Vous êtes chanteurs ou instrumentistes et vous souhaitez vous engager au service de la liturgie traditionnelle, n’hésitez pas à nous rejoindre !

La Schola Sainte Cécile chante dans la basilique Saint-Pierre de Rome au Vatican

Nous offrons des cours de chant gratuits chaque samedi de 16h30 à 17h30 : travail du souffle, pose de voix, vocalises, découverte du chant grégorien et du chant polyphonique.

Les Petits Chantres de Sainte Cécile - maîtrise d'enfants

Votre enfant a entre 8 et 15 ans et souhaite chanter ? Inscrivez-le aux Petits Chantres de Sainte Cécile (filles et garçons). Répétitions le mercredi à 18h30 et le dimanche à 10h30.

Retrouvez les partitions que nous éditons, classées par temps liturgique ou par compositeur. Elles sont téléchargeables gracieusement.

Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 1er octobre 2023, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

A la sainte messe :

  • Procession d’entrée: Litanies de la Sainte Vierge – Chant de Besançon
  • Introït – Inclina Domine (ton i.)
  • Kyriale : Missa IX Cum Iubilo – mémoire du XIXème dimanche après la Pentecôte
  • Epître : Proverbes VIII, 22-24 & 32-35 : Le Seigneur m’a possédée au commencement de ses voies ; avant qu’il créât aucune chose, j’étais dès lors.
  • Graduel – Propter veritatem (ton v.)
  • Alleluia – Solemnitas gloriosæ Virginis Mariæ (ton vii.)
  • Evangile : Luc I, 26-38 : L’ange étant entré où elle était, lui dit : Je vous salue, ô pleine de grâce ! le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes.
  • Après l’homélie : extrait du deuxième mouvement du duo en Ré majeur de Joseph Haydn (1732 † 1809), maître de chapelle à Esterhaz et Eisenstadt
  • Credo III
  • Offertoire – In me gratia (ton viii.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Maria – César Franck (1822 † 1890), organiste & maître de chapelle de la basilique Sainte-Clotilde
  • Après la Consécration : O salutaris Hostia de la Messe brève « Aux Chapelles » de Charles Gounod (1818 † 1893)
  • Pendant la communion : Magnificat H. 72 de Marc-Antoine Charpentier (c. 1645 † 1704), maître de chapelle de Marie de Lorraine, duchesse de Guise, du Dauphin, fils de Louis XIV, des Jésuites puis de la Sainte Chapelle de Paris
  • Communion – Florete flores (ton i.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XI
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Reine de France, priez pour nous – cantique d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse & de Notre-Dame-des-Victoires – harmonisation : Nicolas Vardon

IIndes vêpres de la solennité du Très-Saint Rosaire avec mémoire du XVIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria, prose du Ier ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 2 octobre 2022, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

A la sainte messe :

IIndes vêpres de la solennité du Très-Saint Rosaire avec mémoire du XVIIème dimanche après la Pentecôte & de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria, prose du Ier ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 3 octobre 2021, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

A la sainte messe :

  • Procession d’entrée: Litanies de la Sainte Vierge – Chant de Besançon
  • Introït – Inclina Domine (ton i.)
  • Kyriale : Missa IX Cum Iubilo – mémoire du XIXème dimanche après la Pentecôte
  • Epître : Proverbes VIII, 22-24 & 32-35 : Le Seigneur m’a possédée au commencement de ses voies ; avant qu’il créât aucune chose, j’étais dès lors.
  • Graduel – Propter veritatem (ton v.)
  • Alleluia – Solemnitas gloriosæ Virginis Mariæ (ton vii.)
  • Evangile : Luc I, 26-38 : L’ange étant entré où elle était, lui dit : Je vous salue, ô pleine de grâce ! le Seigneur est avec vous : vous êtes bénie entre les femmes.
  • Credo III
  • Et incarnatus est de la Missa syllabica de Jean de Bournonville (1585 † 1632), maître de chapelle de la collégiale de Saint-Quentin, des cathédrales d’Abbeville et d’Amiens, et de la Sainte Chapelle de Paris
  • Offertoire – In me gratia (ton viii.)
  • Pendant les encensements de l’offertoire : Ave Virgo gloriosa – motet à la T.S. Vierge – Henri de Villiers, sur un thème de Loyset Compère
  • Après la Consécration : O salutaris géorgien – Sur l’air de “Shen Khar Venakhi” – “Tu es la vigne” – chant géorgien de l’école de Kakhétie – adaptation : Henri de Villiers
  • Agnus Dei : de la Missa Gaudeamus omnes (1649) de François Cosset (c. 1610 † c. 1664), maître de chapelle des cathédrales de Reims puis de Paris – cette messe, qui était la messe préférée du roi Louis XIV, lequel la demandait souvent – sera chantée intégralement, avec les augmentations faites par Sébastien de Brossard (1655 † 1730), maître de chapelle des cathédrales de Strasbourg, puis de Meaux (sous Bossuet), par la Schola Sainte Cécile le dimanche 21 novembre prochain pour la solennité paroissiale de saint Eugène
  • Pendant la communion : Magnificat du Ier ton de Claudin de Sermisy (1490 – 1562), maître de la chapelle royale
  • Communion – Florete flores (ton i.)
  • Prière pour la France, sur le ton royal – harmonisation traditionnelle de Notre-Dame de Paris
  • Ite missa est XI
  • Au dernier Evangile : Salve Regina
  • Procession de sortie : Reine de France, priez pour nous – cantique d’Aloys Kunc (1832 † 1895), maître de chapelle de la cathédrale de Toulouse & de Notre-Dame-des-Victoires – harmonisation : Nicolas Vardon (2020)

IIndes vêpres de la solennité du Très-Saint Rosaire avec mémoire du XIXème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria, prose du Ier ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 4 octobre 2020, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

A la sainte messe :

IIndes vêpres de la solennité du Très-Saint Rosaire avec mémoire du XVIIIème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria, prose du Ier ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie – messe de départ en mission du RP Conquer

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 6 octobre 2019, grand’messe de 11h – Messe solennelle de départ du Père Guillaume Conquer, prêtre de l’archidiocèse de Monaco, au titre de la Société des Missions étrangères de Paris, destiné à la mission du Royaume du Cambodge. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

A la sainte messe :

IIndes vêpres de la solennité du Très-Saint Rosaire avec mémoire du XXème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria, prose du Ier ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 7 octobre 2018, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

A la sainte messe :

IIndes vêpres de la solennité du Très-Saint Rosaire avec mémoire du XXème dimanche après la Pentecôte. Au salut du Très-Saint Sacrement :

  • Motet d’exposition : O sacrum convivium du VIIème ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1830.
  • A la Bienheureuse Vierge Marie : Tota pulchra es Maria, prose du Ier ton.
  • Prière pour Notre Saint Père le Pape : Tu es Pastor ovium du Ier ton.
  • A la bénédiction du Très-Saint Sacrement : Tantum ergo du IIIème ton.
  • Chant d’action de grâces : Laudate Dominum – Psaume CXVI du IInd ton, tiré du processional de Bayeux & Lisieux de 1861.

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Pèlerinage au Sacro Monte de Varèse

Sacro Monte de Varèse : arc triomphal
Sacro Monte de Varèse : arc triomphal

Le 24 août dernier, après avoir été à Varallo, la Schola sainte Cécile accomplissait un pèlerinage au Sacro Monte de Varèse. Son histoire est singulière : à l’origine du plus monumental des Sacri Monti, il y a une jeune fille d’à peine 15 ans qui défie ses parents pour entamer une vie d’ermite, Caterina Moreggia. Née en 1437 sur les rives du lac Majeur, elle reçoit en songe l’intuition de l’endroit où elle doit se rendre, au dessus du village de Varèse, lieu d’une ancienne dévotion mariale. D’autres jeunes filles vont venir la rejoindre : la communauté des Romites était née. La troisième jeune fille d’origine noble écrit la vie des deux fondatrices, et a ainsi permis que leur histoire parvienne jusqu’à nous. Elles suivaient la règle de saint Augustin et, selon la tradition orale, saint Ambroise serait venu se retirer pour prier dans ces lieux la veille de la confrontation décisive contre les Ariens. Il avait alors reçu de la Vierge l’assurance de sa victoire. C’est le pape Sixte IV par la bulle d’Ostie qui approuve la fondation des Romites selon la règle augustinienne, ainsi était née officiellement cette petite communauté qui avait quitté les grottes d’origine pour des édifices qui jouxtaient l’ancien sanctuaire marial. Pour toutes ces raisons un flot important de pèlerins commence à gravir les côtes du Mont. Les franciscains avaient été chargés de l’administration des sacrements à la petite communauté. Au début du XVIIème siècle, l’abbesse espagnole demande l’autorisation à l’évêque de construire à mi-pente du monastère un lieu de repos pour les pèlerins, dans le même temps le frère Capucin Aguggiari est chargé de prêcher aux Romites ; alors très malade, il avait fait voeu s’il guérissait de  de réaliser une œuvre en l’honneur de Marie.

Le 11 novembre 1604, le frère Aguggiari est invité à prêcher par un prêtre des environs pour récolter des fonds après que ce dernier eut entendu parler du projet de construction. Quelques jours plus tard, les paroissiens de Manalte montaient en procession pour apporter leurs offrandes. La collecte dépassa toutes les espérances et le Père Aguggiari fut invité par toutes les paroisses des environs… Il lui arriva de faire jusqu’à 4 prêches dans la même journée. La première pierre de la chapelle de l’Annonciation est posée très rapidement ; en effet entre temps, le projet était devenu bien plus ambitieux puisqu’il s’agissait de construire 14 chapelles dédiées aux saints mystères du rosaire. La dévotion au saint rosaire est encouragée par saint Charles Borromée dans une lettre écrite avant sa mort. Le projet presque pharaonique fut donc de  créer 15 chapelles relatant l’histoire du Christ et de sa mère au travers des mystères du rosaire. A cela s’ajoutait une dimension qui n’existait pas dans les autres : la création d’une route très large reliant les chapelle entre elles et permettant « l’ascension ». Une route permettant aux nombreuses processions de se faire et qui s’élargissait devant chaque chapelle afin de se reposer avant de poursuivre. En 1608 arriva l’approbation du cardinal Frédéric Borromée et enfin le 30 septembre 1610 via un bref l’approbation pontificale.

 

2 kilomètres de long, 300 mètres de dénivelé ont permis à de nombreux artistes lombards de s’exprimer dans les 14 chapelles et pour finir dans le sanctuaire (qui forme le 15ème mystère du rosaire) où sont conservés les corps des bienheureuses Caterina Moriggia et Giuliana Puricelli, les fondatrices de l’ordre des Romites, dont le monastère se trouve sur le côté du Sanctuaire.

la chapelle abritant les corps des bienheureuses Caterina Moriggia et Giuliana Puricelli

 

 

La Schola sainte Cécile pendant la récitation du rosaire au sacro monte de Varèse
La Schola sainte Cécile et les grands clercs à la fin du rosaire du Sacro Monte de Varèse

Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 2 octobre 2016, grand’messe de 11h. Secondes vêpres & salut du Très-Saint Sacrement à 17h45.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

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Programme de la Solennité du Très-Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie

La victoire de Lépante peinte par Paul VéronèseSaint-Eugène, le dimanche 6 octobre 2013, grand’messe de 11h.

Cette fête de Notre-Dame du Très-Saint-Rosaire célèbre l’éclatante victoire navale obtenue le 7 octobre 1571 à Lépante (dans le golfe de Patras, en Grèce) par les armées chrétiennes de la Sainte Ligue, conduite par don Juan d’Autriche, contre les Turcs, pourtant très largement supérieurs en nombre, mais qui subissent une écrasante défaite : les Ottomans perdent plus de 30 000 hommes (sans compter ceux qui sont massacrés à terre par les Grecs révoltés), 192 de leurs vaisseaux sont capturés ou coulés (sur les 273 engagés) contre seulement une douzaine pour les chrétiens. 15 000 forçats chrétiens sont aussi libérés de leurs fers. Il s’agit probablement de la plus importante bataille navale de l’histoire.

Avant la bataille, afin d’implorer la protection céleste sur la flotte, le pape saint Pie V avait ordonné un jubilé solennel, un jeûne et la prière publique du Rosaire.

Le soir de la bataille, le pape va brusquement de son bureau à la fenêtre, où il semble contempler un spectacle. Puis il se retourne et dit aux prélats qui l’entourent : “Allons rendre grâce à Dieu : notre armée est victorieuse”. C’était le 7 octobre un peu avant 5 heures du soir, à l’heure où don Juan, victorieux, s’agenouillait sur le pont de son navire pour remercier Dieu de sa protection. La nouvelle de la victoire ne devait parvenir à Rome que 19 jours plus tard, le 26 octobre, confirmant ainsi la révélation faite au souverain pontife.

En commémoration de la glorieuse victoire de Lépante, Pie V ajoute aux Litanies de la très Sainte Vierge, une invocation supplémentaire : Auxilium christianorum, ora pro nobis – Secours des chrétiens, priez pour nous. Le Pape institue aussi la fête liturgique de Notre-Dame de la Victoire et fait insérer au Martyrologe romain à la date du 7 octobre la mention suivante :

“Mémoire de sainte Marie de la Victoire, que le souverain pontife Pie V ordonna de renouveler chaque année, à cause de l’insigne victoire navale remportée ce jour-là par les chrétiens sur les Turcs, grâce au secours de la Mère de Dieu.”

Grégoire XIII renouvelle en 1573 l’ordonnance de saint Pie V, ajoutant que désormais la fête aura lieu tous les premiers dimanches d’octobre, dans toutes les églises où se trouve un autel ou une chapelle sous l’invocation de Notre-Dame du Saint-Rosaire, et qu’elle portera désormais ce même nom. Répondant à l’instante prière de la Reine Marie-Anne, le pape Clément X étend en 1671 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Espagne, sans condition. Clément XI étend en 1716 la fête du Saint-Rosaire à toute l’Eglise, en mémoire de la victoire obtenue en 1715 par Charles VI sur les Turcs, en Hongrie. Le 11 septembre 1887, Léon XIII ordonne de célébrer dans toute l’Eglise, sous le rite de seconde classe, ladite solennité et l’office de Notre-Dame du Rosaire fixé au premier dimanche d’octobre, en sorte que cette fête ne puisse être transférée à un autre jour, si ce n’est en cas d’occurrence d’un office de rite supérieur. La réforme de saint Pie X la fixe au 7 octobre en 1914, mais le 1er dimanche d’octobre reste le jour propre de la solennité externe de la fête.

Guglielmo Caccia (Il Moncalvo), Notre-Dame du Rosaire, circa 1608“Il est un rite pieux selon lequel, contre les dangers que court le monde, on récite l’Ave Maria autant de fois qu’il y a de psaumes de David, en faisant précéder chaque dizaine de l’Oraison dominicale. Avec notre Autorité apostolique, Nous approuvons ce Psautier de la Vierge. Chaque jour, le Rosaire procure des avantages aux chrétiens.” Urbain IV († 1264)
“Le Rosaire est le fouet du démon.” Adrien VI († 1523).
“Le Rosaire est un moyen donné par le Ciel pour apaiser la colère de Dieu.” Grégoire XIII (1573)
“Le Rosaire est un moyen merveilleux pour détruire le péché et recouvrer la grâce de Dieu.” Grégoire XIV († 1591)
“Le Rosaire est le trésor des grâces.” Paul V († 1621)
“Le Rosaire est le remède souverain aux erreurs et aux vices.” Benoît XII († 1730)
“Grande est la force d’une armée qui tient en main non l’épée mais le Rosaire.” Pie IX († 1878)

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Fête du Très-Saint Rosaire – Introït – Graduale Romanum 1905

Introït - Gaudeamus omnes in Domino - ton 1
 

GAVDEAMUS * omnes in Dómino, diem festum celebrántes sub honóre beátæ Maríæ Vírginis : de cujus solemnitáte gaudent Angeli, & colláudant Fílium Dei.
Ps. Eructávit cor meum verbum bonum : * dico ego ópera mea Regi.
℣. Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto. * Sicut erat in princípio, & nunc, & semper, & in sæcula sæculórum. Amen.
Réjouissons-nous tous dans le Seigneur, en célébrant ce jour de fête en l’honneur de la bienheureuse Vierge Marie ; de cette solennité, les Anges se réjouissent & louent avec nous le Fils de Dieu.
Ps. De mon cœur a jailli le Verbe bon, je dis : mon œuvre est pour le Roi.
℣. Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit. Comme il était au commencement, & maintenant, & toujours, & dans les siècles des siècles. Amen.