Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Noël russe : grandes complies & matines – liturgie de saint Basile le Grand

Nativite de Notre Seigneur & Sauveur Jésus-ChristParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le samedi 6 janvier 2024 du calendrier grégorien – 24 décembre 2023 du calendrier julien, grandes complies et matines de Noël à 18h – le dimanche 7 janvier 2024 du calendrier grégorien – 25 décembre 2023 du calendrier julien, heures de tierce et de sexte puis divine liturgie de saint Basile le Grand à 10h15.

L’Eglise catholique russe suit le calendrier julien et non le calendrier grégorien. Le décalage entre les deux calendriers étant actuellement de 13 jours, Noël – le 25 décembre julien – tombe le 7 janvier grégorien. Le 6 janvier, la célébration de la fête de la Nativité s’ouvre par l’office des grandes complies, suivi de celui des matines de Noël, ces deux offices constituant la vigile nocturne de cette grande fête.

Tropaire apolytikion, ton 4
Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

Kondakion (de saint Romanos le Mélode), ton 3
La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

Aux matines

Canon des matines de Noël, de saint Côme de Maïouma

Télécharger le livret des choristes pour les grandes complies et les matines de Noël.

A la divine liturgie de saint Basile le Grand

Les psaumes des typiques ainsi que les Béatitudes, au début de la liturgie, sont remplacées par les trois antiennes suivantes :

Première antienne, ton 2 – Psaume 110, 1-3
℣. Je Te confesserai de tout mon cœur Seigneur, * je raconterai toutes Tes merveilles.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Dans la société des justes, et dans l’assemblée * grandes sont les œuvres du Seigneur.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Elles sont proportionnées * à toutes ses volontés.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Tout ce qu’il a fait publie sa gloire, et annonce sa grandeur : * sa justice demeure éternellement.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.

Seconde antienne, ton 2 – Psaume 111, 1-4
℣. Heureux l’homme qui craint le Seigneur, * et qui a une grande affection pour ses commandements.
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Sa race sera puissante sur la terre : * la postérité des justes sera bénie.
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. La gloire et les richesses sont dans sa maison ; * et sa justice demeure éternellement.
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Une lumière s’est levée dans les ténèbres pour les justes : * elle est miséricorde, tendresse et justice.
℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
Fils unique & Verbe de Dieu, qui es immortel & qui, pour notre salut, as voulu t’incarner de la sainte Mère de Dieu & toujours Vierge Marie, qui, sans changer, t’es fait homme, as été crucifié, Christ-Dieu, et par ta mort as vaincu la mort, l’un de la sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, sauve-nous.

Troisième antienne, ton 4 – Psaume 109, 1-3
℣. Le Seigneur a dit à mon Seigneur : * siège à ma droite.
℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
℣. Jusqu’à ce que je réduise tes ennemis * à te servir de marchepied.
℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
℣. Le Seigneur fera sortir de Sion le sceptre de ta puissance : * règne au milieu de tes ennemis.
℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
℣. Le pouvoir est avec toi au jour de votre puissance, * dans la splendeur des saints.
℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

A la petite entrée :
1. Isodikon de la fête : De mon sein je t’ai engendré avant l’étoile du matin. Le Seigneur l’a juré et Il ne s’en repentira pas : Tu es prêtre pour les siècles selon l’ordre de Melchisédech (Psaume 109, 3-4).
2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
4. Kondakion de la fête (de saint Romanos le Mélode, diacre du monastère des Blachernes à Constantinople au VIème siècle), ton 3 : La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

A la place du Trisaghion :
℟. Vous tous qui avez été baptisés en Christ, * vous avez revêtu le Christ. * Alléluia. (3 fois)

Prokimen
De la fête, ton 8 :
℟. Que toute la terre t’adore et te chante, / qu’elle chante ton Nom, ô Très-Haut (Psaume 65, 4).
℣. Acclamez le Seigneur, toute la terre, chantez son Nom, célébrez sa gloire par la louange. (Psaume 65, 2).

Epître
De la fête : Galates (§ 209) IV, 4–7.
Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, formé d’une femme, et assujetti a la loi, pour racheter ceux qui étaient sous la loi, et pour nous rendre enfants adoptifs.

Alleluia
De la fête, ton 1 :
℣. Les cieux racontent la gloire de Dieu, le firmament annonce l’œuvre de ses mains (Psaume 18, 2).
℣. Le jour au jour en proclame le récit ; la nuit à la nuit en annonce la connaissance (Psaume 18, 3).

Evangile
De la fête : Matthieu (§ 3) II, 1–12.
Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
Mégalynaire : Magnifie, * mon âme, * celle qui est plus vénérable et plus glorieuse * que les armées d’en-haut, * la Vierge Très-Pure, ** Mère de Dieu.
Hirmos : Je vois un mystère étonnant, * qui dépasse l’entendement, * une grotte est devenue le ciel ; * la Vierge est devenue le trône des Chérubins ; * une crèche est devenue le lieu où repose * Celui que rien ne peut contenir, * le Christ-Dieu, ** chantons-le, & magnifions-le !

Verset de communion
De la fête : Le Seigneur a envoyé la délivrance à Son peuple (Psaume 110, 9). Alleluia, alleluia, alleluia.
Concert : Catavasies de la Nativité.

Télécharger le livret de la vigile de Noël.
Télécharger le livret des choristes pour cette fête.

Programme de la fête de Noël

Saint-Eugène, le dimanche 24 décembre 2023, 1ères vêpres de Noël à 16h30, matines de Noël à 21h45, suivies d’une veillée de cantiques (vers 23h30), puis procession à la crèche & messe solennelle de minuit.

Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd’hui : réjouissons-nous. Il ne peut y avoir de tristesse au jour où naît la vie, qui, dissipant la crainte de la mort, répand en nos âmes la joie, par la promesse de l’éternité. Il n’y a personne qui n’ait sa part de cette allégresse. Tous ont un même motif de se réjouir, car notre Seigneur, destructeur du péché et de la mort, nous trouvant tous assujettis au péché, est venu pour nous affranchir tous. Qu’il tressaille, celui qui est saint : car la palme approche pour lui. Que le pécheur se réjouisse : voici qu’on l’invite au pardon. Que le Gentil prenne courage : car il est convié à la vie. En effet, le Fils de Dieu, dans la plénitude des temps fixée par les impénétrables profondeurs du conseil divin, a pris la nature humaine, pour la réconcilier avec son auteur, afin que l’inventeur de la mort, le diable, fût vaincu par où il avait triomphé.
Sermon de saint Léon, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

C’est pourquoi, mes bien-aimés, rendons grâces à Dieu le Père, par son Fils, dans le Saint-Esprit : de ce que, “nous ayant aimés dans son infinie charité, il a eu pitié de nous, et comme nous étions morts par les péchés, il nous a vivifiés tous en Jésus-Christ”, afin que nous fussions en lui une nouvelle créature et un ouvrage nouveau. “Dépouillons donc le vieil homme avec ses œuvres” ; et, admis à participer à la naissance du Christ, renonçons aux œuvres de la chair. Reconnais, ô Chrétien, ta dignité, et, “devenu participant de la nature divine”, garde-toi de retomber, par une conduite indigne de cette grandeur, dans ta bassesse première. Souviens-toi de quel chef et de quel corps tu es membre. N’oublie jamais, “qu’arraché à la puissance des ténèbres”, tu as été transporté à la lumière et au royaume de Dieu.
Sermon de saint Léon, pape, VIème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

Ières vêpres de Noël. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le vieux noël français “A la venue de Noël”
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus – VIIème ton
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton (“Moderne”)
  • Chant final, de Noël : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles

Matines de Noël

  • Chant des répons en polyphonie sur un ton parisien
  • Ière leçon : Isaïe IX, 1-6 : Car un petit enfant nous est né, et un fils nous a été donné ; l’empire repose sur ses épaules et il sera appelé Admirable, Conseiller, Dieu, Fort, Père du siècle futur, Prince de la paix.
  • IInde leçon : Isaïe XL, 1-8 : Et la gloire du Seigneur sera révélée, et toute chair verra en même temps que la bouche du Seigneur a parlé.
  • IIIème leçon : Isaïe XLII, 1-6 : A cause de cela, mon peuple connaîtra mon nom en ce jour-là : que moi-même qui parlais autrefois, me voici présent.
  • Chant de l’évangile de la généalogie du Christ selon Matthieu (Tradition parisienne)

Veillée de cantiques

Noëls traditionnels de France

A minuit – procession à la Crèche

  • Quatrième noël : Minuit chrétien – Texte de Placide Cappeau (1808 † 1877), musique d’Adolphe Adam (1803 † 1856)
  • Cinquième noël & Procession vers l’autel : Les Anges dans nos campagnes – noël du Lanquedoc du XIXème siècle

Messe solennelle de minuit

  • Introït – Dominus dixit ad me (ton ii.)
  • Kyriale VIII – De Angelis
  • Epître : Tite II, 11-15 : Car la grâce de Dieu, notre Sauveur, a paru à tous les hommes.
  • Graduel – Tecum principium (ton ii.)
  • Alléluia – Dominus dixit ad me (ton viii.)
  • Evangile : Luc II, 1-14 : Et elle enfanta son Fils premier-né ; et l’ayant emmaillotté, elle le coucha dans une crèche ; parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie.
  • Credo III
  • Offertoire – Lætentur cœli (ton iv.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
  • A l’élévation : O salutaris sur le vieux noël “A la venue de Noël” – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
  • Communion – In splendoribus sanctorum (ton vi.)
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Il est né le divin enfant – noël du XIXème siècle, sur une sonnerie du XVIIIème siècle – harmonisation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris
  • Messe solennelle du jour de Noël :

    IIndes vêpres de Noël. Au salut du Très-Saint Sacrement :

    • Motet d’exposition : O Salutaris Hostia – sur le vieux noël français “A la venue de Noël”
    • A la Bienheureuse Vierge Marie : Alma Redemptoris Mater – Vème ton
    • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Petrus – VIIème ton
    • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo – Vème ton (“Moderne”)
    • Chant final, de Noël : Puer natus in Bethleem – Ier ton – rythme des XIIIème & XIVème siècles

    Télécharger le livret des Ières vêpres de Noël & du salut au format PDF.
    Télécharger le livret des matines de Noël au format PDF.
    Télécharger le livret des matines de Noël pour les chantres, avec les leçons notées, au format PDF.
    Télécharger le livret de la veillée de cantiques et de la Messe de Minuit au format PDF.
    Télécharger le livret de la messe du jour de Noël au format PDF.
    Télécharger le livret des IIndes vêpres de Noël & du salut au format PDF.

    Programme du XXVIème dimanche après la Pentecôte – avant-fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu – saint Grégoire le Décapolite – ton 1

    Présentation au Temple de la Sainte ViergeParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 3 décembre 2023 du calendrier grégorien – 20 novembre 2023 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

    Dimanche du ton I de l’Octoèque. Ce dimanche coïncide avec l’avant-fête de la Présentation (ou Entrée) de la Très-Sainte Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La divine liturgie de cette grande fête sera célébrée lundi 4 décembre grégorien (/21 novembre julien) à 12h à la paroisse de la Très-Sainte-Trinité.

    La fête de l’Entrée au Temple de la Mère de Dieu célébrée le 21 novembre (4 décembre grégorien) constitue l’une des 12 grandes fêtes de l’année liturgique byzantine (la 2nde dans l’ordre du calendrier des 5 grandes fêtes dédiées à la Sainte Vierge). Elle est précédée dans le rit byzantin d’un jour d’avant-fête le 20 novembre et suivie de 4 jours d’après-fête qui se clôturent le 25 novembre.

    *

    Saint Grégoire le Décapolite - miniature du XI-XIIe siècle - Mont-Athos
    Saint Grégoire le Décapolite – miniature du XI-XIIe siècle – Mont-Athos.
    Nous fêtons aussi en ce jour notre vénérable Père saint Grégoire le Décapolite.

    Saint Grégoire vit le jour à la fin du VIIIème siècle dans une des villes de la Décapole d’Isaurie, appelée Irénopolis. Il était apparenté au patriarche de Constantinople Euthyme (qui siégea de 907 à 912). Grâce à es parents Serge & Marie, le jeune garçon reçut une éducation élémentaire mais, dès l’âge de huit ans, il manifesta nettement sa préférence pour l’étude des saintes Ecritures et la fréquentation des offices.

    Parvenu adulte, ses parents cherchèrent à le marier, mais Grégoire s’enfuit de la maison familiale et se rendit dans un monastère à la tête duquel se trouvait l’évêque d’Irénopolis exilé à cause de la persécution iconoclaste. Quelques années passèrent et, après la mort de son père, sa mère finit par le retrouver. Elle ne s’opposa pas à sa vocation, toutefois elle lui demanda de rejoindre son frère, qui était moine dans un monastère voisin. Grégoire obéit, mais il ne put rester dans cet établissement, car l’higoumène était hérétique iconoclaste. Il se rendit alors dans un autre monastère, dirigé par son oncle maternel Syméon. Au bout de 14 ans de vie cénobitique, il obtint de son supérieur l’autorisation de se retirer dans une grotte des environs pour s’y consacrer à la vie érémitique. Là il subit les assauts des tentations des démons, mais y reçut également des extases consolantes.

    Il reçoit le commandement divin de quitter sa sainte solitude pour devenir pèlerin et prêcher la foi véritable & la vénération des saintes icônes, alors que l’Empire était ravagé par le second iconoclasme, pourtant déjà condamné par le second Concile œcuménique de Nicée tenu l’an 787. Commence alors une longue série de pérégrinations

    Saint Grégoire le Décapolite - icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
    Saint Grégoire le Décapolite – icône russe XVIIème-XVIIIème siècle.
    Grégoire se rendit d’abord à Éphèse, où il passa l’hiver dans un monastère. Le printemps venu, il embarqua sur un bateau en partance pour Constantinople, où il voulait se rendre car la capitale impériale était le foyer principal de l’iconoclasme politique. Mais il ne put atteindre que l’île de Proconnèse, dans l’archipel des Princes. Ne pouvant entrer dans la capitale par suite des édits impériaux chassant les moines orthodoxes, le saint partit pour la ville d’Énos en Thrace et de là parvint à Thessalonique, après avoir échappé à une bande de brigands slaves à proximité de Christoupolis (l’actuelle Kavala). Se joignant à un moine qui était en partance pour Rome, il parvint à Corinthe par voie de terre. De là, il s’embarqua pour l’Italie et atteignit Reggio de Calabre puis Rome. Cependant, après avoir chassé un démon d’un possédé, il fut sollicité par la foule qui le vénérait comme un saint. Il s’enfuit alors à Syracuse, où il établit sa retraite dans une tour abandonnée près du port. Là, il convertit même une prostituée qui exerçait sa triste profession à proximité, et la convainquit de devenir moniale et de transformer sa maison de débauche en monastère. Il prit une nouvelle fois la route de l’exil volontaire pour fuir la gloire des hommes, mais ne put cependant rester à Otrante où il s’était arrêté, car l’évêque y était gagné à l’hérésie, aussi s’embarqua-t-il pour Thessalonique. Il s’installa dans l’église abandonnée de Saint-Mennas. C’est alors que saint Joseph l’Hymnographe devint son disciple. D’autres disciples vinrent se joindre à eux, et cette communauté devint un centre de rayonnement de la vraie foi et de la grâce de Dieu, par le grand nombre de miracles que saint Grégoire y accomplissait, grâce au don de clairvoyance que Dieu lui avait accordé, gagnant son surnom de νέος θαυματουργός (Le Nouveau Thaumaturge). On possède de cette époque un sermon qu’il prononça concernant la conversion d’un musulman au christianisme.

    Saint Grégoire le Décapolite - ménologue de Basile II
    Saint Grégoire le Décapolite – ménologue de Basile II.
    Vers la fin de sa vie, il fut atteint gravement de maladies mais put enfin se rendre à Constantinople et séjourner quelque temps au sein de la fameuse communauté monastique du Mont Olympe de Bithynie, ce haut lieu de la vie monastique et de la défense de l’Orthodoxie. De retour à Byzance, il s’installa avec Joseph dans l’église de Saint-Antipas, située près de Saint-Mocios, et rendit visite dans sa prison à saint Syméon, son père spirituel, qui avait subi de nombreuses persécutions pour la défense des saintes icônes. Tourmenté encore pendant une année par la maladie, saint Grégoire prédit, douze jours à l’avance, le moment de son trépas. Il s’endormit dans la paix le 20 novembre 842, quelques mois avant le rétablissement définitif de la vénération des saintes icônes et le triomphe de l’Orthodoxie.

    Vers 850, son disciple saint Joseph l’Hymnographe transféra ses reliques dans le monastère qu’il fondait près de l’église des Saints-Apôtres, monastère qu’il dédia à saint Barthélémy et à saint Grégoire le Décapolite. Il composa aussi le canon de matines en son honneur.

    Après la conquête de Constantinople par les Turcs en 1453, les reliques de saint Grégoire le Décapolite furent transportées en Valachie. En 1498, le boyard Barbu Craiovescu les racheta pour une somme considérable, afin de les placer dans l’église principale du monastère de Bistritsa qu’il fonda près de la ville de Râmnicu Vâlcea, dans la province d’Olténie, où elles sont restées jusqu’à nos jours.

    A matines

    Versets du matin, ton 1
    1. Tropaire du dimanche, ton 1 : La pierre scellée par les Juifs, * et ton corps très pur gardé par les soldats, * Tu ressuscites le troisième jour, ô Sauveur, * donnant la vie au monde. * C’est pourquoi les vertus célestes te crient, ô Donateur de vie : * “Gloire à ta résurrection, Christ, * Gloire à ton royaume ! ** Gloire à ton économie, seul Ami de l’Homme !”
    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    3. Tropaire du Vénérable Père Grégoire, ton 3 : Tu fus un modèle d’abstinence, * illuminant tout avec l’Esprit divin, * tu as achevé la course de la foi orthodoxe, * ayant illuminé le monde par ton enseignement, * et dénoncé les pensées des hérétiques ; * Vénérable Père Grégoire, ** prie le Christ-Dieu, afin qu’il nous accorde la grande miséricorde.
    4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    5. Tropaire de l’avant-fête, ton 4 : Anne annonce maintenant la joie à tous, * en portant le fruit qui dissipe toute tristesse, celle qui seule fut toujours Vierge. * En accomplissement de son vœu, * elle présente aujourd’hui dans la joie au Temple du Seigneur ** celle qui est le véritable temple de Dieu le Verbe et la Mère très pure.

    Tropaires de la Résurrection, ton 5

    Hypakoï du dimanche, ton 1
    Par son repentir le larron a ravi le paradis, * et par leurs lamentations les femmes myrrhophores ont annoncé la joie, * car Tu es ressuscité, Christ Dieu, ** en accordant au monde la grande miséricorde.

    Anavathmi, ton 1

    Prokimen
    Du dimanche, ton 1 :
    ℟. Maintenant Je ressuscite, dit le Seigneur, * Je serai leur salut, Je le resterai fidèlement (Psaume 11, 6).
    ℣. Loue le Seigneur, ô mon âme ! * Je louerai le Seigneur toute ma vie, je chanterai mon Dieu tant que je serai. (Psaume 11, 7).

    Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6

    Canon

    Canon du dimanche, ton 1 (hirmi et 3 tropaires), de la Mère de Dieu, ton 1 (2 tropaires) de l’Avant-fête (4 tropaires), œuvre de saint Joseph l’Hymnographe (816 † 886) & du Vénérable Père Grégoire (4 tropaires), aussi de Joseph l’Hymnographe.

    Après la 3ème ode : Kondakion de l’avant-fête, ton 4 : Aujourd’hui l’univers entier, plein d’allégresse * en l’heureuse fête de la Mère de Dieu, s’écrie : ** Voici le tabernacle céleste.
    Kondakion du vénérable Père Grégoire, ton 3 : L’Église te reconnaît comme un rayon de soleil, * rayonnant des beautés des vertus et des rais de guérisons, * illuminant tout, ô favori du Christ ; * Par conséquent, nous célébrons ta mémoire honorable et nous honorons tes luttes, ** Père béni entre tous, sage Grégoire.

    Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 1 : Ressuscité du tombeau dans la gloire divine, * tu as ressuscité le monde avec toi ; * la nature humaine te chante comme Dieu, * la mort s’évanouit, * Adam jubile, Seigneur, * & Eve, désormais libérée de ses liens, * proclame dans l’allégresse : ** O Christ, c’est toi qui accordes à tous la résurrection.

    A la 9ème ode : chant du Magnificat.

    Exapostilaires
    Saint est le Seigneur notre Dieu, ton 1

    Les Laudes, ton 1

    Grande doxologie
    Tropaire du dimanche (impair)

    Conclusion des matines

    Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

    Programme du XXVème dimanche après la Pentecôte – saint Jean Chrysostome – ton 8

    Paroisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le dimanche 26 décembre 2023 du calendrier grégorien – 13 novembre 2023 du calendrier julien, office de matines de la Résurrection à 9h.

    Le curé de la paroisse russe étant malade (merci pour vos prières pour lui), il n’y aura pas de divine liturgie ce dimanche, mais l’office de matines sera chanté par le chœur à 9h.

    Dimanche du ton VIII de l’Octoèque. En ce jour se célèbre aussi la fête de notre Père parmi les Saints, Sa Sainteté Jean Chrysostome (“Bouche d’or”), archevêque de Constantinople.

    Saint Jean Chrysostome naquit à Antioche, sur les bords de l’Oronte vers l’an 349. Sa mère Anthousa, femme très remarquable et veuve à vingt ans, n’épargna rien pour lui donner une brillante éducation (il aurait été élève du célèbre rhéteur païen Libanios). Après une jeunesse désordonnée, il est conquis à la perfection de l’Évangile par saint Mélèce Ier, patriarche d’Antioche, des mains duquel il reçoit le saint baptême à 18 ans. Il suit les cours de théologie que Diodore de Tarse dispense dans la célébre Ecole d’Antioche, et reçoit les ordres mineurs dans le clergé d’Antioche puis renonce complètement aux vanités du siècle, s’installe en ermite aux portes d’Antioche, et se consacre à la théologie. Il ne paraît qu’avec une tunique pauvre. La prière, la méditation, l’étude de l’Écriture Sainte, partagent son temps : il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu’il accorde à son corps, après de longues veilles. Durant l’hiver 380–381, il est ordonné diacre par saint Mélèce, puis devient prêtre quelques années plus tard. Il devient alors prédicateur et directeur spirituel. Il poursuit son travail d’écriture, et rédige de nombreux traités. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt par milliers à ses prédications. Il devient l’œil, le bras, la bouche de son évêque.

    En 397, après le décès de Nectaire, archevêque de Constantinople, & au terme d’une bataille de succession acharnée, l’empereur Arcadius choisit Jean dont la réputation s’est considérablement répandue en dehors d’Antioche. Il est sacré archevêque de la Nouvelle Rome le 13 novembre 397, et c’est cette date qui est l’origine de la fête de ce jour. Son zèle, comme l’indépendance de son langage face aux puissants ne furent égalés que par sa charité. Son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire, ce qui lui valut son surnom de Chrysostome (“Bouche d’or”). Il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude d’hérétiques et de païens. Il est vrai l’éloquence de l’orateur n’était pas de façade, mais révélait un homme de prière, un père, un apôtre et un saint.

    S’il jouit au départ de la faveur du couple impérial, saint Jean Chrysostome n’hésite pas à comparer dans un sermon fameux l’impératrice Eudoxie, qui s’était accaparé l’héritage de deux veuves, à l’infâme reine Jezabel de l’Ancien Testament, s’en faisant une ennemie. A la demande de l’empereur Arcadius, Chrysostome doit trancher un conflit entre le patriarche d’Alexandrie Théophile et des moines égyptiens, mais Théophile prend les devant et réunit le concile du Chêne (403) dans la banlieue de Chalcédoine où 36 évêques (dont 29 Egyptiens) déposent l’archevêque de Constantinople. L’empereur – encouragé par l’impératrice – applique cette décision et condamne saint Jean à l’exil. Mais le pouvoir impérial dut le rappeler aussitôt pour apaiser le peuple indigné, mais également parce que l’impératrice, qui avait fait une fausse couche, y avait vu un signe de la condamnation de son péché. Cependant, la tension avec la cour impériale reprend très vite et Chrysostome attaque à nouveau ouvertement l’impératrice Eudoxie, la comparant cette fois à Hérodiade demandant à Hérode la tête de Jean sur un plateau. L’archevêque est déposé et sans attendre la réponse à son appel au pape Innocent 1er, il est exilé par un édit impérial. En quittant Constantinople (404), il fit porter à l’impératrice ce message : “Chrysostome ne craint qu’une chose : ce n’est ni l’exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c’est le péché”. Il est exilé d’abord sur les confins arméniens de l’Empire, puis après diverses pérégrinations, il s’affaisse épuisé en chemin, près de Comana du Pont (sur la Mer Noire), et meurt le 14 septembre 407 en disant : “Gloire à Dieu pour tout”.

    L’Église romaine est toujours restée fidèle à l’archevêque Jean : Le pape Innocent Ier condamna le concile du Chêne qui l’avait déposé, et ne reconnut que Jean comme seul évêque légitime de Constantinople, refusant de traiter avec les successeurs que le pouvoir impérial avait installés à sa place ; le Pape lui écrivit également dans son exil pour le consoler.

    En janvier 438, Théodose II fait rapatrier triomphalement les restes de Saint Jean à Constantinople, qui sont déposés dans l’église des Saints Apôtres. La translation de ces reliques est fêtée le 27 janvier. La majeure partie de ses reliques furent emportées en 1204 à Rome où elles sont vénérées dans la basilique Saint-Pierre du Vatican. Une portion notable de ces reliques a été offerte le 27 novembre 2004 au patriarche de Constantinople par le pape saint Jean Paul II. Ces reliques sont désormais dans la cathédrale patriarcale Saint-Georges de Constantinople, au Phanar.

    Dans le rit byzantin, la fête de saint Jean Chrysostome est fixée au 13 novembre, anniversaire de son sacre comme archevêque de Constantinople, la date de sa naissance au ciel le 14 septembre étant prise par la célébration de la grande fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.

    Il a organisé la liturgie de son Eglise. La liturgie de saint Jean Chrysostome est la liturgie ordinaire du rit byzantin.

    Saint Jean Chrysostome sur la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie :

    Combien disent : je voudrais voir Sa figure, Ses traits, Sa beauté moins que Ses vêtements… Mais, dans l’Eucharistie, c’est Lui-même que vous voyez, Lui-même que vous touchez, lui-même que vous mangez. Pensez-y et adorez, car c’est le même qui est aux Cieux et que les anges adorent !

    Saint Jean Chrysostome sur la liturgie :

    Que personne donc ne prenne part à ces hymnes sacrées et mystiques avec une ferveur relâchée ; que personne à ce moment-là ne garde ses pensées tournées vers la vie matérielle, mais que chacun, bannissant de son esprit toute idée terrestre et se transportant tout entier dans le Ciel, comme s’il s’y trouvait volant à côté du trône de gloire en compagnie des Séraphins, adresse ainsi l’hymne très sainte au Dieu de gloire en de magnificence. Voilà pourquoi on nous exhorte à nous tenir comme il convient à l’homme en présence de Dieu, avec terreur et tremblement, avec une âme vigilante et attentive. (Sur l’incompréhensibilité de Dieu, homélie 4)

    A matines

    Versets du matin, ton 8
    1. Tropaire du dimanche, ton 8 : Du ciel tu descendis, ô Dieu de miséricorde, * trois jours dans le tombeau tu souffris de demeurer * pour nous délivrer de nos péchés ; ** notre Vie & notre Résurrection, Seigneur, gloire à toi.
    2. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    3. Tropaire de Sa Sainteté, ton 8 : Comme l’éclat du feu, la grâce a jailli de tes lèvres * pour illuminer l’univers ; * tu as découvert au monde les trésors du détachement des biens, * tu lui as montré la grandeur de l’humilité, * ainsi toi qui nous instruits de tes paroles, ô Père Jean Chrysostome, ** prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.
    4. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    5. Théotokion de l’octoèque, ton 8 : Toi qui pour nous es né d’une vierge et as enduré la Croix, ô Très-Bon, * qui par la mort as dépouillé la mort, * et, en tant que Dieu, as manifesté la Résurrection, * ne dédaigne pas ceux que Tu as créés de ta main, * montre ton amour pour les hommes, ô Miséricordieux. * Accueille l’intercession de celle qui t’a enfanté, la Mère de Dieu, ** et sauve un peuple désespéré, ô notre Sauveur.

    Après le Polyeleos
    Mégalinaire de Sa Sainteté : Nous te magnifions, * nous te magnifions, * Sainteté Père Jean, * et nous vénérons ta sainte mémoire, * car tu intercèdes pour nous ** auprès du Christ notre Dieu.

    Tropaires de la Résurrection, ton 5

    Hypakoï du dimanche, ton 8
    Ayant devancé l’aurore, Marie & ses compagnes, * et ayant trouvé la pierre du tombeau roulée de côté, * entendirent la voix de l’Ange : Celui qui est dans la lumière éternelle, * pourquoi le cherchez-vous parmi les morts, comme un homme ? * Voyez les linges, courez, et proclamez au monde, * que le Seigneur est ressuscité après avoir mis à mort la mort, ** car il est le Fils de Dieu qui sauve le genre humain.

    Cathismes de Sa Sainteté
    Cathisme I, ton 8 : Ayant appris la sagesse qui vient d’en haut et reçu de Dieu la grâce du parler, * tu resplendis pour tous comme l’or en la fournaise ; * tu prêchas l’unité de la sainte Trinité, * et les flèches de tes paroles transpercèrent le vice de la cupidité ; * aussi, dans ton zèle, tu repris l’impératrice pour ce motif et par injustice fus éloigné de ton troupeau ; * bienheureux Jean Chrysostome, intercède auprès du Christ notre Dieu, ** pour qu’il accorde la rémission de leurs péchés à ceux qui fêtent de tout cœur ta sainte mémoire.
    Vois, ô Vierge, mon âme affligée prise dans la tempête des tentations de cette vie, * qui n’ayant pas de guide, est submergée par le fardeau des péchés * et risque de sombrer jusqu’au fond des enfers ; * hâte-toi, ô Mère de Dieu, par ta miséricordieuse intercession * de lui procurer l’apaisement et de la sauver des dangers. * Car tu es pour moi, serviteur indigne, un havre de quiétude et mon seul espoir, ** toi qui pries ton Fils et Dieu de m’accorder la rémission de mes péchés.

    Cathisme II, ton 3: Tu fus le vase sacré de l’Eglise, l’inviolable trésor de la piété, * saint Archevêque qui fis briller ta vie par l’absence-de-passions. * Vénérable Père, toi la source de miséricorde pour qui se trouve dans le besoin, * prie le Christ notre Dieu d’accorder à nos âmes la grande miséricorde.
    Gloire, ton 5
    Le pré des paroles inspirées de l’Ecriture, * celui qui nous montre le chemin du repentir, celui qui supporta les épreuves les plus variées, * c’est Jean Chrysostome ; * aussi, nous les fidèles que sa doctrine a formés, * vénérons-le comme il convient, * car il intercède auprès du Seigneur pour qu’il prenne nos âmes en pitié.

    Cathisme III, ton 4 : Arrosée par le fleuve d’or de tes discours, * l’Eglise abreuve tout croyant de la richesse de tes flots ** et guérit les maladies de ceux qui te chantent, bienheureux Archevêque.
    Gloire, ton 5
    Ni l’injuste aversion du synode contre toi * ni la haine insensée de l’impératrice, * n’ont pu éteindre le foyer de tes vertus, Père saint ; * mais, puisque tu as subi comme l’or le feu des épreuves, * désormais tu intercèdes constamment auprès de la sainte Trinité, * pour laquelle tu as lutté de toute l’ardeur de ton esprit.
    Et maintenant.
    Le grand mystère de ton enfantement divin, * la manière ineffable dont tu conçus, ô Mère toujours-vierge, * nous sont connus en vérité ; * ta gloire, ô Mère de Dieu, * frappe nos esprits et bouleverse nos pensées, * et s’étend sur nous tous pour le salut de nos âmes.

    Anavathmi, ton 8

    Prokimen
    Du dimanche, ton 8 :
    ℟. Le Seigneur régnera pour les siècles ; * Il est ton Dieu, ô Sion, d’âge en âge (Psaume 145, 10).
    ℣. Loue le Seigneur, ô mon âme ! * Je louerai le Seigneur toute ma vie, je chanterai mon Dieu tant que je serai. (Psaume 145, 2).

    Chant de la Résurrection. Psaume 50. Stichères du Psaume 50, ton 6

    Canon

    Canon du dimanche, ton 8 (hirmi et 4 tropaires), de la Mère de Dieu, ton 8 (2 tropaires) et de Sa Sainteté (8 tropaires), œuvre de Théophane le Marqué, l’Hymnographe, métropolite de Nicée (c. 778 † 845), avec l’acrostiche : Je te chante, saint Jean, bouche d’or de l’Esprit.

    Après la 3ème ode : Kondakion de Sa Sainteté, ton 6 : Tu as reçu des cieux la grâce divine, * et de tes lèvres tu nous enseignes tous à adorer en la Trinité un seul Dieu ; * Jean Chrysostome, vénérable Père très bienheureux, nous te louons dignement, * car tu es un maître qui éclaire pour nous les mystères divins.
    Cathisme de Sa Sainteté, ton 8.

    Après la 6ème ode : Kondakion du dimanche, ton 8 : Ressuscité du tombeau, Tu as relevé les morts * et ressuscité Adam ; * Eve exulte en ta résurrection ** et les confins du monde célèbrent ** ta résurrection d’entre les morts, ô Très-miséricordieux.

    A la 9ème ode : chant du Magnificat.

    Exapostilaires
    Saint est le Seigneur notre Dieu, ton 8
    Exapostilaires du dimanche, les deux de Sa Sainteté, Théotokion du dimanche.

    Les Laudes, ton 8
    4 stichères de la résurrection, ton 8, 4 stichères de Sa Sainteté, ton 4

    Grande doxologie
    Tropaire du dimanche, ton 8

    Conclusion des matines

    Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

    Tropaire de saint Jean Chrysostome, chant du monastère de Valaam :

    Noël russe : grandes complies & matines – liturgie de saint Jean Chrysostome

    Nativite de Notre Seigneur & Sauveur Jésus-ChristParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le vendredi 6 janvier 2023 du calendrier grégorien – 24 décembre 2022 du calendrier julien, grandes complies et matines de Noël à 18h30 – le samedi 7 janvier 2023 du calendrier grégorien – 25 décembre 2022 du calendrier julien, heures de tierce et de sexte puis liturgie de saint Jean Chrysostome à 10h15.

    L’Eglise catholique russe suit le calendrier julien et non le calendrier grégorien. Le décalage entre les deux calendriers étant actuellement de 13 jours, Noël – le 25 décembre julien – tombe le 7 janvier grégorien. Le 6 janvier, la célébration de la fête de la Nativité s’ouvre par l’office des grandes complies, suivi de celui des matines de Noël, ces deux offices constituant la vigile nocturne de cette grande fête.

    Tropaire apolytikion, ton 4
    Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

    Kondakion (de saint Romanos le Mélode), ton 3
    La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

    Aux matines

    Canon des matines de Noël, de saint Côme de Maïouma

    Télécharger le livret des choristes pour les matines.

    A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

    Les psaumes des typiques ainsi que les Béatitudes, au début de la liturgie, sont remplacées par les trois antiennes suivantes :

    Première antienne, ton 2 – Psaume 110, 1-3
    ℣. Je Te confesserai de tout mon cœur Seigneur, * je raconterai toutes Tes merveilles.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Dans la société des justes, et dans l’assemblée * grandes sont les œuvres du Seigneur.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Elles sont proportionnées * à toutes ses volontés.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Tout ce qu’il a fait publie sa gloire, et annonce sa grandeur : * sa justice demeure éternellement.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.

    Seconde antienne, ton 2 – Psaume 111, 1-4
    ℣. Heureux l’homme qui craint le Seigneur, * et qui a une grande affection pour ses commandements.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Sa race sera puissante sur la terre : * la postérité des justes sera bénie.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. La gloire et les richesses sont dans sa maison ; * et sa justice demeure éternellement.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Une lumière s’est levée dans les ténèbres pour les justes : * elle est miséricorde, tendresse et justice.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    Fils unique & Verbe de Dieu, qui es immortel & qui, pour notre salut, as voulu t’incarner de la sainte Mère de Dieu & toujours Vierge Marie, qui, sans changer, t’es fait homme, as été crucifié, Christ-Dieu, et par ta mort as vaincu la mort, l’un de la sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, sauve-nous.

    Troisième antienne, ton 4 – Psaume 109, 1-3
    ℣. Le Seigneur a dit à mon Seigneur : * siège à ma droite.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Jusqu’à ce que je réduise tes ennemis * à te servir de marchepied.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Le Seigneur fera sortir de Sion le sceptre de ta puissance : * règne au milieu de tes ennemis.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Le pouvoir est avec toi au jour de votre puissance, * dans la splendeur des saints.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

    A la petite entrée :
    1. Isodikon de la fête : De mon sein je t’ai engendré avant l’étoile du matin. Le Seigneur l’a juré et Il ne s’en repentira pas : Tu es prêtre pour les siècles selon l’ordre de Melchisédech (Psaume 109, 3-4).
    2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    4. Kondakion de la fête (de saint Romanos le Mélode, diacre du monastère des Blachernes à Constantinople au VIème siècle), ton 3 : La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

    A la place du Trisaghion :
    ℟. Vous tous qui avez été baptisés en Christ, * vous avez revêtu le Christ. * Alléluia. (3 fois)

    Prokimen
    De la fête, ton 8 :
    ℟. Que toute la terre t’adore et te chante, / qu’elle chante ton Nom, ô Très-Haut (Psaume 65, 4).
    ℣. Acclamez le Seigneur, toute la terre, chantez son Nom, célébrez sa gloire par la louange. (Psaume 65, 2).

    Epître
    De la fête : Galates (§ 209) IV, 4–7.
    Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, formé d’une femme, et assujetti a la loi, pour racheter ceux qui étaient sous la loi, et pour nous rendre enfants adoptifs.

    Alleluia
    De la fête, ton 1 :
    ℣. Les cieux racontent la gloire de Dieu, le firmament annonce l’œuvre de ses mains (Psaume 18, 2).
    ℣. Le jour au jour en proclame le récit ; la nuit à la nuit en annonce la connaissance (Psaume 18, 3).

    Evangile
    De la fête : Matthieu (§ 3) II, 1–12.
    Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
    Mégalynaire : Magnifie, * mon âme, * celle qui est plus vénérable et plus glorieuse * que les armées d’en-haut, * la Vierge Très-Pure, ** Mère de Dieu.
    Hirmos : Je vois un mystère étonnant, * qui dépasse l’entendement, * une grotte est devenue le ciel ; * la Vierge est devenue le trône des Chérubins ; * une crèche est devenue le lieu où repose * Celui que rien ne peut contenir, * le Christ-Dieu, ** chantons-le, & magnifions-le !

    Verset de communion
    De la fête : Le Seigneur a envoyé la délivrance à Son peuple (Psaume 110, 9). Alleluia, alleluia, alleluia.
    Concert : Catavasies de la Nativité.

    Télécharger le livret de la vigile de Noël.
    Télécharger le livret des choristes pour cette fête.

    Programme des matines de Noël & de la messe de minuit

    Saint-Eugène, le samedi 24 décembre 2022, matines de Noël à 22h, suivies d’une veillée de cantiques, puis procession à la crèche & messe solennelle de minuit.

    C’est pourquoi, mes bien-aimés, rendons grâces à Dieu le Père, par son Fils, dans le Saint-Esprit : de ce que, “nous ayant aimés dans son infinie charité, il a eu pitié de nous, et comme nous étions morts par les péchés, il nous a vivifiés tous en Jésus-Christ”, afin que nous fussions en lui une nouvelle créature et un ouvrage nouveau. “Dépouillons donc le vieil homme avec ses œuvres” ; et, admis à participer à la naissance du Christ, renonçons aux œuvres de la chair. Reconnais, ô Chrétien, ta dignité, et, “devenu participant de la nature divine”, garde-toi de retomber, par une conduite indigne de cette grandeur, dans ta bassesse première. Souviens-toi de quel chef et de quel corps tu es membre. N’oublie jamais, “qu’arraché à la puissance des ténèbres”, tu as été transporté à la lumière et au royaume de Dieu.
    Sermon de saint Léon, pape, VIème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

    Matines de Noël

    Veillée de cantiques

    Noëls traditionnels de France

    A minuit – procession à la Crèche

    • Quatrième noël : Minuit chrétien – Texte de Placide Cappeau (1808 † 1877), musique d’Adolphe Adam (1803 † 1856)
    • Cinquième noël & Procession vers l’autel : Les Anges dans nos campagnes – noël du Lanquedoc du XIXème siècle

    Messe de minuit

    • Introït – Dominus dixit ad me (ton ii.)
    • Kyrie : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier (1643 † 1704) maître de la musique de la Sainte Chapelle
    • Gloria : de la Messe de Minuit pour Noël de Marc-Antoine Charpentier VIII
    • Epître : Tite II, 11-15 : Car la grâce de Dieu, notre Sauveur, a paru à tous les hommes.
    • Graduel – Tecum principium (ton ii.)
    • Alléluia – Dominus dixit ad me (ton viii.)
    • Evangile : Luc II, 1-14 : Et elle enfanta son Fils premier-né ; et l’ayant emmaillotté, elle le coucha dans une crèche ; parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie.
    • Credo III
    • Offertoire – Lætentur cœli (ton iv.)
    • Pendant les encensements de l’offertoire : Tollite hostias, chœur final de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns (1835 † 1921), organiste de La Madeleine
    • Sanctus : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
    • A l’élévation : O salutaris sur le vieux noël “A la venue de Noël” – Henri de Villiers
    • Agnus Dei : de la Messe de Minuit pour Noël (H. 9) de Marc-Antoine Charpentier
    • Pendant la communion :
      • Panis angelicus, motet de César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde (à l’occasion du bicentenaire de se naissance) – ce motet fait partie de la Messe en La Majeur, opus 12, créée au départ par Franck pour la Messe de la Nativité de 1861 à Sainte-Clotilde
      • Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Nicolas Vardon
    • Communion – In splendoribus sanctorum (ton vi.)
    • Ite missa est VIII
    • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
    • Procession de sortie : Il est né le divin enfant – noël du XIXème siècle, sur une sonnerie du XVIIIème siècle – harmonisation de Maxime Kovalevsky (1903 † 1988), maître de chapelle à Paris

    Télécharger le livret des matines de Noël au format PDF.
    Télécharger le livret de la veillée de cantiques et de la Messe de Minuit au format PDF.

    Noël russe : vêpres & liturgie de saint Basile – matines & liturgie de saint Jean Chrysostome

    Nativite de Notre Seigneur & Sauveur Jésus-ChristParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le jeudi 6 janvier 2022 du calendrier grégorien – 24 décembre 2021 du calendrier julien, vêpres & liturgie de saint Basile à 18h30 – le vendredi 7 janvier 2022 du calendrier grégorien – 25 décembre 2021 du calendrier julien, matines à 10h30 & liturgie de saint Jean Chrysostome à midi.

    L’Eglise catholique russe suit le calendrier julien et non le calendrier grégorien. Le décalage entre les deux calendriers étant actuellement de 13 jours, Noël – le 25 décembre julien – tombe le 7 janvier grégorien. Le 6 janvier, la célébration de la fête de la Nativité s’ouvre par l’office des grandes vêpres sur lequel se greffe la divine liturgie de saint Basile le Grand.

    Aux grandes vêpres & à la divine liturgie de saint Basile le Grand

    Stichères du lucernaire, ton 2 :
    1er stichère (de saint Germain de Constantinople, † 740) : Venez, réjouissons-nous dans le Seigneur, * en relatant le mystère de ce jour. * Le mur de séparation est renversé ; * l’épée flamboyante se retire * et les chérubins s’éloignent de l’arbre de vie. * Et moi, je goûte à la nourriture du paradis, * duquel m’avait chassé la désobéissance. * Car l’image immuable du Père, * l’empreinte de Son éternité, * prend forme d’esclave * en naissant d’une mère qui ne connut point le mariage, * et sans Lui-même subir de changement. * Ce qu’il était, Il l’est demeuré, * Dieu véritable ; * ce qu’Il n’était pas, il l’a assumé, * s’étant fait homme par amour pour le genre humain. * Chantons-Lui : ** Dieu né de la Vierge, aie pitié de nous.
    2nd stichère (de saint Anatolius de Constantinople, † 458) : Le Seigneur Jésus étant né de la sainte Vierge, * toutes choses ont été illuminées. * Tandis que les pasteurs veillaient dans la plaine, * que les mages L’adoraient, * que les anges Le chantaient, * Hérode s’agitait * parce que Dieu était apparu dans la chair ** en Sauveur de nos âmes.
    3ème stichère : Ton Royaume, Christ Dieu, * est un royaume de tous les siè̀cles * et Ta souveraineté dure de génération en génération. * Toi qui T’es incarné par le Saint-Esprit * et qui es devenu homme en naissant de la toujours Vierge Marie, * Tu fis briller la lumière pour nous, ô Christ Dieu, par Ton avènement. * Lumière de Lumière, * éclat du Père, * Tu as illuminé toute créature. * Tout souffle Te loue, * Toi qui es l’empreinte de la gloire du Père, * Toi qui es et as toujours été, * Toi qui à brillé d’une Vierge ** Dieu, aie pitié de nous.
    4ème stichère : Que T’offririons-nous, ô Christ, * parce que Tu t’es fait voir sur terre comme homme ? * Chacune des créatures sorties de Toi Te présente en effet sa gratitude : les anges, leur chant ; * les cieux, l’étoile ; * les mages, leurs dons ; * les pasteurs, leur émerveillement, * la terre, la grotte ; * le désert, la crèche ; * mais nous, une Mère Vierge ! * Ô Toi qui es d’avant les siècles, ** Dieu, aie pitié de nous.
    Despotikon (de sainte Cassienne de Constantinople, 810 † 865) : Auguste régnant seul sur le monde, * la pluralité des pouvoirs humains cessa, * et, lorsque Tu t’incarnas de l’Immaculée, * le polythéisme des idoles fut aboli. * C’est à un seul royaume universel que furent soumises les cités * et c’est dans la seule souveraineté de la Divinité que crurent les nations. * Les peuples furent recensés sur l’ordre de César ; * nous croyants, fûmes inscrits au nom de Ta Divinité, * ô notre Dieu incarné. ** Grande est Ta miséricorde, Seigneur, gloire à toi !

    Prokimen
    Du mercredi, ton 5 :
    ℟. Dieu par ton Nom, sauve-moi * et dans ta force fais-moi justice (Psaume 53, 3).
    ℣. Dieu, exauce ma prière, prête l’oreille aux paroles de ma bouche. (Psaume 53, 4).

    Premier tropaire & versets des Parémies : Tu es né caché dans une grotte, * mais le ciel T’annonça à tous en employant, ô Sauveur, * l’étoile comme une bouche. * Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Ses fondations reposent sur les saintes montagnes ; * le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les tentes de Jacob. * On a dit de toi des choses glorieuses, cité de Dieu. * Je ferai mémoire de Rahab et de Babylone devant ceux qui me connaissent.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Voici que les étrangers, et Tyr, et le peuple de l’Éthiopie, * tous y sont nés. * Mais Sion est notre mère, peut dire chacun, * car en elle tout homme est né, * et Lui-même, le Très-Haut, en a posé les fondements.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Le Seigneur inscrira au registre les peuples * et les princes qui y sont nés. * Car tous ceux qui exultent de joie ont leur demeure en toi.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Et maintenant & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Tu es né caché dans une grotte, * mais le ciel T’annonça à tous en employant, ô Sauveur, * l’étoile comme une bouche. * Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.

    Second tropaire & versets des Parémies : Tu as surgi d’une Vierge, ô Christ, Soleil spirituel de Justice ; * et une étoile T’a montré dans la grotte, Toi l’Incirconscriptible devenu circonscrit. * Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. * Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Le Seigneur a régné, Il s’est revêtu de beauté, * le Seigneur s’est revêtu de puissance, * Il a noué une ceinture à Ses reins. * Car Il a affermi l’univers, * et il ne sera pas ébranlé.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Les fleuves ont élevé, Seigneur, * les fleuves ont élevé leur voix. * Les fleuves ont soulevé, * dans le fracas des eaux innombrables.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Admirables sont les soulèvements de la mer ; * admirable est le Seigneur dans les hauteurs. * Tes témoignages sont entièrement dignes de foi ; * à Ta maison convient la sainteté, Seigneur pour la suite des jours.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Et maintenant & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Tu as surgi d’une Vierge, ô Christ, Soleil spirituel de Justice ; * et une étoile T’a montré dans la grotte, Toi l’Incirconscriptible devenu circonscrit. * Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. * Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.

    Prokimen
    De la fête, ton 1 :
    ℟. Le Seigneur m’a dit : Tu es mon Fils, * Moi, aujourd’hui, je T’ai engendré (Psaume 2, 8).
    ℣. Demande, et je Te donnerai les nations en héritage, pour domaine, les extrémités de la terre (Psaume 2, 9).

    Epître
    De la fête : Hébreux (§ 303) I, 1-12.
    Dieu ayant parlé autrefois à nos pères en divers temps et en diverses manières par les prophètes, nous a enfin parlé en ces derniers jours par son propre Fils, qu’il a fait héritier de toutes choses, et par qui il a même créé les siècles.

    Alleluia
    De la fête, ton 5 :
    ℣. Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds (Psaume 109, 1).
    ℣. Le Seigneur T’enverra de Sion le sceptre de Ta puissance (Psaume 109, 2).
    ℣. De mon sein je T’ai engendré avant l’étoile du matin. Le Seigneur l’a juré, et Il ne s’en repentira pas (Psaume 109, 3).

    Evangile
    De la fête : Luc (§ 5) II, 1-20.
    C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.

    Verset de communion
    De la fête : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.
    Concert : Catavasies de la Nativité.

    Tropaire apolytikion, ton 4
    Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

    Kondakion (de saint Romanos le Mélode), ton 3
    La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

    Télécharger le livret des choristes pour les grandes vêpres.

    Aux matines

    Canon des matines de Noël, de saint Côme de Maïouma

    Télécharger le livret des choristes pour les matines.

    A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

    Les psaumes des typiques ainsi que les Béatitudes, au début de la liturgie, sont remplacées par les trois antiennes suivantes :

    Première antienne, ton 2 – Psaume 110, 1-3
    ℣. Je Te confesserai de tout mon cœur Seigneur, * je raconterai toutes Tes merveilles.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Dans la société des justes, et dans l’assemblée * grandes sont les œuvres du Seigneur.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Elles sont proportionnées * à toutes ses volontés.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Tout ce qu’il a fait publie sa gloire, et annonce sa grandeur : * sa justice demeure éternellement.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.

    Seconde antienne, ton 2 – Psaume 111, 1-4
    ℣. Heureux l’homme qui craint le Seigneur, * et qui a une grande affection pour ses commandements.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Sa race sera puissante sur la terre : * la postérité des justes sera bénie.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. La gloire et les richesses sont dans sa maison ; * et sa justice demeure éternellement.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Une lumière s’est levée dans les ténèbres pour les justes : * elle est miséricorde, tendresse et justice.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    Fils unique & Verbe de Dieu, qui es immortel & qui, pour notre salut, as voulu t’incarner de la sainte Mère de Dieu & toujours Vierge Marie, qui, sans changer, t’es fait homme, as été crucifié, Christ-Dieu, et par ta mort as vaincu la mort, l’un de la sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, sauve-nous.

    Troisième antienne, ton 4 – Psaume 109, 1-3
    ℣. Le Seigneur a dit à mon Seigneur : * siège à ma droite.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Jusqu’à ce que je réduise tes ennemis * à te servir de marchepied.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Le Seigneur fera sortir de Sion le sceptre de ta puissance : * règne au milieu de tes ennemis.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Le pouvoir est avec toi au jour de votre puissance, * dans la splendeur des saints.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

    A la petite entrée :
    1. Isodikon de la fête : De mon sein je t’ai engendré avant l’étoile du matin. Le Seigneur l’a juré et Il ne s’en repentira pas : Tu es prêtre pour les siècles selon l’ordre de Melchisédech (Psaume 109, 3-4).
    2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    4. Kondakion de la fête (de saint Romanos le Mélode, diacre du monastère des Blachernes à Constantinople au VIème siècle), ton 3 : La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

    A la place du Trisaghion :
    ℟. Vous tous qui avez été baptisés en Christ, * vous avez revêtu le Christ. * Alléluia. (3 fois)

    Prokimen
    De la fête, ton 8 :
    ℟. Que toute la terre t’adore et te chante, / qu’elle chante ton Nom, ô Très-Haut (Psaume 65, 4).
    ℣. Acclamez le Seigneur, toute la terre, chantez son Nom, célébrez sa gloire par la louange. (Psaume 65, 2).

    Epître
    De la fête : Galates (§ 209) IV, 4–7.
    Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, formé d’une femme, et assujetti a la loi, pour racheter ceux qui étaient sous la loi, et pour nous rendre enfants adoptifs.

    Alleluia
    De la fête, ton 1 :
    ℣. Les cieux racontent la gloire de Dieu, le firmament annonce l’œuvre de ses mains (Psaume 18, 2).
    ℣. Le jour au jour en proclame le récit ; la nuit à la nuit en annonce la connaissance (Psaume 18, 3).

    Evangile
    De la fête : Matthieu (§ 3) II, 1–12.
    Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
    Mégalynaire : Magnifie, * mon âme, * celle qui est plus vénérable et plus glorieuse * que les armées d’en-haut, * la Vierge Très-Pure, ** Mère de Dieu.
    Hirmos : Je vois un mystère étonnant, * qui dépasse l’entendement, * une grotte est devenue le ciel ; * la Vierge est devenue le trône des Chérubins ; * une crèche est devenue le lieu où repose * Celui que rien ne peut contenir, * le Christ-Dieu, ** chantons-le, & magnifions-le !

    Verset de communion
    De la fête : Le Seigneur a envoyé la délivrance à Son peuple (Psaume 110, 9). Alleluia, alleluia, alleluia.
    Concert : Catavasies de la Nativité.

    Télécharger le livret des choristes pour ce dimanche.

    Programme des matines de Noël & de la messe de minuit

    Saint-Eugène, le vendredi 24 décembre 2021, matines de Noël à 22h, suivies d’une veillée de cantiques, puis procession à la crèche & messe solennelle de minuit.

    C’est pourquoi, mes bien-aimés, rendons grâces à Dieu le Père, par son Fils, dans le Saint-Esprit : de ce que, “nous ayant aimés dans son infinie charité, il a eu pitié de nous, et comme nous étions morts par les péchés, il nous a vivifiés tous en Jésus-Christ”, afin que nous fussions en lui une nouvelle créature et un ouvrage nouveau. “Dépouillons donc le vieil homme avec ses œuvres” ; et, admis à participer à la naissance du Christ, renonçons aux œuvres de la chair. Reconnais, ô Chrétien, ta dignité, et, “devenu participant de la nature divine”, garde-toi de retomber, par une conduite indigne de cette grandeur, dans ta bassesse première. Souviens-toi de quel chef et de quel corps tu es membre. N’oublie jamais, “qu’arraché à la puissance des ténèbres”, tu as été transporté à la lumière et au royaume de Dieu.
    Sermon de saint Léon, pape, VIème leçon des vigiles nocturnes de Noël, au second nocturne.

    Matines de Noël

    Veillée de cantiques

    Noëls traditionnels de France

    Noël russe : vêpres & liturgie de saint Basile – matines & liturgie de saint Jean Chrysostome

    Nativite de Notre Seigneur & Sauveur Jésus-ChristParoisse catholique russe de la Très-Sainte Trinité, le mercredi 6 janvier 2021 du calendrier grégorien – 24 décembre 2020 du calendrier julien, vêpres & liturgie de saint Basile à 17h – le jeudi 7 janvier 2021 du calendrier grégorien – 25 décembre 2020 du calendrier julien, matines à 11h & liturgie de saint Jean Chrysostome à 11h.

    L’Eglise catholique russe suit le calendrier julien et non le calendrier grégorien. Le décalage entre les deux calendriers étant actuellement de 13 jours, Noël – le 25 décembre julien – tombe le 7 janvier grégorien. Le 6 janvier, la célébration de la fête de la Nativité s’ouvre par l’office des grandes vêpres sur lequel se greffe la divine liturgie de saint Basile le Grand.

    Aux grandes vêpres & à la divine liturgie de saint Basile le Grand

    Stichères du lucernaire, ton 2 :
    1er stichère (de saint Germain de Constantinople, † 740) : Venez, réjouissons-nous dans le Seigneur, * en relatant le mystère de ce jour. * Le mur de séparation est renversé ; * l’épée flamboyante se retire * et les chérubins s’éloignent de l’arbre de vie. * Et moi, je goûte à la nourriture du paradis, * duquel m’avait chassé la désobéissance. * Car l’image immuable du Père, * l’empreinte de Son éternité, * prend forme d’esclave * en naissant d’une mère qui ne connut point le mariage, * et sans Lui-même subir de changement. * Ce qu’il était, Il l’est demeuré, * Dieu véritable ; * ce qu’Il n’était pas, il l’a assumé, * s’étant fait homme par amour pour le genre humain. * Chantons-Lui : ** Dieu né de la Vierge, aie pitié de nous.
    2nd stichère (de saint Anatolius de Constantinople, † 458) : Le Seigneur Jésus étant né de la sainte Vierge, * toutes choses ont été illuminées. * Tandis que les pasteurs veillaient dans la plaine, * que les mages L’adoraient, * que les anges Le chantaient, * Hérode s’agitait * parce que Dieu était apparu dans la chair ** en Sauveur de nos âmes.
    3ème stichère : Ton Royaume, Christ Dieu, * est un royaume de tous les siè̀cles * et Ta souveraineté dure de génération en génération. * Toi qui T’es incarné par le Saint-Esprit * et qui es devenu homme en naissant de la toujours Vierge Marie, * Tu fis briller la lumière pour nous, ô Christ Dieu, par Ton avènement. * Lumière de Lumière, * éclat du Père, * Tu as illuminé toute créature. * Tout souffle Te loue, * Toi qui es l’empreinte de la gloire du Père, * Toi qui es et as toujours été, * Toi qui à brillé d’une Vierge ** Dieu, aie pitié de nous.
    4ème stichère : Que T’offririons-nous, ô Christ, * parce que Tu t’es fait voir sur terre comme homme ? * Chacune des créatures sorties de Toi Te présente en effet sa gratitude : les anges, leur chant ; * les cieux, l’étoile ; * les mages, leurs dons ; * les pasteurs, leur émerveillement, * la terre, la grotte ; * le désert, la crèche ; * mais nous, une Mère Vierge ! * Ô Toi qui es d’avant les siècles, ** Dieu, aie pitié de nous.
    Despotikon (de sainte Cassienne de Constantinople, 810 † 865) : Auguste régnant seul sur le monde, * la pluralité des pouvoirs humains cessa, * et, lorsque Tu t’incarnas de l’Immaculée, * le polythéisme des idoles fut aboli. * C’est à un seul royaume universel que furent soumises les cités * et c’est dans la seule souveraineté de la Divinité que crurent les nations. * Les peuples furent recensés sur l’ordre de César ; * nous croyants, fûmes inscrits au nom de Ta Divinité, * ô notre Dieu incarné. ** Grande est Ta miséricorde, Seigneur, gloire à toi !

    Prokimen
    Du mercredi, ton 5 :
    ℟. Dieu par ton Nom, sauve-moi * et dans ta force fais-moi justice (Psaume 53, 3).
    ℣. Dieu, exauce ma prière, prête l’oreille aux paroles de ma bouche. (Psaume 53, 4).

    Premier tropaire & versets des Parémies : Tu es né caché dans une grotte, * mais le ciel T’annonça à tous en employant, ô Sauveur, * l’étoile comme une bouche. * Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Ses fondations reposent sur les saintes montagnes ; * le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les tentes de Jacob. * On a dit de toi des choses glorieuses, cité de Dieu. * Je ferai mémoire de Rahab et de Babylone devant ceux qui me connaissent.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Voici que les étrangers, et Tyr, et le peuple de l’Éthiopie, * tous y sont nés. * Mais Sion est notre mère, peut dire chacun, * car en elle tout homme est né, * et Lui-même, le Très-Haut, en a posé les fondements.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Le Seigneur inscrira au registre les peuples * et les princes qui y sont nés. * Car tous ceux qui exultent de joie ont leur demeure en toi.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Et maintenant & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.
    Tu es né caché dans une grotte, * mais le ciel T’annonça à tous en employant, ô Sauveur, * l’étoile comme une bouche. * Et il T’amena les mages qui T’adorèrent avec foi ; * Comme Tu eus pitié d’eux, aie pitié de nous.

    Second tropaire & versets des Parémies : Tu as surgi d’une Vierge, ô Christ, Soleil spirituel de Justice ; * et une étoile T’a montré dans la grotte, Toi l’Incirconscriptible devenu circonscrit. * Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. * Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Le Seigneur a régné, Il s’est revêtu de beauté, * le Seigneur s’est revêtu de puissance, * Il a noué une ceinture à Ses reins. * Car Il a affermi l’univers, * et il ne sera pas ébranlé.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Les fleuves ont élevé, Seigneur, * les fleuves ont élevé leur voix. * Les fleuves ont soulevé, * dans le fracas des eaux innombrables.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Admirables sont les soulèvements de la mer ; * admirable est le Seigneur dans les hauteurs. * Tes témoignages sont entièrement dignes de foi ; * à Ta maison convient la sainteté, Seigneur pour la suite des jours.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Et maintenant & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.
    Tu as surgi d’une Vierge, ô Christ, Soleil spirituel de Justice ; * et une étoile T’a montré dans la grotte, Toi l’Incirconscriptible devenu circonscrit. * Tu as guidé les mages venus pour T’adorer. * Avec eux, nous Te magnifions : * Toi qui donnes la vie, gloire à Toi.

    Prokimen
    De la fête, ton 1 :
    ℟. Le Seigneur m’a dit : Tu es mon Fils, * Moi, aujourd’hui, je T’ai engendré (Psaume 2, 8).
    ℣. Demande, et je Te donnerai les nations en héritage, pour domaine, les extrémités de la terre (Psaume 2, 9).

    Epître
    De la fête : Hébreux (§ 303) I, 1-12.
    Dieu ayant parlé autrefois à nos pères en divers temps et en diverses manières par les prophètes, nous a enfin parlé en ces derniers jours par son propre Fils, qu’il a fait héritier de toutes choses, et par qui il a même créé les siècles.

    Alleluia
    De la fête, ton 5 :
    ℣. Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Siège à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis l’escabeau de tes pieds (Psaume 109, 1).
    ℣. Le Seigneur T’enverra de Sion le sceptre de Ta puissance (Psaume 109, 2).
    ℣. De mon sein je T’ai engendré avant l’étoile du matin. Le Seigneur l’a juré, et Il ne s’en repentira pas (Psaume 109, 3).

    Evangile
    De la fête : Luc (§ 5) II, 1-20.
    C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur.

    Verset de communion
    De la fête : Louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux (Psaume 148, 1). Alleluia, alleluia, alleluia.
    Concert : Catavasies de la Nativité.

    Tropaire apolytikion, ton 4
    Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

    Kondakion (de saint Romanos le Mélode), ton 3
    La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

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    Aux matines

    Canon des matines de Noël, de saint Côme de Maïouma

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    A la divine liturgie de saint Jean Chrysostome

    Les psaumes des typiques ainsi que les Béatitudes, au début de la liturgie, sont remplacées par les trois antiennes suivantes :

    Première antienne, ton 2 – Psaume 110, 1-3
    ℣. Je Te confesserai de tout mon cœur Seigneur, * je raconterai toutes Tes merveilles.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Dans la société des justes, et dans l’assemblée * grandes sont les œuvres du Seigneur.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Elles sont proportionnées * à toutes ses volontés.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Tout ce qu’il a fait publie sa gloire, et annonce sa grandeur : * sa justice demeure éternellement.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    ℟. Par les prières de la Mère de Dieu, * Sauveur, sauve-nous.

    Seconde antienne, ton 2 – Psaume 111, 1-4
    ℣. Heureux l’homme qui craint le Seigneur, * et qui a une grande affection pour ses commandements.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Sa race sera puissante sur la terre : * la postérité des justes sera bénie.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. La gloire et les richesses sont dans sa maison ; * et sa justice demeure éternellement.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Une lumière s’est levée dans les ténèbres pour les justes : * elle est miséricorde, tendresse et justice.
    ℟. Sauve-nous, Fils de Dieu, né de la Vierge, * nous qui te chantons : “Alléluia !”
    ℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit, * Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    Fils unique & Verbe de Dieu, qui es immortel & qui, pour notre salut, as voulu t’incarner de la sainte Mère de Dieu & toujours Vierge Marie, qui, sans changer, t’es fait homme, as été crucifié, Christ-Dieu, et par ta mort as vaincu la mort, l’un de la sainte Trinité, glorifié avec le Père et le Saint-Esprit, sauve-nous.

    Troisième antienne, ton 4 – Psaume 109, 1-3
    ℣. Le Seigneur a dit à mon Seigneur : * siège à ma droite.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Jusqu’à ce que je réduise tes ennemis * à te servir de marchepied.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Le Seigneur fera sortir de Sion le sceptre de ta puissance : * règne au milieu de tes ennemis.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    ℣. Le pouvoir est avec toi au jour de votre puissance, * dans la splendeur des saints.
    ℟. Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !

    A la petite entrée :
    1. Isodikon de la fête : De mon sein je t’ai engendré avant l’étoile du matin. Le Seigneur l’a juré et Il ne s’en repentira pas : Tu es prêtre pour les siècles selon l’ordre de Melchisédech (Psaume 109, 3-4).
    2. Tropaire de la fête, ton 4 : Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, * a fait resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. * Par elle en effet les adorateurs des astres * ont appris par l’astre à t’adorer, * toi, Soleil de justice, * & à reconnaître en toi l’Orient d’en-haut; ** Seigneur, gloire à toi !
    3. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Et maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.
    4. Kondakion de la fête (de saint Romanos le Mélode, diacre du monastère des Blachernes à Constantinople au VIème siècle), ton 3 : La Vierge en ce jour met au monde l’Eternel, * et la terre offre une grotte à l’Inaccessible. * Les Anges et les Pasteurs chantent sa gloire. * Les Mages avec l’étoile s’avancent. * Car tu es né pour nous * enfant nouveau-né ** le Dieu d’avant les siècles.

    A la place du Trisaghion :
    ℟. Vous tous qui avez été baptisés en Christ, * vous avez revêtu le Christ. * Alléluia. (3 fois)

    Prokimen
    De la fête, ton 8 :
    ℟. Que toute la terre t’adore et te chante, / qu’elle chante ton Nom, ô Très-Haut (Psaume 65, 4).
    ℣. Acclamez le Seigneur, toute la terre, chantez son Nom, célébrez sa gloire par la louange. (Psaume 65, 2).

    Epître
    De la fête : Galates (§ 209) IV, 4–7.
    Mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, formé d’une femme, et assujetti a la loi, pour racheter ceux qui étaient sous la loi, et pour nous rendre enfants adoptifs.

    Alleluia
    De la fête, ton 1 :
    ℣. Les cieux racontent la gloire de Dieu, le firmament annonce l’œuvre de ses mains (Psaume 18, 2).
    ℣. Le jour au jour en proclame le récit ; la nuit à la nuit en annonce la connaissance (Psaume 18, 3).

    Evangile
    De la fête : Matthieu (§ 3) II, 1–12.
    Et entrant dans la maison, ils trouvèrent l’enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils l’adorèrent : puis ouvrant leurs trésors, ils lui offrirent pour présents de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

    A la commémoraison de la Très-Sainte Mère de Dieu durant l’anaphore eucharistique (de la fête)
    Mégalynaire : Magnifie, * mon âme, * celle qui est plus vénérable et plus glorieuse * que les armées d’en-haut, * la Vierge Très-Pure, ** Mère de Dieu.
    Hirmos : Je vois un mystère étonnant, * qui dépasse l’entendement, * une grotte est devenue le ciel ; * la Vierge est devenue le trône des Chérubins ; * une crèche est devenue le lieu où repose * Celui que rien ne peut contenir, * le Christ-Dieu, ** chantons-le, & magnifions-le !

    Verset de communion
    De la fête : Le Seigneur a envoyé la délivrance à Son peuple (Psaume 110, 9). Alleluia, alleluia, alleluia.
    Concert : Catavasies de la Nativité.

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    Templa panduntur – hymne de sainte Geneviève en usage à Saint-Etienne-du-Mont

    Templa panduntur - hymne de l'office nocturne de sainte Geneviève propre à Saint-Etienne-du-Mont

    Templa panduntur - hymne de l'office nocturne de sainte Geneviève propre à Saint-Etienne-du-Mont

    Templa panduntur – Cette hymne du Ier ton de l’office nocturne de la fête de sainte Geneviève le 3 janvier est tirée de l’office propre de l’église paroissiale parisienne de Saint-Etienne-du-Mont, laquelle jouxtait l’ancienne abbatiale de Sainte-Geneviève, ruinée à la révolution. Ce propre fut publié au XVIIème siècle : un volume noté (sans date) et un texte latin imprimé avec une traduction française “chez Prault Père, Quai de Gêvres, au Paradis, et à la Maîtrise des Enfants de Chœur de S. Etienne” en 1777. La même hymne se retrouve au propre de la toute nouvelle basilique Sainte-Geneviève en 1765, alors qu’elle est toujours en construction (la première pierre fut posée par le roi Louis XV le 6 septembre 1764). Il est probable que cette hymne fut aussi antérieurement en usage à l’Abbaye de Sainte-Geneviève des Chanoines réguliers de la Congrégation de France (Génovéfains).

    L’auteur de l’hymne Templa panduntur ne nous est pas connu. Il n’est pas impossible qu’il puisse être le P. Pinchon, chanoine régulier de l’Abbaye de Sainte-Geneviève au XVIIIème siècle, qui composa les textes des hymnes Gallicæ custos et Cœlo receptam plaudite Cœlites passées dans le Bréviaire de Mgr de Vintimille en 1736.

    En voici le texte et une traduction du XVIIIème siècle (avec quelques corrections de détails apportées à cette traduction au XIXème siècle) :

    Templa pandúntur ; facilis clientum
    Audiat festos Genovefa cantus,
    Quæ vigil templo solidas amabat
    Ducere noctes.
    Le temple s’ouvre ; que nos vœux soient reçus favorablement par Geneviève qui aimait passer les nuits entières à y prier.
    Hostis extincta stygiu lucerna,
    Nocte pergentem cohibere tentet ;
    Luditur : sacro rediviva flatu
    Flamma resurgit.
    En vain l’esprit infernal veut-il l’arrêter, en éteignant la lumière qui éclaire ses pas durant la nuit ; elle se rit de sa malice : un souffle miraculeux ranime la lampe qu’il avait éteinte.
    Molle dum mactat, sibi dura, corpus,
    Curat ægrotos ope, veste nudos ;
    Seque defaudat, seges unde major
    Crescat egenis.
    Dure à elle-même, tandis qu’elle immole son corps à la pénitence, elle fournit des secours aux malades, des habits à ceux qui sont nus ; elle retranche de son nécessaire pour donner plus abondamment aux indigents.
    Integram vitæ scelerata mordent
    Ora ; Germani siluere jussu :
    Mox et insontem potiore signo
    Sentiet orbis.
    Des bouches envenimées s’ouvrent pour la décrier ; Germain leur impose silence, et bientôt le plus éclatant miracle atteste à l’univers son innocence.
    Numinis vindex patiens vocari
    Hunnus, algentem fugit acer arcton,
    Et Parisinis truculentus instat
    Attila muris.
    Attila, le roi des Huns, regardé de tous et se regardant lui-même comme le fléau de Dieu, accourt avec rapidité des régions glacées du nord ; il s’avance plein de fureur, et menace Paris d’une ruine prochaine.
    Palluit civis, prece Virgo pugnat :
    Barbarus ponit fera corda prædo :
    It tremor castis ; fugat impotentes
    Agna leones.
    Le citoyen tremble ; Geneviève combat par la prière et déjà le barbare conquérant s’adoucit, la terreur se répand dans son camp, et une innocente brebis met en fuite ces lions furieux.
    Efficax Hunni prohibere turmas,
    Diva, ne blando superemur hoste ;
    Cordis insanos, quibus æstuamus,
    Pelle furores.
    Vous avez le pouvoir d’arrêter les bataillons des Huns : ô sainte Patronne, que l’ennemi du salut ne triomphe pas de nous par ses artifices ; éloignez les passions furieuses qui bouillonnent dans notre cœur.
    Summa laus Patri, genitoque Verbo,
    Et tibi compar utriusque nexus,
    Qui tuo, victor, sata nocte monstra
    Lumine terres. Amen.
    Gloire soit au Père ; gloire soit au Fils ; gloire à l’Esprit saint qui, par sa lumière, met en fuite les monstres qu’enfante l’esprit des ténèbres. Amen.

    Fichier PDF imprimable pour le chœur.

    L’hymne Templa panduntur
    Edition du XVIIIème siècle des offices propres de Saint-Etienne-du-Mont
    (Bibliothèque Sainte-Geneviève Delta 65154 Res) :

    Templa panduntur - hymne de l'office nocturne de sainte Geneviève propre à Saint-Etienne-du-Mont