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Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

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Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Nicolas-Mammès Couturier – Requiem des Evêques de Langres

Chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres.
Requiem des Evêques de Langres (Populus 95-102)
4 voix mixtes (SATB).
40 pages – Sol majeur.

Parmi les 19 messes complètes qui nous restent de l’œuvre féconde et multiforme du Chanoine Couturier, la Messe de Requiem des Evêques de Langres constitue une œuvre étonnante à plusieurs titres. Elle fut composée pour les funérailles de Mgr Guérrin, évêque de Langres, célébrées le 24 mars 1877. Dans le catalogue général des œuvres du Chanoine Couturier dressé en 1937 par Bernard Populus, les différentes parties de ce Requiem forment les numéros 95 à 102.

Ce Requiem possède la particularité d’être très complet, puisque presque tous les chants de la messe des morts y sont mis en musique par Couturier (ce fait est à souligner car très peu de compositeurs l’ont fait). Il n’y manque que le graduel Requiem æternam et le trait Absolve (dans notre présente édition, nous avons inséré pour la commodité des chanteurs ces deux pièces en plain-chant ordinaire).

Second fait rare à noter : comme cette messe a été composée pour les funérailles d’un évêque, elle comporte la mise en musique des cinq répons des cinq absoutes. Les cinq absoutes solennelles en effet ne se donnent dans le rit romain qu’après la messe de funérailles d’un pape, d’un cardinal, d’un métropolitain, d’un évêque, d’un empereur, d’un roi, d’un grand duc ou du seigneur du lieu. La présence de cinq évêques différents est requise par les rubriques pour leur célébration. Cette occasion étant rare, on pourra puiser dans les quatre répons qui précèdent le Libera me habituel pour en faire des motets pour les messes et offices des morts.

Requiem des Evêques de Langres du chanoine Couturier - les cinq évêques des cinq absoutes
Funérailles pontificales :
les cinq évêques des cinq absoutes.

Autre point étonnant pour une époque où la décadence du style avait gagné beaucoup d’églises françaises, où les mondanités de l’opéra moderne étaient préférées aux styles musicaux ecclésiastiques traditionnels, l’auteur non seulement fait alterner le plain-chant grégorien et la polyphonie mais de plus utilise à des degrés divers le plain-chant comme matériel thématique de sa composition, parfois strictement (Introït et Kyriale), parfois assez librement (les cinq répons des cinq absoutes qui gardent la tonalité du mode grégorien préexistant, facilitant l’alternance des versets). Seul le De profundis (déjà publié à part sur ce site) ne dépend pas d’un plain-chant prééxistant, même si il évolue dans le IInd ton ecclésiastique.

Populus qualifie le style de l’écriture de Couturier dans cette œuvre de “faux-bourdon mesuré”, ce qui n’est pas tout à fait exact : même si la mélodie du plain-chant est citée et mesurée dans la voix de Dessus (ou des parties de Ténor et Basse dans le Dies iræ), les règles du contrepoint sont bien présentes dans la composition, qui n’est par ailleurs pas toujours isorythmique. L’harmonie est à la fois archaïque (présence de fausses relations dans le Dies iræ) et moderne dans son esthétique (en particulier dans le Sanctus et l’Agnus Dei). Quoique datée de 1877, voilà une œuvre qu’on verrait tout droit sortie des débats esthétiques postérieurs au Motu Proprio de saint Pie X sur la musique sacrée (1903) et de son application dans l’Europe de l’après Première Guerre Mondiale : en bref, cette œuvre a 30 à 50 ans d’avance sur la musique d’Eglise de son temps en quelque sorte.

Les premières mesures de cette partition :

Messe de Requiem des Evêques de Langres du chanoine Couturier

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Messe de Requiem des Evêques de Langres du chanoine Couturier - frontispice

Programme de la messe solennelle de Requiem pour Louis XVI

Suivez cette messe en direct sur YouTube :

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LouisXVI

Saint-Eugène, le lundi 22 janvier 2018, Requiem solennel de 19h.

Je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France”.
Louis XVI.

  • Messe de Requiem tirée de l’oratorio Mors & Vita de Charles Gounod (1818 † 1893).
  • Dies iræ de la Missa pro defunctis de l’Abbé Homet, maître de chapelle de Notre-Dame de Paris et de Saint-Germain L’Auxerrois (XVIIIème siècle)
  • Pendant la communion :
  • Absoute : Libera me – plain-chant & polyphonie de l’abbé Auguste Chérion (1854 † 1904), maître de chapelle de La Madeleine
  • Sortie :
    • Ego sum resurrectio & vita (Jean XI, 25-26) – antienne de Benedictus de l’office des morts – extrait de l’oratorio Mors & Vita de Charles Gounod
    • Domine salvum fac Regem – Prière pour le roi, de la Messe “Gaudete in Domino semper” du Sacre de Louis XVI (célébré en la Cathédrale de Reims, le dimanche de la Trinité, 11 juin 1775), par François Giroust (1737 † 1799), son maître de chapelle

L’évènement sur Facebook.

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Quelques photos des années passées :

Nicolas-Mammès Couturier – De profundis

Chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres.
De profundis (Psaume CXXIX) du second ton (Populus 102).
4 voix mixtes (SATB).
4 pages – Fa mineur.

L’œuvre magnifique & féconde du chanoine Couturier comprend une très belle messe de Requiem, conçue pour servir aux funérailles d’un évêque de Langres, car elle comporte – fait tout à fait extraordinaire – les cinq répons des cinq absoutes mis en polyphonie. Selon Bernard Populus qui a catalogué l’œuvre vocale du Chanoine Couturier en 1937, il apparait que le maître de chapelle de la cathédrale de Langres l’ait composé pour les funérailles de son évêque, Mgr Jean-Jacques Guérrin, célébrées le 24 mars 1877.

Ce Requiem du reste est vraiment très complet, puisque presque tous les chants de la messe des morts sont mis en musique par Couturier (ce fait est à souligner car très peu de compositeurs l’ont fait), l’auteur utilisant le plain-chant comme base thématique de sa composition (seuls deux pièces n’ont pas été mises en musique par Couturier : le graduel et le trait).

A la fin de la partition figure même ce beau De profundis, qui, s’il n’exploite pas un thème de plain-chant préexistant et n’est pas une pièce strictement prescrite dans la messe des morts, est conçu – ainsi que le décrit Bernard Populus – comme un genre de faux-bourdon mesuré dans le 2nd ton ecclésiastique. Ce De profundis est d’une grande puissance expressive : chaque verset est énergiquement lancé par les ténors et basses à l’unisson pour s’adoucir dans la paix et la méditation après la médiante.

Nous avons publié sur notre site l’intégralité de la Messe de Requiem du Chanoine Couturier. Voici néanmoins un tiré à part de cette œuvre avec uniquement le psaume De profundis.

Les premières mesures de cette partition :

De profundis du chanoine Couturier

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Programme du troisième dimanche de Carême

IIIème dimanche de Carême : exorcisme du démon muetSaint-Eugène, le dimanche 3 mars 2013, grand’messe de 11h.
(Répétition samedi 10 mars à 18h, précédée du chant des 1ères vêpres du dimanche à 17h30)

> Catéchisme sur le Carême

Ce troisième dimanche de Carême est aussi appelé Oculi, du premier mot de l’Introït de la Messe. A Rome, la station de ce troisième dimanche de Carême se fait en la Basilique de Saint-Laurent-hors-les-Murs. Le saint diacre Laurent qui, dans son martyre, a si héroïquement triomphé du diable, va être notre patron et notre protecteur dans la seconde partie du combat de Carême, combat spirituel auquel fait allusion l’évangile de la messe de ce jour. En ce dimanche également, les catéchumènes font un pas de plus vers l’Église : on l’appelle en effet le dimanche des scrutins. C’est à partir d’aujourd’hui qu’on commençait l’examen des candidats au baptême. Les fidèles étaient invités à venir témoigner au sujet de leur conduite. Il y avait sept de ces scrutins qui avaient lieu, d’ordinaire, le mercredi et le samedi. Le plus important était celui du mercredi de la quatrième semaine de Carême. Aux diptyques du canon de la messe de ce troisième dimanche de Carême, on priait autrefois pour les parrains & marraines des futurs baptisés.

Programme du Mercredi des Cendres

Saint-Eugène, le mercredi 13 février 2013, messe de 19h (répétition pour les choristes à 18h30).

> Catéchisme sur le Mercredi des Cendres

Avant l’époque de saint Grégoire le Grand (fin du VIème siècle), le jeûne du Carême ne commençait qu’au lendemain du Ier dimanche de Carême, comme cela est toujours le cas dans la liturgie ambrosienne, ou similaire encore dans la liturgie byzantine (mais celle-ci commence le Carême plus tôt et ne jeûne pas les samedis). Afin d’obtenir un compte plein de 40 jours de jeûne, saint Grégoire ajouta quatre jours de jeûne avant le Ier dimanche. Le Mercredi des Cendres est devenu depuis le premier jour de Carême dans le rit romain (les livres liturgiques antiques le désignent souvent sous le titre d’“in capite jejunii”), mais l’ancienne disposition a laissé quelques traces : ainsi, à l’office, on reste toujours dans l’ordonnance de la Septuagésime, et les hymnes du Carême ne commencent-elles qu’au premières vêpres du Ier dimanche.

Dans les premiers temps du christianisme, l’évêque en ce jour expulsait de l’église les pénitents qui devaient expier pour des fautes graves (principalement meurtre, adultère et apostasie). Les pénitents publics assistaient aux offices de l’extérieur de l’église, depuis le narthex (comme cela se voit toujours fréquemment dans les églises d’Ethiopie) et ne pouvaient rentrer dans l’église qu’une fois leur pénitence accomplie. La réconciliation des pénitents publics était effectuée par l’évêque le Jeudi Saint. Lorsque la discipline de la pénitence publique disparut avant le XIème siècle, on en retint cependant certains éléments, dont l’imposition des cendres qui leur était faite au début du Carême. Ce geste liturgique marque parfaitement le désir de tout chrétien de revêtir les armes de la pénitence & du jeûne au début du Carême, tout en se souvenant de sa condition :

Meménto, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.
Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière.

La cérémonie de l’imposition des cendres, qui avait lieu autrefois de façon autonome entre sexte et none, finit par être jointe à la messe de ce jour qui se célèbre après none (la messe est suivie des vêpres, après lesquelles dans le rit romain, le jeûne est rompu). Traditionnellement, la cendre dont on se sert est réalisée par la combustion des rameaux bénis l’année précédente. Le prêtre impose les cendres en forme de croix sur le front des fidèles – sur la tonsure ou sur le sommet de la tête pour les clercs – tandis que le chœur chante deux antiennes Immutemur in habitu et Inter vestibulum, ainsi qu’un répons, Emendemus in melius.

La messe de ce jour comporte deux particularités que l’on retrouve tout au long du Carême : avant l’évangile se chante le trait du IInd ton, comme tous les lundis, mercredis et vendredis de Carême ; après la post-communion, comme à toutes les féries de Carême, le prêtre récite une oraison supplémentaire sur les fidèles inclinés : cette oraison est en réalité une prière de bénédiction très ancienne, elle se faisait également à l’office divin et le restant de l’année, à chaque fois que l’on renvoyait le peuple. Encore présente dans la plupart des rits orientaux ou occidentaux, l’oraison super populum ne s’est maintenue dans le rit romain que pour les féries de Carême.

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Programme de la fête de la sainte Famille

La sainte Famille - gravure de Schelte Adams Bolswert, d'après RubensSaint-Eugène, le dimanche 13 janvier 2013, grand’messe de 11h.

D’abord fête de dévotion locale, la fête de la sainte Famille fut fixée par le Pape Benoît XV au dimanche dimanche de l’Octave de l’Epiphanie, dimanche où on lisait déjà depuis des temps immémoriaux l’évangile du recouvrement au Temple (Luc. 2, 42-52). Depuis 1955 seulement, la fête a préséance sur l’octave de l’Epiphanie lorsqu’elle tombe un 13 janvier, et elle supprime de ce fait la lecture de l’évangile du Baptême du Christ.

Quand vint le temps fixé par ses décrets pour l’accomplissement de la grande œuvre du relèvement de l’humanité, que les siècles depuis longtemps attendaient, le Dieu de miséricorde en disposa l’ordre et l’économie de telle sorte que les débuts de cette œuvre offrissent au monde l’auguste spectacle d’une famille divinement constituée, en laquelle tous les hommes pussent contempler l’exemplaire le plus parfait de la société domestique, ainsi que de toute vertu et sainteté. Telle fut en effet cette famille de Nazareth, où, (avant de répandre sur toutes les nations la splendeur de sa pleine lumière), le Soleil de justice, c’est-à-dire le Christ, Dieu, notre Sauveur, demeura caché avec la Vierge sa Mère et Joseph, l’homme très saint qui remplissait à l’égard de Jésus la charge paternelle. Quant aux mutuelles preuves d’amour, à la sainteté des mœurs, à l’exercice de la piété dans la société familiale et dans les rapports habituels de ceux qui vivent sous un même toit, on ne peut sans nul doute trouver à célébrer aucune vertu qui n’ait brillé en cette sainte famille destinée à en devenir le modèle pour les autres. Et la providence l’a ainsi établi selon son dessein plein de bonté, pour que tous les chrétiens quelle que soit leur condition ou leur patrie puissent facilement, s’ils tournent vers elle leur attention, avoir et l’exemple de a vertu, et une invitation à la pratiquer.
Des lettres de Léon XIII, pape, IVème leçon des vigiles nocturnes de ce dimanche, au second nocturne.

  • Procession d’entrée : Adeste fideles – cantique du XVIIIème siècle, harmonisation de Théodore Dubois
  • Kyriale VIII – De Angelis
  • Credo III
  • Et incarnatus est de la Messe de Minuit pour Noël de Marc-Antoine Charpentier
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Hostis Herodes impie – Hymne de l’Epiphanie, à vêpres, texte du poëte Sedulius ( Vème siècle) – polyphonie (musique de Charles de Courbes – 1622)
  • Après la Consécration : O salutaris sur le vieux noël « A la venue de Noël » – Henri de Villiers
  • Pendant la communion : Stichères de l’ancien office grec de l’Epiphanie, traduits en latin avec leur mélodie grecque d’origine à la cour de Charlemagne pour servir à l’octave de l’Epiphanie
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est VIII
  • Au dernier Evangile : Alma Redemptoris Mater
  • Procession de sortie : Adressons nos hommages – cantique pour le temps de l’Epiphanie, sur le vieux noël “Or nous dites Marie“ – Chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres
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    Nicolas-Mammès Couturier – Cantique pour l’Epiphanie – Adressons nos hommages

    Chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), maître de chapelle de la cathédrale de Langres.
    Adressons nos hommages – Cantique pour la fête de l’Epiphanie sur le noël “Or nous dites Marie“.
    4 voix (SATB).
    1 page.

    Ce petit cantique pour l’Epiphanie du chanoine Couturier utilise la très belle et nostalgique mélodie du très beau noël du XVème siècle “Or nous dites Marie” (la mélodie de ce noël étant elle-même encore plus ancienne). Le chant, confié au dessus, reçoit une harmonisation simple mais de bon goût. Couturier cependant invente une mélodie nouvelle pour le couplet, laquelle gagne à être pensée à 2 temps. Le texte de ce couplet est emprunté quant à lui à l’abondante production de noëls écrits par l’Abbé Simon-Joseph Pellegrin (1663 + 1745) (in Noels nouveaux et Cantiques spirituels, sur divers passages de l’Evangile composés sur les plus beaux chants des Noëls anciens, sur des Airs d’Opéra, Airs nouveaux & Vaudevilles choisis, notés pour en faciliter le chant, par Monsieur l’Abbé Pellegrin, nouvelle édition revue & corrigée. Paris, Nicolas Le Clerc, 1728, p. 387.). Voici le texte de ce cantique, nous y ajoutons les autres strophes de l’Abbé Pellegrin qui ne sont pas sur la partition :

    ℟. Adressons nos hommages
    A notre divin Roi.
    Offrons avec les Mages
    Les dons de notre foi. (bis)
    L’or de l’amour sincère
    Que l’on doit à Jésus,
    L’encens de la prière,
    La myrrhe des vertus.
    1. Adorons le divin maître
    A l’exemple des trois Rois ;
    Du moment qu’il vient de naître
    Tout doit révérer ses Lois ;
    Chacun doit le reconnaître,
    Rois & peuples à la fois.
    Adorons le divin maître
    A l’exemple des trois Rois.
    2. Que pour lui chacun soupire,
    Il soupire aussi pour nous :
    Rangeons-nous sous son Empire ;
    Il n’en est point de si doux,
    Que l’ardeur qu’il nous inspire,
    A jamais nous brule tous.
    Que pour lui chacun soupire,
    Il soupire aussi pour nous.
    3. Il se livre à mille peines,
    Mais c’est pour nous rendre heureux ;
    Il se charge de nos chaînes,
    De nos maux les plus affreux ;
    Nos alarmes seraient vaines,
    Puisqu’il a comblé nos vœux.
    Il se livre à mille peines,
    Mais c’est pour nous rendre heureux.
    4. Dans le plus profond abîme
    L’homme était précipité,
    Dès longtemps contre son crime
    Le Ciel était irrité ;
    Un Dieu devient sa victime
    Par l’excès de sa bonté.
    Dans le plus profond abîme
    L’homme était précipité.
    5. Que l’on chante sa victoire,
    Il triomphe des Enfers ;
    De son nom & de sa gloire,
    Il remplit tout l’Univers ;
    Qu’on célèbre la mémoire
    Du grand jour qu’il rompt nos fers.
    Que l’on chante sa victoire,
    Il triomphe des Enfers.

    Les premières mesures de cette partition :

    Cantique pour l'Epiphanie : Adressons nos hommages

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    Pie Jesu du Dies iræ de la Messe de funérailles des évêques de Langres du chanoine Nicolas Mammès Couturier

    Chanté par la Schola Sainte Cécile à la messe solennelle de Requiem du 2 novembre dernier.

    Télécharger la partition complète du Requiem dit des Evêques de Langres du Chanoine Couturier d’où est extrait ce Pie Iesu.

    Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Messe de funérailles

    Catéchisme sur le Purgatoire & sur la prière pour les morts

    Saint-Eugène, le mercredi 2 novembre 2011, messe solennelle de 19h.
    Répétition pour les choristes à partir de 18h30.

    Télécharger le livret de cette messe au format PDF.

    A l’occasion du 100ème anniversaire du rappel à Dieu du chanoine Nicolas-Mammès Couturier (1840 † 1911), la Schola Sainte Cécile a souhaité honorer la mémoire de ce compositeur – dont nous exécutons durant l’année beaucoup d’autres œuvres – en chantant sa messe de Requiem écrite pour les funérailles des évêques de Langres. Prêtre, compositeur talentueux, maître de chapelle et directeur de la maîtrise de la cathédrale de Langres, organiste, il laisse un catalogue impressionnant de plus de 590 compositions répertoriées, dans les styles et les effectifs les plus variées. Le chanoine Couturier a su insuffler par son charisme une incroyable vie spirituelle, musicale et culturelle à la ville de Langres à la fin du XIXème siècle. Faisant découvrir les œuvres de Palestrina et de Bach à une époque où celles-ci étaient méconnues, il est l’un des principaux artisans de la renaissance de la musique sacrée en France au XIXème siècle.