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La résurrection du fils de la veuve de Naïm.

Une mère, veuve, fut dans la joie lors de la résurrection de ce jeune homme. Une mère, l’Église, est dans la joie chaque jour lors de la résurrection spirituelle des hommes. Celui-là était mort dans son corps mais ceux-ci, dans leur âme. La mort visible était pleurée par des larmes visibles. Quant à la mort invisible, nul n’en prenait souci, nul ne l’apercevait, Celui-là qui connaissait les morts prit souci d’eux. Celui-là seul connaissait les morts qui pouvait les rendre à la vie. S’il n’était pas venu pour ressusciter les morts, l’Apôtre ne dirait pas : “Éveille-toi, toi qui dors, lève-toi d’entre les morts, et sur toi luira le Christ”.
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Adoro te supplex, Vème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Sicut Myrrha, du IVème ton (antienne de l’Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le premier nocturne l’Assomption & antique psalmodie ornée du psaume XLIV)
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : In voce exultationis, VIème ton (antienne de Antiphonaire de Notre-Dame de Paris du XIIIème s. pour le second nocturne de la Fête-Dieu & psaume CXVI)

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Programme du XIVème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 3 septembre 2023, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Le dimanche de la Providence (appelé aussi le dimanche des 2 maîtres).

C’est pourquoi, continue le Sauveur, je vous dis : Ne vous inquiétez point pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous vous vêtirez.” Il ne veut pas que notre cœur se partage à la recherche, non seulement du superflu, mais même du nécessaire, et que, pour nous le procurer, notre intention se détourne de sa véritable fin, dans les actions que nous paraissons faire par un motif de miséricorde. C’est-à-dire qu’il ne veut pas que, tout en paraissant nous dévouer aux intérêts du prochain, nous ayons moins en vue son utilité que notre avantage personnel, et que nous nous regardions comme exempts de fautes, parce que nous ne voulons obtenir que le nécessaire et non le superflu.
Homélie de saint Augustin, évêque, IXème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XIVème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : Adoro te supplex du Vème ton
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum du VIème ton

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Programme du XIIIème dimanche après la Pentecôte

Saint-Eugène, le dimanche 27 août 2023, grand’messe en rit romain traditionnel de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

La guérison des 10 lépreux.

On peut donc, sans absurdité, penser que les lépreux représentent ceux qui, sans avoir la science de la vraie foi, professent en conséquence les doctrines variées de l’erreur. Loin de cacher leur ignorance, ils la produisent au grand jour comme la science suprême et dans des discours pleins de jactance, ils en font étalage. Or, il n’est si fausse doctrine qui ne soit mêlée de quelque vérité. Dans une seule et même discussion ou récit d’un homme, les vérités s’entremêlent sans ordre aux erreurs comme si elles apparaissaient dans la coloration d’un seul corps. Ainsi en va-t-il de la lèpre, elle altère et flétrit les corps humains, mêlant aux teintes vraies des fausses couleurs.”
Homélie de saint Augustin, évêque, VIIIème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au troisième nocturne.

A la sainte messe :

IIndes vêpres du XIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O salutaris du VIème ton de l’Abbé du Gué, maître de chapelle de Saint-Germain-L’Auxerrois (1768 -1780) puis de Notre-Dame de Paris (1780 – 1790)
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Ave Maria du Ier ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus du VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton
  • Chant d’action de grâces : Adoremus in æternum du VIème ton

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