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La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme du Ier dimanche de Carême – Triomphe de l’Orthodoxie (restauration des saintes Images) – ton 5

Triomphe de l'Orthodoxie - rétablissement du culte des Images par l'impératrice ThéodoraParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 4 mars 2012 du calendrier grégorien – 28 février 2012 du calendrier julien, divine liturgie de saint Basile le Grand de 9h15.

Dimanche du ton V de l’Octoèque. En ce jour premier dimanche de Carême, le rit byzantin célèbre le Triomphe de l’Orthodoxie, c’est-à-dire le rétablissement de la vénération des icônes au sein de l’Église et la fin de l’hérésie iconoclaste. Cette fête fut instituée en 843. En dépit du septième concile œcuménique de Nicée II de 787, les empereurs iconoclastes avaient persisté à persécuter les défenseurs des saintes icônes. A la suite d’une vision de la Vierge qu’eut l’impératrice Théodora, l’empereur Théophile se repentit de sa politique iconoclaste, marquant le triomphe définitif des fidèles sur les hérétiques. Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation.

L’instauration de cette fête au début du Carême n’est pas sans rapport avec celui-ci. “Le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens, 1,15). La sainteté consiste bien à restaurer l’image de Dieu en nous, telle qu’elle était au commencement avant qu’elle ne soit altérée par la Chute, comme l’exprime parfaitement & de façon admirable le kondakion de ce dimanche. Cette fête rappelle par ailleurs que le jeûne est aussi une ascèse du regard, de la manière dont nous regardons le monde, et que la contemplation des saintes images y contribue.

Les dimanches de Carême, c’est la liturgie de saint Basile le Grand qui est utilisée, en place de celle de saint Jean Chrysostome.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 5 : Verbe coéternel au Père & à l’Esprit, * toi qui es né de la Vierge pour notre salut, * nous te chantons, nous tes fidèles, et t’adorons, Seigneur, * car tu as bien voulu souffrir en montant sur la croix * pour y subir la mort en ta chair * et ressusciter les morts * en ta sainte & glorieuse Résurrection.
2. Tropaire du triomphe de l’Orthodoxie, ton 2 : Nous vénérons ton icône très pure, toi qui es bon, * en implorant le pardon de nos fautes, ô Christ Dieu ; * car Tu as bien voulu dans ta chair monter sur la croix, * pour délivrer de l’esclavage de l’Ennemi ceux que Tu as créés. * Aussi, en te rendant grâce, te clamons-nous : ** Tu as tout empli de joie, ô notre Sauveur, toi qui es venu pour sauver le monde.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion du Triode, ton 2 : Le Verbe incirconscriptible du Père, * s’est circonscrit en s’incarnant de toi, ô Mère de Dieu, * et, restaurant sous sa forme ancienne l’image souillée, * Il l’a unie à la divine beauté. ** Mais confessant le salut, nous le représentons en actes et en paroles.
Prokimen
1. Du Triode, ton 4 :
℟. Béni es-tu, Seigneur, Dieu de nos Pères, * & ton nom est loué & exalté dans tous les siècles.
℣. Car tu es juste en tout ce que tu as fait pour nous, toutes tes œuvres sont vérité.
Alleluia
Du Triode, ton 8 :
℣. Moïse & Aaron, parmi ses prêtres, & Samuel, invoquant son nom,
℣. En appelaient au Seigneur, & Dieu les exauçait.
Mégalinaire de la liturgie de saint Basile le Grand :
En toi se réjouissent, * ô Pleine de grâce, * toute la création, * la hiérarchie des anges * et la race des hommes. * Ô Temple sanctifié, * ô Jardin spirituel, * ô Gloire virginale, * c’est en toi que Dieu s’est incarné, * en toi qu’est devenu petit enfant * Celui qui est notre Dieu avant tous les siècles. * De ton sein il a fait un trône, * il l’a rendu plus vaste que les cieux. * Ô Pleine de grâce, * toute la création se réjouit en toi, ** gloire à toi.
Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du triomphe de l’Orthodoxie : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.

L’icône, patrimoine de tous les chrétiens – les 50 ans de l’Atelier d’Icônes Saint Georges

A l’occasion des 50 ans de l’Atelier d’Icônes Saint Georges créé en 1962 par le Père Egon Sendler, s.j., une exposition parisienne présente plus de 60 icônes, des esquisses, des livrets qui rassemblent des photos des églises et des fresques, œuvres iconographiques réalisées par le Père Sendler et ses élèves des 3 ateliers Saint Georges (à Meudon, à Publier en Savoie, et à Versailles).

L’Icône est dans son essence un art religieux et même un art théologique. Surgie des origines chrétiennes d’Orient et des siècles de persécution, enrichie par la difficile recherche dogmatique des conciles, purifiée par les épreuves de la persécution iconoclaste, l’icône fait partie du grand courant de la tradition, c’est-à-dire de la vie intérieure de l’Église, prolongement de l’Incarnation du Christ. L’icône est intimement liée aux Ecritures et à la liturgie, c’est en elles qu’elle s’enracine et c’est d’elles qu’elle tire sa valeur aux yeux de la foi.

Les icônes du Père Sendler et celles de ses ateliers sont écrites avec sobriété : il n’y a aucune complaisance donnée au sentimentalisme, le spirituel ne laisse aucune place au superflu, tout est pureté, tout est message, tout est prière. Elles respectent les canons en vigueur avant l’époque de la Renaissance: dans les symbolismes, les proportions, les structures, les couleurs, les lumières et bien sûr la perspective inversée qui rappelle que c’est l’icône qui nous regarde et qui nous sollicite. La dynamique qui ressort des dessins des icônes et particulièrement des fresques et des esquisses traduit bien ce message : celui que l’homme va également être en mouvement s’il accepte de se laisser tirer par Dieu.

Pour le Père Sendler, on entre en écriture d’icônes en étant un simple instrument au service de Dieu. Tout ce que fait l’iconographe doit correspondre à la théologie. Il ne faut pas « inventer » ce qui n’aurait pas de base biblique ou liturgique, car l’icône est le reflet d’une réalité, et elle est même un lieu de présence. Le Père enseigne déjà en sa propre personne les qualités alors nécessaires pour un véritable iconographe : l’enthousiasme (étym. : être en Dieu) et le silence intérieur, l’humilité et la générosité.

Outre l’exposition à la galerie Bansart (Paris VII), pour rendre grâce à Dieu pour ces 50 ans d’activité, la Divine Liturgie de saint Basile le Grand sera célébrée par le père Jean-Louis Lemaire, accompagné du chœur de la paroisse russe catholique de Paris, le samedi 14 janvier, à 10h45 à la chapelle de l’Ermitage – 23 rue de l’Ermitage, à Versailles. Le 14 janvier correspond en effet au 1er janvier dans le calendrier julien et voit la double fête de la Circoncision de Notre Seigneur Jésus Christ et celle de notre Père parmi les saints Basile le Grand, archevêque de Césarée de Cappadoce.

Biographie du Père Egon Sendler

Egon Sendler, est né en Silésie (actuellement en Pologne) en 1923. Pendant les années du nazisme il travaille avec les Pères de la Compagnie de Jésus dans une organisation catholique, un épisode qui déterminera sa vie. La guerre l’envoya sur le front de l’est où l’armée russe le fit prisonnier. Les épreuves endurées l’amenèrent à être réceptif à l’appel de la vie consacrée : « S’il lui était donné de survivre il ferait connaître la culture religieuse de la Russie et travaillerait à l’unité des chrétiens. »

Il rejoint la Compagnie de Jésus et fait ses études à Munich et à Rome. Ses supérieurs l’orientent vers l’apostolat russe pour lequel il est ordonné en rite byzantin. Au milieu d’un groupe de compagnons il travaille désormais pour l’union des Églises, spécialement le rapprochement avec l’orthodoxie russe.

Influencé par sa mère qui était peintre, il réveille l’intérêt de l’occident pour l’iconographie. Au début des années 60, le Père Sendler est enseignant au sein du Collège jésuite de Saint-Georges à Meudon pour l’immigration russe. Il y enseigne la peinture des icônes, d’abord aux mères des élèves, puis dans ce qui devint l’atelier de Meudon. Suivirent des ateliers en Savoie, à Milan, à Syracuse, à Jérusalem, à Buenos-Aires.

Dans son atelier actuel de Versailles, il donne de nombreux stages, des élèves de toutes confessions viennent du monde entier : de Chine, du Japon, de Pologne, d’Angleterre, des USA.

Ses fresques se trouvent dans des églises aux USA, en Allemagne, à Rome, en Sicile, à Paris, au Liban. Ses quatre livres sont des ouvrages de référence pour les iconographes.

Ouvrages du Père Egon Sendler

1. L’icône, image de l’Invisible, DDB 1981
2. Les icônes byzantines de la mère de Dieu, DDB 1992
3. Les mystères du Christ, Icônes de la liturgie, DDB 2001
4. Le secret de la ligne, Le dessin des icônes, Edition Istina 2009

Renseignements pratiques

GALERIE BANSARD
26, avenue de La Bourdonnais, Paris 7ème
Exposition du 12 janvier au 2 février 2012, ouverte tous les jours de 14h à 18h 30 :
Conférence à la galerie le 19 janvier 2012 à 19 h sur le thème : « L’Icône, patrimoine de tous les chrétiens »

Atelier Saint Georges
21, rue de l’Ermitage 78000 Versailles

Programme du XXIème dimanche après la Pentecôte – Icône de Notre Dame, joie des affligés – ton 4

Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 6 novembre 2011 du calendrier grégorien – 24 octobre 2011 du calendrier julien, tierce & sexte à 8h55, divine liturgie de saint Jean Chrysostome à 9h15.

Dimanche du ton IV de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour la fête de l’icône de Notre-Dame, Joie des affligés. Cette sainte icône, qui se trouvait à Moscou dans l’église paroissiale de la Transfiguration, fut glorifiée en 1688 à la suite de la guérison miraculeuse de la sœur du patriarche Joachim, Euphémie, qu’elle obtint le 24 octobre de cette année-là. Vers 1720, l’empereur Pierre Ier fit porter l’icône de Moscou à sa nouvelle capitale Saint-Pétersbourg, où elle fut vénérée dans la chapelle privée de la famille impériale. Une copie de l’icône accompagna Pierre Ier dans la guerre contre les Turcs. Il existe plusieurs modèles de cette icône dont le canon iconographique est assez tardif, puisque la première mention de cette icône remonte à 1688. La Mère de Dieu se tient debout, surmontée du Christ dans la gloire. A ses pieds de part et d’autre, accourent ceux qui prient et ceux qui viennent à elle pour être aidés et guéris. La Mère de Dieu peut être revêtue d’habits royaux et être couronnée. Si elle porte l’Enfant dans les bras, celui-ci est également couronné. Elle peut tenir dans les mains un phylactère déployé qui porte le message suivant : “O Fils très miséricordieux, tourne ton regard vers ta Mère et écoute la prière de tes serviteurs.” Les groupes de nécessiteux qui accourent vers la Mère de Dieu portent souvent des phylactères où figurent les suppliques suivantes : “Visite-nous et secoure-nous dans la vieillesse et l’infirmité, ô Souveraine !” ; “Aide ceux qui sont dans les tourments du froid et de la nudité” ; “Habille ceux qui sont nus” ; “Vierge, Mère de Dieu, espérance et consolation des malades” ; “Souveraine, guérison des malades et salut de tous” ; “Donne la nourriture aux affamés” ; “Voyage avec nous qui sommes en voyage” ; “Refuge sûr des navigateurs” ; “Souveraine consolation des pèlerins” ; “Regarde-nous avec Tes yeux miséricordieux, ô Souveraine, joie des affligés, avocate des délaissés” ; “Change notre affliction en joie, parce que nous sommes malheureux”.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 4 : Recevant de l’Ange la joyeuse nouvelle * de la Résurrection de leur Seigneur * et détournant l’ancestrale condamnation, * les saintes Femmes se firent gloire d’annoncer aux Apôtres : * le Christ a triomphé de la mort, * il est ressuscité, notre Dieu, * pour donner au monde la grâce du salut.
2. Tropaire de la Mère de Dieu, ton 4 : Auprès de la Mère de Dieu, * nous les pécheurs, accourrons humblement * et, pleins de repentir, devant elle nous prosternant, * crions-lui du fond de notre cœur : * Vierge de tendresse, viens à notre secours, * hâte-toi, car nous sommes perdus, * vois la multitude de nos péchés, * ne laisse pas sans aide tes serviteurs ; ** notre unique espérance repose en toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion du dimanche, ton 4 : Mon Sauveur & mon libérateur * a ressuscité tous les mortels, * les arrachant par sa force divine aux chaînes du tombeau ; * il a brisé les portes de l’Enfer * et en maître souverain il est ressuscité le troisième jour.
Prokimen
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion de la Mère de Dieu, ton 6 : Nous n’avons d’auxiliatrice que toi * ni d’autre espérance, ô Mère de Dieu : * tu viens à notre secours, * en toi repose notre espoir ; * et c’est en toi que nous pouvons nous glorifier : * nous qui sommes tes serviteurs, ** ne nous déçois pas.
Du dimanche, ton 4 :
℟. Que tes œuvres sont grandes, Seigneur ! Toutes, avec sagesse tu les fis (Psaume 103, 24).
℣. Bénis le Seigneur, mon âme ! Seigneur, mon Dieu, tu es si grand ! (Psaume 103, 1).
Autre prokimen de la Mère de Dieu, ton 3 :
℟. Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit est ravi de joie en Dieu mon Sauveur (Luc 1, 46).
Alleluia
Du dimanche, ton 4 :
℣. Va, chevauche pour la cause de la vérité, de la piété & de la justice (Psaume 44, 5).
℣. Tu aimes la justice, tu hais l’impiété (Psaume 44, 8).
Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
De la Mère de Dieu : Je prendrai la coupe du salut et j’invoquerai le nom du Seigneur (Psaume 115, 13). Alleluia, alleluia, alleluia.

Programme du XIXème dimanche après la Pentecôte – Pères du concile de Nicée II – ton 2

Pères du Concile de Nicée II de l'an 787Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 23 octobre 2011 du calendrier grégorien – 10 octobre du calendrier julien, divine liturgie de 9h15.

Dimanche du ton II de l’Octoèque. Nous fêtons aussi en ce jour les saints Pères du septième concile œcuménique, second de Nicée, tenu en 787, réuni par l’impératrice Irène en présence des légats du pape Adrien pour régler la crise iconoclaste. Les Pères de Nicée demandent la restauration des images du Christ, de la Vierge et des saints qui aident la prière et permettent de communiquer avec le divin. L’image n’est pas le modèle qui y est figuré, mais la vénération rendue à l’image renvoie au modèle.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es descendu vers la mort, immortelle Vie, * l’Enfer fut renversé par la splendeur de ta divinité * et, lorsque tu ressuscitas les morts * qui gisaient au fond du tombeau, * tous les Anges dans les cieux se mirent à chanter : * Gloire à toi, Source de vie, ô Christ notre Dieu.
2. Tropaire des saints Pères de Nicée, ton 8 : Sois glorifié par-dessus tout, ô Christ notre Dieu * qui sur terre as établi nos Pères saints comme des flambeaux * et grace à eux nous as tous conduits vers la vraie foi: * Dieu de miséricorde, Seigneur, gloire à toi.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
4. Kondakion des saints Pères, ton 8 : Le Fils qui s’est levé du Père comme un soleil * en deux natures est né d’une femme ineffablement ; * l’ayant connu, nous ne pouvons renier l’empreinte de ses traits, * mais la reproduisons pour la vénérer fidèlement; * c’est pourquoi l’Eglise, conservant la vraie foi, * baise l’icône du Christ incarné.
5. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
6. Kondakion du dimanche, ton 2 : Lorsque tu es ressuscité du tombeau, Sauveur tout-puissant, * l’Enfer à la vue de ce miracle fut saisi de frayeur ; * les morts se sont levés et, te voyant, la création partage ta joie, * Adam s’unit à l’allégresse ; * et le monde, ô mon Sauveur, te chante pour toujours.
Prokimen
Du dimanche, ton 2 :
℟. Ma force & mon chant, c’est le Seigneur ; il fut pour moi le salut (Psaume 117, 14).
℣. Il m’a châtié et châtié, le Seigneur, mais à la mort il ne m’a point livré (Psaume 117, 18).
Des saints Pères, ton 4 :
℟. Béni sois-tu, Seigneur, Dieu de nos pères, & vénérable, & que ton Nom soit glorifié éternellement (Daniel, 3, 26).
Alleluia
Du dimanche, ton 2 :
℣. Qu’il te réponde, le Seigneur, au jour d’angoisse, qu’il te protège, le nom du Dieu de Jacob ! (Psaume 19, 1).
℣. Seigneur, sauve le roi, & exauce-nous au jour où nous t’invoquons (Psaume 19, 10).
Des saints Pères, ton 1 :
℣. O Dieu, nous avons ouï de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l’œuvre que tu fis de leur jours, aux jours d’autrefois (Psaume 43, 2).
Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Des saints Pères : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange. (Psaume 32, 1) Alleluia, alleluia, alleluia.

Programme du Ier dimanche de Carême – Triomphe de l’Orthodoxie (restauration des saintes Images) – ton 1

Triomphe de l'Orthodoxie - rétablissement du culte des Images par l'impératrice ThéodoraParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 13 mars 2011 du calendrier grégorien – 28 février 2011 du calendrier julien, divine liturgie de saint Basile le Grand de 9h15.

Dimanche du ton I de l’Octoèque. En ce jour premier dimanche de Carême, le rit byzantin célèbre le Triomphe de l’Orthodoxie, c’est-à-dire le rétablissement de la vénération des icônes au sein de l’Église et la fin de l’hérésie iconoclaste. Cette fête fut instituée en 843. En dépit du septième concile œcuménique de Nicée II de 787, les empereurs iconoclastes avaient persisté à persécuter les défenseurs des saintes icônes. A la suite d’une vision de la Vierge qu’eut l’impératrice Théodora, l’empereur Théophile se repentit de sa politique iconoclaste, marquant le triomphe définitif des fidèles sur les hérétiques. Le refus de l’icône par les iconoclastes n’était pas une hérésie anodine puisqu’elle équivalait de fait à un refus de l’Incarnation.

L’instauration de cette fête au début du Carême n’est pas sans rapport avec celui-ci. “Le Christ est l’icône du Dieu invisible, le Premier Né de la création” (Colossiens, 1,15). La sainteté consiste bien à restaurer l’image de Dieu en nous, telle qu’elle était au commencement avant qu’elle ne soit altérée par la Chute, comme l’exprime parfaitement & de façon admirable le kondakion de ce dimanche. Cette fête rappelle par ailleurs que le jeûne est aussi une ascèse du regard, de la manière dont nous regardons le monde, et que la contemplation des saintes images y contribue.

Les dimanches de Carême, c’est la liturgie de saint Basile le Grand qui est utilisée, en place de celle de saint Jean Chrysostome.

A la petite entrée :
1. Tropaire du dimanche, ton 1 : Malgré les scellés posés sur le tombeau * et les soldats gardant ton corps immaculé, * tu es ressuscité le troisième jour, * donnant la vie au monde, Dieu sauveur, * et du haut des cieux les Anges te chantèrent comme à la Source de la vie : * « Gloire à ta Résurrection, ô Christ, * gloire à ta royauté, * gloire à ton œuvre de salut, Seigneur ami des hommes.
2. Tropaire du triomphe de l’Orthodoxie, ton 2 : Nous vénérons ton icône très pure, toi qui es bon, * en implorant le pardon de nos fautes, ô Christ Dieu ; * car Tu as bien voulu dans ta chair monter sur la croix, * pour délivrer de l’esclavage de l’Ennemi ceux que Tu as créés. * Aussi, en te rendant grâce, te clamons-nous : ** Tu as tout empli de joie, ô notre Sauveur, toi qui es venu pour sauver le monde.
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion du Triode, ton 2 : Le Verbe incirconscriptible du Père, * s’est circonscrit en s’incarnant de toi, ô Mère de Dieu, * et, restaurant sous sa forme ancienne l’image souillée, * Il l’a unie à la divine beauté. ** Mais confessant le salut, nous le représentons en actes et en paroles.
Prokimen
1. Du Triode, ton 4 :
℟. Béni es-tu, Seigneur, Dieu de nos Pères, * & ton nom est loué & exalté dans tous les siècles.
℣. Car tu es juste en tout ce que tu as fait pour nous, toutes tes œuvres sont vérité.
Alleluia
Du Triode, ton 8 :
℣. Moïse & Aaron, parmi ses prêtres, & Samuel, invoquant son nom,
℣. En appelaient au Seigneur, & Dieu les exauçait.
Mégalinaire de la liturgie de saint Basile le Grand :
En toi se réjouissent, * ô Pleine de grâce, * toute la création, * la hiérarchie des anges * et la race des hommes. * Ô Temple sanctifié, * ô Jardin spirituel, * ô Gloire virginale, * c’est en toi que Dieu s’est incarné, * en toi qu’est devenu petit enfant * Celui qui est notre Dieu avant tous les siècles. * De ton sein il a fait un trône, * il l’a rendu plus vaste que les cieux. * Ô Pleine de grâce, * toute la création se réjouit en toi, ** gloire à toi.
Verset de communion
Du dimanche : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. (Psaume 148, 1).
Du triomphe de l’Orthodoxie : Réjouissez-vous, justes, dans le Seigneur ; aux cœurs droits convient la louange (Psaume 32, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.